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Racée

Résumé
Une dénonciation des replis identitaires et de la radicalité à travers l'analyse de mots, notions et expressions qui investissent le langage : souchien, intersectionnalité, diversité, bienveillance inclusive, non-mixité, entre autres. L'auteure y voit un moyen d'imposer ce qui lui apparaît comme une pensée unique et imperméable aux nuances.
Durée: 3h. 26min.
Édition: Paris, Editions de l'Observatoire, 2021
Numéro du livre: 70938
ISBN: 9791032907788
CDU: 301

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Lu par:Nathalie
Durée:4h. 31min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:31572
Résumé: Le philosophe constate que les divisions se multiplient et ne cessent de croître au début du XXIe siècle et cherche des issues, à partir de notions philosophiques classiques et modernes, de faits quotidiens, etc.
Durée:9h. 16min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:69607
Résumé: Une enquête exclusive mondiale sur la résurgence de l'idéologie suprémaciste. " Ce livre décrit la résurgence de l'idéologie blanche, propulsée sur le devant de la scène internationale par ce qui se nomme l'Alt-Right. Le sujet est dur. Le sujet est fort. Ce livre est une enquête : comment saisir sur le vif cette idéologie en gestation, dans une suite de conversations avec ceux et celles qui pensent l'idéologie blanche. Je suis donc allé à la rencontre de protagonistes de l'Alt-Right, je leur ai parlé et je les ai écoutés. Mes interlocuteurs, qui tous - ; sauf un - ; sont des intellectuels, pas des militants qui brandissent des drapeaux dans les rues ou éructent sur le Web, ont été surpris de voir un philosophe, carnet en main, se comporter en investigative reporter. Certains d'entre eux voulurent m'engager dans un débat : je m'y suis refusé. Je ne prends pas parti : j'observe et je questionne. "
Durée:4h. 27min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:75714
Résumé: Mathilde est devenue insomniaque. Puis elle a perdu le sens du toucher. Il y a eu d’autres signes : des feuillets retrouvés à la mort de son grand-père, une vidéo de Leonard Cohen à Jérusalem, le retour de la guerre en Europe. Mathilde est désorientée. Est-ce pour cela qu’elle décide subitement de prendre un avion pour Israël?? Comme si la réponse aux questions qu’elle se pose l’attendait là-bas depuis toujours. De Tel-Aviv à Capharnaüm, puis à Jérusalem, ses rencontres avec des inconnus – et quelques fantômes – ne font qu’approfondir le mystère. Jusqu’au moment où, dans un éclair, la vérité lui apparaît. Prenant l’Histoire à bras-le-corps, Qui-vive est aussi l’itinéraire d’une femme qui cherche à réconcilier son paysage intérieur avec le monde qui l’entoure.
Durée:4h. 38min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:65965
Résumé: Le passage à la fiction romanesque s'inscrit dans une continuité idéologique: le peuple réunionnais pour lequel Gauvin revendique le droit à l'expression identitaire est celui que le romancier met en scène dans Quartier Trois Lettres. Il s'agira donc, tout en confrontant écriture romanesque, dominante normative et revendication identitaire, de s'interroger sur le paradoxe (réel? apparent?) d'une démarche qui fait entendre la voix de la culture créole par le biais de la langue française et de montrer en quoi Quartier Trois Lettres est le roman d'une identité (familiale, culturelle, sociale, politique) qui s'affirme.
Lu par:Manon
Durée:3h. 55min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:30281
Résumé: Comment l'histoire longue de la République française, de ses promesses et de ses impasses, peut-elle aider à comprendre les attentats de janvier 2015 ? Que s'est-il passé, de la décolonisation à la fin des années 1980, quand la France s'est mise à rêver d'une République métissée ? Pourquoi les politiques se sont-ils montrés aussi surpris, dans les années 1990, du retour des religions dans l'espace public ? Comment la question de l'identité nationale a-t-elle resurgi dans le débat public depuis une quinzaine d'années ? Le terrorisme n'est pas un phénomène nouveau en France : depuis les années 1880 et tout au long du XXe siècle, la République a essuyé toutes sortes de contestations et d'attentats. Au cours de son histoire mouvementée, elle a sans cesse dû s'adapter aux mutations de la société française, et entendre ses revendications. Autour d'Emmanuel Laurentin, Emile Chabal, Martine Cohen, Jean-Philippe Dedieu, Gilles Ferragu, Nancy L. Green, Nacira Guénif, Abdellali Hajjat, Arnaud-Dominique Houte, Ivan Jablonka, Gérard Noiriel, Michaël Prazan, Carole Reynaud-Paligot, Karine Salomé, Jean-Louis Schlegel et Benjamin Stora et Thomas Wieder éclairent comment et pourquoi la République nous paraît aujourd'hui si fragile.
