Contenu

Les hommes et la poussière

Résumé
Les hommes et la poussière regroupe l'intégralité des nouvelles d'Elio Vittorini des années 1930 et 1940 —toutes inédites en langue française. Elles ont été écrites au moment où Vittorini est au plus fort de son activité et de son rayonnement, et publie ses oeuvres les plus importantes. Deux voix se trouvent puis se rétractent dans le noir, une jeune fille se voit vieillir aux côtés d'un homme qui ne la touche pas, des ouvriers jouent aux cartes en évoquant leur désert, ou crient des noms de villes dans la nuit. Ces nouvelles brèves et énigmatiques, à l'écriture essentielle et d'une musicalité rare, témoignent de la mise au point d'un langage symbolique et prophétique, capable de "dire sans déclarer", appelant à une communauté humaine manquante et désirée.
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 5h. 3min.
Édition: Caen, Nous, 2018
Numéro du livre: 68318
ISBN: 9782370840608

Documents similaires

Durée : 2h. 43min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 65852
Résumé:C’est dans son village natal, près de Belluno, que Dino Buzzati, atteint d’un cancer, va passer les derniers mois de sa vie. Conscient que l’échéance fatale est proche, il écrit alors une série de textes courts qui marquent l’aboutissement de ses réflexions majeures. La métaphore de la vie militaire, vers laquelle il revient ici après son célèbre Désert des Tartares, est le moyen pour le grand écrivain italien de se pencher sur les thèmes du sacrifice, de l’obéissance, de la fatalité, de la grandeur, de la vacuité… Derrière l’apparente retenue, l’impassibilité à la fois inquiétante et ironique de ces récits, l’émotion est tangible. On veut bien croire Buzzati lorsqu’il déclare que son « régiment » est prêt à partir. C’est l’« avis de départ » d’un voyageur immobile. Un recueil de nouvelles qui apparaît comme l’apothéose d’une oeuvre tout entière vouée au mystère de la vie… et de la mort.
Lu par : Daniel Burnand
Durée : 4h. 18min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 3640
Résumé:Parmi les cauchemars dont les esprits de la nuit s'amusent à tourmenter les humains, le rêve de l'escalier est un des plus efficaces dans sa simplicité. La rampe se dérobe sous la main du dormeur, se fragmente, se pulvérise, les marches hautes comme des tours se creusent en abîmes ou s'amenuisent en barreaux ployant au-dessus du vide - et l'épouvante serre le coeur du dormeur qui s'y croit cramponné. Cette suite d'espoirs déçus, de certitudes anéanties, de vains efforts incessants a d'autant plus de prix, disent les esprits nocturnes, qu'elle renferme une allégorie de la vie. Il en est de même, en vérité, pour les vingt-quatre autres textes (contes, récits, variations) du recueil auquel Le Rêve de l'escalier donne son titre. De la réalité quotidienne et du pseudo-réel qui hante le sommeil au vrai fantastique, la marge est souvent étroite. Dino Buzzati excelle à glisser de l'une à l'autre, à suivre les méandres des distorsions temporelles, à faire résonner le tic-tac de la pendule fantôme annonciatrice de l'avenir, à chausser les lunettes qui révèlent Les Vieux clandestins, à brancher la télévision-vérité des Inventions, à écouter chiens et vieille auto. , L'humour comme dans l'apologue gai de L'Epouse ailée, l'observation désabusée d'Icare ou de Lettre d'amour, l'ironie amère inspirée par les conflits de générations et le Temps dévoreur des êtres, sont d'autres facettes qu'offre ici le talent d'un des meilleurs écrivains italiens contemporains.
Durée : 2h. 7min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 13448
Résumé:Quatrième de couverture : De l'amour, Pavese ne retient que la sexualité, liée au sang et à la mort. Les femmes jouent avec les hommes qui les aiment ; elles les manipulent, les trompent, les rejettent... Une violence à peine contenue mise en valeur par le style nerveux et l'intensité de l'écriture.
Lu par : Francine Crettaz
Durée : 5h. 42min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 71616
Résumé:Le néoréalisme italien traduisait les anachronismes et les paradoxes d'un pays en gestation, chloroformé par vingt années de dictature, et soudain réveillé par les horreurs de la guerre. Telle est l'optique dans laquelle se situe La mer ne baigne pas Naples. Paru en 1953, ce livre révélait la personnalité marquante d'un nouvel auteur. Or, encore aujourd'hui, ce document sur Naples, qui a valeur de témoignage littéraire, n'a rien perdu de sa force et de son originalité. Deux nouvelles et trois "reportages" composent le recueil. Le naturalisme des deux nouvelles se prolonge avec les descriptions goyesques de "L'or de Forcella" et de "La ville involontaire", ainsi qu'avec la visite du royaume des morts que constitue "Le silence de la raison". Dans ce dernier texte, l'évocation des intellectuels napolitains, dont l'autrice partagea la jeunesse et les enthousiasmes à la fin de la guerre, se mêle au déchirement des illusions perdues et à la lucidité implacable du jugement. Le regard d'Anna Maria Ortese envoûte, et à travers celui-ci c'est la ferveur d'une intelligence et l'authenticité d'une vision qui s'imposent.
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 32min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 18145
Résumé:Mon voisin est un texte court d'une cinquantaine de pages. Il met en scène une jeune femme, mère d'un petit garçon de deux ans qui ne marche, ni ne parle, et qui n'a de cesse d'imaginer le suicide parfait « qui lui permettrait de sortir de cette pesanteur dans laquelle sa vie l'a entraîné ». Du père de l'enfant, nulle présence sauf à savoir qu'il a follement aimé faire l'amour avec elle mais, qu'à présent, il ne la regarde plus. Par contre cette jeune femme a un voisin. Beau, seul et, comme elle, parent d'un petit garçon qui l'encombre plutôt. C'est par cet enfant justement que notre mystérieuse héroïne va faire la connaissance de son voisin. Troublée par sa beauté et le mystère dont il semble se parer, c'est quand elle commence à prendre soin de son fils et à « chercher des copains » pour lui que le voisin s'intéresse enfin à elle. A quatre, ils vont vivre un été complice sous le chaud soleil de Cagliari. Entre le voisin et la jeune femme, une tendre amitié va s'installer.
