Contenu

La nuit de l'attente

Résumé
Dans ce roman de formation, mais aussi de désillusion, l'écrivain brésilien évoque avec nostalgie ses années de jeunesse à Brasilia, marquées par les idéaux de 1968, la liberté sexuelle et la contre-culture. Il décrit une génération animée par le désir d'émancipation et fracassée par la violente répression de la dictature militaire, dans une ville sans mémoire qui s'était rêvée en utopie urbaine.
Mots-clés: Roman HISTORIQUE
Durée: 6h. 17min.
Édition: Arles (Bouches-du-Rhône), Actes Sud, 2021
Numéro du livre: 72623
ISBN: 9782330155926
Collection(s): Lettres latino-américaines

Documents similaires

Durée:3h. 47min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:33697
Résumé: Dans un article récemment paru dans El Pais, Alberto Manguel qualifiait Gonçalo M. Tavares comme étant "l'un des plus ambitieux écrivains de ce siècle". Avec son nouveau roman, intitulé Matteo a perdu son emploi, on ne peut qu'adhérer à ce jugement. Chaque personnage que le lecteur rencontre en fin de chapitre est le protagoniste du suivant, tel un domino qui entrainerait le suivant dans sa chute. Tout commence avec Aaronson, qui a pour habitude de faire son jogging quotidien autour d'un rond-point, et ce dans le même sens giratoire. Lorsqu'un matin il décide de prendre le rond-point à contre-sens, la mort le fauche, écrasé par Ashley qui va alors rencontrer Bauman et ainsi de suite jusqu'à l'apparition de notre héros, le vrai, Matteo, celui qui a perdu son emploi... Le lecteur est introduit dans un univers vertigineux semblable à celui de Lewis Carroll pour être ensuite précipité dans un monde halluciné à la façon d'un William Burroughs. Les thèmes sont multiples, les personnages apparaissent et disparaissent, les surprises sont toujours détonantes et les ambiguïtés sont reines. Cette réflexion sur le monde contemporain démontre non sans humour que la raison s'arrête où la folie commence, que la vie n'est qu'une succession d'épisodes tragicomiques, et que les lois qui nous régissent sont souvent aussi justes qu'absurdes et ironiques. Pour Gonçalo M. Tavares, aucun doute possible, le salut viendra du savoir et de la littérature.
Lu par:Nadine Maugie
Durée:10h. 59min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:30641
Résumé: La photo était là sur l'étagère tout en haut de la bibliothèque de son père. Un groupe d'hommes et de femmes autour d'une table de restaurant et parmi eux ses parents, l'éditorialiste lucide et la comédienne étrangère. Lorsque la CBS lui commande un documentaire revisitant les mythes de la révolution des Oeillets, Ana Maria réalise que tous les acteurs du coup d'Etat qui renverse la dictature se trouvent sur cette photo. En compagnie de deux journalistes aussi jeunes qu'elle, elle les retrouve et, au fil de son enquête, découvre l'effet du passage du temps non seulement sur ces héros, mais aussi sur la société portugaise. Survivants d'un temps oublié, les personnages de la photo essaient de recréer ce qu'a été l'illusion révolutionnaire, et le difficile chemin vers la démocratie. Le regard des jeunes gens sur les protagonistes d'une histoire que personne ne veut plus entendre réécrit cruellement leur épopée. Lídia Jorge s'intéresse à l'espace indéfini qui sépare le récit que l'Histoire dévoile, avec ses vérités difficiles à affronter et la création du mythe, le moment où la vie a été transformée en une construction de l'imaginaire ou de la volonté. Un roman exceptionnel sur la politique et le destin des rêves. Grand prix luso-espagnol d'art et de culture 2014 Prix Vergílio Ferreira 2015.
Durée:8h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:35040
Résumé: L'histoire d'Euridice Gusmao, ça pourrait être la vôtre, ou la mienne. Celle de toutes les femmes à qui on explique qu'elles ne doivent pas trop penser. Et qui choisissent de faire autrement. "Responsable de l'augmentation de 100 % du noyau familial en moins de deux ans, Euridice décida de se désinvestir de l'aspect physique de ses devoirs matrimoniaux. Comme il était impossible de faire entendre raison à Antenor, elle se fit comprendre par les kilos qu'elle accumula. C'est vrai, les kilos parlent, les kilos crient, et exigent - Ne me touche plus jamais. Euridice faisait durer le café du matin jusqu'au petit déjeuner de dix heures, le déjeuner jusqu'au goûter de quatre heures, et le dîner jusqu'au souper de neuf heures. Euridice gagna trois mentons. Constatant qu'elle avait atteint la ligne, cette ligne à partir de laquelle son mari ne s'approcherait plus d'elle, elle adopta à nouveau un rythme alimentaire sain".
Lu par:Manon
Durée:43min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:29707
Résumé: Après la mort de son père, l'auteur est de retour dans la maison de son enfance où chaque recoin lui évoque un souvenir. Il s'était promis de ne pas oublier son père et la meilleure arme contre la mort, c'est la mémoire... Un texte sous la forme d'un long poème en prose plein de tendresse.
Durée:14h. 7min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:29624
Résumé: Dans cet évangile apocryphe, l'auteur retrace la vie privée de Jésus, sous la forme d'un drame romanesque mêlant histoire, mythe et fiction, invitant le lecteur à participer au débat voltairien que se livrent Dieu, le diable et Jésus, chacun d'eux n'étant pas celui que l'on croit.