Durée:3h. 33min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:36074
Résumé: Une réflexion sur le sens du retour à la tradition qui a lieu depuis quelques décennies dans le monde entier, démêlant les notions d'identité, de mémoire et de racines. Passant de Romulus à Trump, ou de la mémoire privée à la mémoire collective, l'auteur constate que les valeurs d'authenticité de la tradition n'existent pas, que les cultures changent et que les traditions se choisissent. ©Electre 2017
Lu par:Pierre Jeudy
Durée:16h. 23min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:70542
Résumé: "Oui, "qu'est-ce qu'une nation ? " On reprend ici la question posée au XIX ? siècle par Ernest Renan en se plaçant dans une perspective résolument planétaire ; une autre manière de faire de l'histoire globale. Car rien n'y fait : de la Révolution d'Octobre à la Pandémie de 2020 la nation, qu'on disait moribonde ou -pire- dépassée, est plus vivante que jamais. On ne compte plus, à la surface de la terre, les mouvements de "libération nationale", de l'Ecosse à la Catalogne, de la Palestine au Kurdistan. Sans la nation comme clé d'interprétation l'histoire du monde depuis trois siècles serait incompréhensible. Sans elle l'irréductibilité de la Norvège ou de la Suisse, du Brésil ou de l'Afrique du sud resterait opaque. Sans elle le destin des puissances d'aujourd'hui, des Etats-Unis à la Chine, de l'Inde au Japon, devient illisible. Il n'y a rien de plus mondial que le national. On la disait imaginée, voire imaginaire : elle est construite, assurément, mais ni plus ni moins que l'international, le monde ou l'humanité, toutes ces fictions utiles grâce auxquelles -et à cause desquelles- les individus et les sociétés vivent et meurent. Quant à son imaginaire, il touche à l'essentiel, puisqu'il est celui d'une rencontre entre l'identité et la souveraineté : un peuple y devient le Peuple. Voilà pourquoi on a beau "déconstruire" la nation tous les matins, elle se reconstruit tous les soirs. Cette résistibilité aux vieilles prophéties religieuses ou laïques, libérales ou marxistes, méritait l'attention. Méritait un livre". Pascal Ory
Durée:6h. 56min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:70076
Résumé: Léonora Miano n’est pas une Afropéenne (afro-européenne). Ceux qui se définissent ainsi ont grandi en Europe. Marquée par l’Afrique subsaharienne, la sensibilité de l’auteur se distingue de celle des Afropéens. Ceux-ci se sont construits en situation de minorité. Ce qui détermine la perception de soi, complique l’identification et la solidarité entre Afropéens et Subsahariens. La France identifie à l’Afrique tous ses citoyens d’ascendance subsaharienne, privilégiant les natifs de ce continent. Cela ne favorise pas l’ancrage des Afropéens dans leur pays, leur capacité à se sentir responsables de son destin. Pourtant, ceux qui se sont donné un nom – Afropéens – dans lequel Afrique et Europe fusionnent, s’ils sont fidèles aux implications de cette association plus qu’à leur amertume, peuvent incarner un projet de société fraternel, anti-impérialiste et anti-raciste. Dans une France en proie aux crispations identitaires, la perspective afropéenne apparaît encore comme une utopie. De part et d’autre, la tentation du rejet est puissante.
