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Souvenirs de la guerre révolutionnaire cubaine

Résumé
" Depuis longtemps nous pensions écrire une histoire de notre révolution qui embrasserait ses multiples aspects et facettes. Les chefs de cette épopée ont souvent évoqué - publiquement ou officieusement - leur désir de retracer les différents événements qui l'ont marquée, mais le temps leur fait défaut ; et le souvenir de la lutte insurrectionnelle se dissout au fil des ans dans les brumes du passé sans que les épisodes de cette aventure, qui fait pourtant partie de l'histoire de l'Amérique, soient clairement relatés dans un témoignage écrit. Nous avons donc entrepris de rassembler nos souvenirs personnels des attaques, escarmouches, combats et luttes que nous avons menés. Nous n'avons pas l'intention de reconstituer cette histoire à l'aide de fragments de souvenirs et de quelques notes prises par-ci par-là ; bien au contraire, nous voulons qu'elle soit relatée dans son intégralité par ceux qui l'ont vécue. " Du 2 décembre 1956 au 2 janvier 1959, le peuple cubain a combattu la dictature brutale de Batista. Ces " souvenirs " témoignent d'une guerre populaire qui transforma une nation tout entière autant que le Che lui-même.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 14h. 20min.
Édition: Paris, Mille et une nuits, 2009
Numéro du livre: 71411
ISBN: 9782755500264
CDU: 972.9

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Numéro du livre:22464
Résumé: 1959: à la tête de leurs troupes, trois hommes, Fidel Castro, Camilo Cienfuegos et Huber Matos, ce dernier commandant de la fameuse « colonne 9 », s'emparent de La Havane et prennent le pouvoir à Cuba. Neuf mois plus tard, Castro fait condamner Huber Matos, coupable d'être démocrate, à 20 ans de prison, peine que Matos purgera au jour près. Et la nuit est tombée sont les mémoires du commandant Matos, qu'il publia en 2002. Huber Matos, né en 1918, instituteur idéaliste, raconte d'abord comment il a rejoint la guérilla, en est devenu l'un des chefs, et a conquis, avant la victoire finale, Santiago de Cuba témoignage exceptionnel sur l'homme qu'était alors Castro, témoignage aussi sur la vie clandestine des combattants de la Sierra Maestra, leur organisation, leurs histoires individuelles, amitiés et rivalités, revers et succès, portraits de ses proches camarades: Che Guevara, Raul Castro... Ensuite viennent la rupture avec Castro, et la prison: vingt ans de tortures et humiliations de toutes sortes. Écrit dans une langue simple, directe, la langue d'un instituteur, Et la nuit est tombée est un livre bouleversant, par ce qu'il contient d'horreurs et d'espérances déçues il est aussi un document unique sur l'une des figures majeures de notre temps, Castro, dont Matos nous trace un portrait au quotidien, sans haine, et une exceptionnelle leçon de courage: comment survivre au goulag cubain.