Durée:9h. 4min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15441
Résumé: Dans un pays sans nom, un événement extraordinaire plonge la population dans l'euphorie: plus personne ne meurt. Mais le temps, lui, poursuit son oeuvre, et l'immortalité, ce rêve de l'homme depuis que le monde est monde, se révèle n'être qu'une éternelle et douloureuse vieillesse. L'allégresse cède la place au désespoir et au chaos : les hôpitaux regorgent de malades en phase terminale, les familles ne peuvent plus faire face à l'agonie sans fin de leurs aînés, les entreprises de pompes funèbres ferment, les compagnies d'assurance sont ruinées, l'État est menacé de faillite et l'Église de disparition, car sans mort il n'y a pas de résurrection et sans résurrection il n'y a pas d'Église. Chacun cherche alors la meilleure façon, ou la pire, de mettre fin au cauchemar de la vie éternelle...
Durée:10h. 56min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:8498
Résumé: « Un adolescent meurt, victime d'une overdose. À son chevet d'hôpital, lors de son agonie, se succèdent son père, sa mère, depuis longtemps séparés, sa tante, le médecin et les infirmières. Depuis son coma, Nuno les observe s'agiter autour de lui. Des souvenirs heureux, et symboliques, traversent son délire, comme lorsque son père l'emmenait faire de la balançoire (...) Comme souvent chez l'auteur, l'histoire dans La mort de Carlos Gardel est racontée tour à tour par chacun des protagonistes, auxquels s'ajoutent d'autres membres de la famille, parents plus éloignés ou domestiques. Tous les récits gravitent autour du grabat du junkie, comme autant de faces kaléidoscopiques d'un même événement. ». (Antoine de Gaudemar, Libération).
Durée:12h. 36min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:8631
Résumé: Ecrit au dernier quart du XIVe siècle, "Le manuel des inquisiteurs" était destiné, à l'origine, aux seuls évêques et inquisiteurs. Voici désormais à la portée de chacun la pratique inquisitoriale imposée par Rome, éditée dès 1503 et rééditée cinq fois, après remise à jour sur ordre du Sénat de l'Inquisition romaine, au cours des XVIe et XVIIe siècles. Marqué du sceau de l'officialité, le Manuel dit le droit, établit la procédure - délation, poursuite, torture, aveu, prison, bûcher - et fournit la réponse papale à tous les problèmes que pouvaient avoir à résoudre les plus redoutables serviteurs de l'ordre catholique.
Lu par:Roger Lador
Durée:15h. 15min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:6659
Résumé: À Lisbonne, deux amis d'enfance se retrouvent face à face : un juge d'instruction et un membre d'une organisation terroriste. Au fil de l'enquête judiciaire, souvenirs et monologues des différents personnages vont alors s'entrelacer, multipliant notes d'humour et situations sordides, visions du passé et complexes réalités du présent. Au rythme d'une prose effrénée et féroce, qui nous mène au coeur d'un Portugal où les rêves de révolution riment avec le sombre fatalisme du fado. António Lobo Antunes brosse une fresque où l'Histoire et les hiérarchies sociales se heurtent aux manipulations du pouvoir.
Durée:6h. 20min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:12045
Résumé: Premier grand texte littéraire écrit en portugais et portant sur la guerre en Angola (à partir de 1960). L'oeuvre est complexe, entremêlant les souvenirs d'une enfance au sein de la bourgeoisie salazariste, la cour désabusée faite à une femme rencontrée dans un bar, la guerre coloniale et la tentation de l'amour. L'auteur est médecin, poète et écrivain. Intérêt littéraire. Accès assez difficile (surtout le début). Roman-monologue.
Durée:14h. 34min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:10100
Résumé: "Une mélopée funèbre et envoûtante" et des visions macabres à la Goya, voilà ce que révèle ce récit à quatre voix, celles de la mère, des deux frères et de la soeur évoquant le passé en désordre, celui de la "guerre sale" du Portugal en Angola.
Durée:12h. 23min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15703
Résumé: Dans 'L' Aveuglement 'José Saramago mettait en scène une ville dont les habitants, soudain frappés de cécité se livre au pillage et au crime. 'La Lucidité' se présente également comme une allégorie, et accuse les formes dévoyés de nos démocraties. A la suite d'élections municipales qui font apparaître 83 % de votes blancs sans aucune abstention, le gouvernement et tous les partis politiques paniquent et, convaincus qu'il s'agit d'une conspiration organisée, choisissent la répression : espionnage, arrestations, état d'urgence. La pagaille s'installe peu à peu jusqu'à ce que soit encerclée par l'armée. Les meneurs sont cherchés mais sans résultat. Le pouvoir organise alors un attentat qu'il met sur le compte des organisations subversives. Lorsqu'une lettre anonyme accuse la femme qui, dans 'L' Aveuglement', avait été la seule à garder la vue, le bouc émissaire est tout trouvé. La presse se déchaîne. Mais le commissaire qui mène l'enquête sur place se rend bien compte que les votes blancs n'ont été que la simple utilisation d'un droit parfaitement démocratique et que tout le reste n'est que manipulation du pouvoir. Sa prise de conscience s'achèvera en tragédie.