Lu par:Pierre Biner
Durée:10h. 33min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:70141
Résumé: Le déboulonnage des statues au nom de la lutte contre le racisme déconcerte. La violence avec laquelle la détestation des hommes s’affiche au cœur du combat féministe interroge. Que s’est-il donc passé pour que les engagements émancipateurs d’autrefois, les luttes anticoloniales et féministes notamment, opèrent un tel repli sur soi ? Le phénomène d’« assignation identitaire » monte en puissance depuis une vingtaine d’années, au point d’impliquer la société tout entière. En témoignent l’évolution de la notion de genre et les métamorphoses de l’idée de race. Dans les deux cas, des instruments de pensée d’une formidable richesse – issus des œuvres de Sartre, Beauvoir, Lacan, Césaire, Said, Fanon, Foucault, Deleuze ou Derrida – ont été réinterprétés jusqu’à l’outrance afin de conforter les idéaux d’un nouveau conformisme dont on trouve la trace autant chez certains adeptes du transgenrisme queer que du côté des Indigènes de la République et autres mouvements immergés dans la quête d’une politique racisée. Mais parallèlement, la notion d’identité nationale a fait retour dans le discours des polémistes de l’extrême droite française, habités par la terreur du « grand remplacement » de soi par une altérité diabolisée : le migrant, le musulman, mai 68, etc. Ce discours valorise ce que les identitaires de l’autre bord récusent : l’identité blanche, masculine, virile, colonialiste, occidentale. Identité contre identité, donc. Un point commun entre toutes ces dérives : l’essentialisation de la différence et de l’universel. Élisabeth Roudinesco propose, en conclusion, quelques pistes pour échapper à cet enfer.
Lu par:Sonia Imbert
Durée:4h. 49min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:70654
Résumé: Au début du mois d’avril 2011, un homme de 50 ans disparaissait sans laisser de traces, avant qu’on ne retrouve les corps de sa femme, de leurs quatre enfants et de leurs deux chiens enterrés sous la terrasse de leur maison nantaise. Presque dix ans plus tard, les innombrables mystères qui entourent “l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès” font de celle-ci le fait divers français le plus indéchiffrable et discuté de ce début de millénaire. Ce récit, paru à l’été 2020 en deux volets dans le magazine Society après quatre ans d’enquête, est le plus détaillé jamais publié sur l’affaire. Pierre Boisson, Maxime Chamoux, Sylvain Gouverneur et Thibault Raisse sont journalistes pour le magazine Society.
Durée:8h. 55min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:69930
Résumé: En trente ans de carrière, l'auteur a servi quatre présidents de la République, de Chirac à Macron. Dans un récit mêlant anecdotes et analyses, il éclaire la face cachée de la vie politique, des budgets bouclés dans un ascenseur à l'ambiance des conseils des ministres. Son témoignage décrypte le fonctionnement secret de l'Etat et la façon dont se déroulent les alternances politiques.
Durée:6h. 41min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:69345
Résumé: Elle a le verbe haut et les convictions chevillées au corps. Linda Kebbab, 38 ans, gardienne de la paix et syndicaliste à Force Ouvrière, se bat dans les médias et face aux énarques de sa hiérarchie pour défendre sa corporation : cette police dénigrée, à bout de souffle et en perte de repères. Au fil des pages, cette « gardienne de la paix et de la révolte » nous emmène au cœur de son quotidien : son travail sur des propositions de loi, son écoute et son soutien auprès de collègues épuisés, son combat syndical… Et ses coups de gueule sur le ring des plateaux télé, notamment pendant la crise des gilets jaunes. Une crise sur laquelle elle revient, accusant sa hiérarchie de s’être retranchée derrière les policiers, lesquels ont pris de plein fouet une colère citoyenne… qu’ils partagent le plus souvent. Au « devoir de réserve », Linda Kebbab préfère les mots « vérité » ou « bien public », mettant au-dessus de tout cette mission de protection qui, pour elle, devrait être celle de la police. Elle revient aussi sur son parcours et brosse le portrait d’une jeune femme née de parents algériens, analphabètes, qui a grandi dans les cités de Vaulx-en-Velin et a perdu très tôt sa famille. Un livre à la fois militant et personnel, touchant, énergique – nécessaire.