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Résumé: Né en 1906, Klaus Mann, le fils aîné de Thomas Mann, fut un écrivain précoce qui, à dix-huit ans, avait déjà publié une pièce de théâtre et un recueil de nouvelles. Seul ou avec sa soeur Erika, il commença dès ce moment à parcourir le monde- Europe, Asie, Etats-Unis... Mais, très vite, cette vie insouciante et libre de dandy des Années folles - drogue dure, sexe, homosexualité affichée - fut interrompue par la montée du nazisme, auquel il s'opposa résolument dès le début. Ecrivain prometteur encouragé par Cocteau et Gide, il fonda en exil une revue antifasciste à laquelle collaborèrent notamment Einstein, Brecht, Trotski, Pasternak, Roth et Hemingway, et participa, en 1934, à la préparation avec René Crevel du Congrès international pour la défense de la culture. Après avoir été correspondant de guerre en Espagne du côté républicain, il s'installa aux Etats-Unis en 1938, et c'est sous l'uniforme américain qu'il devait revenir dans une Allemagne en ruine. Son oeuvre romanesque - Fuite au nord, Le Volcan, Mephisto - contenait déjà de nombreux fragments autobiographiques. Mais il fallut attendre Le Tournant, qu'il acheva peu avant son suicide à Cannes, en 1949, à l'âge de quarante-deux ans, pour qu'il brosse magistralement la fresque tragique de son temps. La beauté du livre tient à cette étrangeté : c'est l'autobiographie sans confession d'un homme plus attentif aux autres et à son époque qu'à lui-même.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:31355
Résumé: Mais qui est cet immigré clandestin dont on n'arrive pas à déceler ni l'origine ni la langue ? Qui se cache derrière son silence ? Quelle est l'histoire qu'il ne veut pas (ou ne peut pas) raconter ? En deux cents pages inoubliables, Jesús Díaz met en scène l'incroyable destin de Manuel, le plus brillant des chercheurs cubains de l'Institut International de Basses Températures d'Ukraine, et le seul qui refusa de rentrer à Cuba en 1991, au moment de l'effondrement de l'Union Soviétique. Pendant les douze mois vertigineux qui commencent avec le coup d'État contre Michael Gorbatchev et conduisent à l'interdiction du Parti Communiste, il essaie d'échapper à la police de Castro en changeant de pays, de langue et d'identité, mais en restant toujours fidèle à ses rêves. C'est ainsi que son odyssée devient la métaphore d'un monde à la dérive où tout soudain peut arriver : «L'Histoire est une erreur !», lui confie sa maîtresse, Ayinray, la communiste chilienne qui l'accueille dans son appartement moscovite ; «La liberté est proche !», lui annonce d'un air triomphal son ami Sacha, le nationaliste ukrainien ; «Je ne vois rien de bon dans l'avenir, Manuel, rien», lui dit son directeur de recherches, le vieux et sage Derkatchev. Et il ajoute aussitôt : «Il m'arrive de me demander si l'histoire de l'humanité a un sens». En réalité, elle n'en a ni plus ni moins que la vie d'un homme. Après maintes aventures et mésaventures plus rocambolesques les unes que les autres, le destin du jeune prodige devient celui d'un sans-papiers dans l'Europe de la fin du XXe siècle. Mais une surprise attend encore le lecteur dans les dernières pages et elle est de taille : ce roman d'apprentissage, cette histoire à multiples rebondissements, est aussi un chant d'espoir et un appel à la solidarité entre les hommes, peut-être le plus beau témoignage sur notre époque que nous ait laissé Jesús Díaz.
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Genre littéraire:Histoire/géographie
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Résumé: Janvier 1999. Une jeune Cubaine en exil porte plainte contre Fidel Castro pour assassinat et trafic international de stupéfiants. Ileana de la Guardia souhaite que l'homme qui a brisé sa famille soit poursuivi. 13 juillet 1989. Son père, le colonel Tony de la Guardia, ainsi que le général Arnaldo Ochoa, héros de la guerre d'Angola, tombent sous le feu d'un peloton d'exécution. Accusés de trafic de drogue, ils sont victimes d'un procès truqué, préparé par les dignitaires du régime. Du jour au lendemain, une famille de privilégiés se retrouve dans le camp des persécutés. Ileana de la Guardia raconte la surveillance quotidienne, les filatures nocturnes dans La Havane, le face-à-face avec les geôliers, la trahison des amis les plus proches. Elle fait revivre les trente derniers jours de la vie de son père, ses vains efforts pour le sauver, les chantages et les provocations subies jusque dans l'exil. Enfin, elle révèle le véritable parcours de Tony de la Guardia, homme d'action et homme du secret, du trafic d'armes à la contrebande en passant par l'entraînement des guérilleros. Pour faire justice à un père inhumé dans une tombe anonyme, Ileana restitue ses contradictions et sa vérité. Avec les accents bouleversants de courage, d'émotion et de décence d'une femme devenue par la force des choses l'Antigone des Caraïbes.