Durée : 9h. 47min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 13867
Résumé:
Lu par : Anik Friederich
Durée : 3h. 1min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 13880
Résumé:Ce livre d'Erri De Luca, écrivain italien contemporain, comporte 18 nouvelles, et démarre par un poème en vers dédié à sa mère, Mamm'Emilia, et indirectement à toutes les mères (" parce qu'être deux commence par elles "). Et ces nouvelles évoquent des thèmes aussi universels que la solitude, l'engagement politique, la foi, la rencontre amoureuse...à travers des histoires faussement banales, et à travers elles, cherchent à mettre en exergue ce qui peut unir les hommes et leur permettre ainsi d'échapper à la solitude. Mais évidemment, la solidarité humaine ne fonctionne pas à tous les coups, parce qu'elle peut aussi se refuser, et on a dans ce livre l'illustration que les hommes savent tout aussi bien s'aimer que se déchirer..." Deux n'est pas le double mais le contraire de un, de sa solitude. Deux est alliance, fil double qui n'est pas cassé.
Durée : 4h. 30min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 13643
Résumé:Quatrième de couverture : Deux récits, Famille et Bourgeoisie, recréent les microclimats de la bourgeoisie italienne des années 60. Une décadence inexorable y affecte en sourdine les relations entre les êtres. Dans un style drôle et faussement naïf, Natalia Ginzburg décrit le délitement des liens familiaux, sur le mode de l'insouciance pour les jeunes générations ou de la résignation pour les plus âgés. Elle capte avec une irrésistible lucidité les fractures intimes entre mari et femme, entre enfants et adultes.Ecrit dans un langage parlé d'une saveur délicieuse, ce livre est une plainte murmurée douce-amère où l'on ne sait ce qui l'emporte du comique ou des larmes.
Durée : 3h. 41min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 14976
Résumé:"C'est le propre des démons et des anges de se présenter comme des étrangers, visiteurs d'un autre monde. Ainsi les éboueurs émergent des brouillards matinaux, leurs traits restent indistinctement indifférenciés : des mines terreuses - les africains du nord -, un peu de moustache, une calotte sur la tête ; ou - ceux d'Afrique noire - avec seulement le bulbe des yeux qui éclaire leur visage perdu dans le noir ; des voix qui superposent au vrombissement étouffé du camion des sons inarticulés pour nos oreilles, des sons qui soulagent lorsqu'ils filtrent dans le sommeil du matin en vous assurant que vous pouvez continuer à dormir encore un peu parce que d'autres sont en train de travailler pour vous. La pyramide sociale continue à brasser ses stratifications ethniques : à Paris, désormais, le travailleur italien est devenu petit patron, l'Espagnol ouvrier qualifié, le Yougoslave maçon, la main d'oeuvre la plus simple est portugaise et quand on en arrive à ceux qui font des terrassements ou balaient les rues, c'est toujours l'Afrique mal décolonisée qui lève ses yeux tristes des pavés de la métropole sans les croiser avec vos regards, comme si une distance impossible à combler nous séparait encore. Et dans votre sommeil, vous sentez que le camion ne broie pas seulement des ordures, mais aussi des vies humaines, des rôles sociaux et des privilèges et qu'il ne s'arrête pas tant qu'il n'a pas fini son tour complet..."
Lu par : Christelle Nicod
Durée : 1h. 47min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 15026
Résumé:A cinquante ans, Donna Amalia en paraît trente. Le secret de son éternelle jeunesse ? Avoir su garder son âme d'enfant, cette faculté de s'émerveiller de tout, d'imprimer à chaque instant légèreté et insouciance. Dans ces quelques nouvelles, l'univers magique de l'enfance, avec ses mystères et ses joies, est décrit avec sensibilité, poésie et talent par l'auteur de La Storia.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 5h. 44min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 39495
Résumé:Acclamé comme véritable chef-d’œuvre, Prophétie, qui ouvre ce recueil, traite des difficultés d’un fils qui accompagne son père tout le long d’une maladie aussi éprouvante qu’incurable. Veronesi nous conduit dans son monde où règnent l’obsession du mal, l’amour, la mort. On saisit les personnages au tournant de leur vie, ou à l’époque de leur maturité tourmentée, hantés par des questions irrésolues aux conséquences parfois dramatiques. Un briquet atterrit dans le moteur d’une voiture, une vieille voix au téléphone veut parler à une inconnue, une simple promenade à Paris se termine par l’inquiétante traversée à pied des Champs-Élysées... Il faut le lire pour le croire. Ce que vivent les protagonistes de ces nouvelles est banal et extraordinaire à la fois, si bien que l’on a envie d’accompagner ces gens ordinaires pour donner un sens à ce qu’ils font. Magistral.
Lu par : Adriana Evequoz
Durée : 10h. 58min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 5526
Résumé:Dans Nouvelles romaines, Moravia se mue en conteur, dans le cadre d'une tradition typiquement italienne, et en conteur uniquement livré au plaisir de raconter. Pacifié, il retrouve une connivence foncière avec le petit peuple de Rome, sa patrie profonde et pittoresque, et le lieu d'un certain bonheur d'être, dans une dolce vita qui n'a rien de fellinien.