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L'inespérée

Résumé
Christian Bobin nous livre ici onze textes sur les sentiments tels que l'amour, l'amitié, la vie mais aussi son profond mépris de la société et surtout de la télévision qui vient gâcher la pureté dont Bobin nous avoue être "fou".
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 2h. 24min.
Édition: Paris, Gallimard, 1994
Numéro du livre: 7077
ISBN: 9782070736539

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Durée:19min.
Genre littéraire:Poésie
Numéro du livre:12247
Résumé: "Aujourd'hui les gens sont occupés à tuer Dieu. C'est une occupation à plein temps". Une réflexion sur l'amour et la foi.
Durée:1h. 8min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:19725
Résumé: Antonin Artaud, c'est l'impossible que vous exigiez. Il vous revenait de droit, du très haut droit de votre naissance sur la terre peinte en or. Vous cherchiez la vie innocente, la vie au sang de neige, et votre voix, pour l'appeler, était celle d'un enfant de cinq ans, perdu sous l'orage. L'homme du désastre, c'est Antonin Artaud, à qui est adressée cette longue lettre que Bobin écrit avec cette trompeuse douceur qu'on lui connaît et d'où découle une méditation sur l'enfance, l'innocence, la précarité de l'existence.
Durée:1h. 15min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:36724
Résumé: « Ma vie n’est rien qu’écrire. Le panda mange de l’eucalyptus, moi de l’encre. » Pour la première fois, Christian Bobin livre un texte entièrement composé de lettres. Rares et précieuses, elles sont adressées tour à tour à sa mère, à un bol, à un nuage, à un ami, à une sonate. Sous l’ombre de Ryokan, moine japonais du XIXe siècle, l’auteur compose une célébration du simple et du quotidien. La lettre est ici le lieu de l’intime, l’écrin des choses vues et aimées. Elle célèbre le miracle d’exister. Et d’une page à l’autre, nous invite au recueillement et à la méditation. « J’ai interrogé les livres et je leur ai demandé quel était le sens de la vie, mais ils n’ont pas répondu. J’ai frappé aux portes du silence, de la musique, et même de la mort, mais personne n’a ouvert. Alors j’ai cessé de demander. J’ai aimé les livres pour ce qu’ils étaient, des blocs de paix, des respirations si lentes qu’on les entend à peine. »
Lu par:Claude Fissé
Durée:2h. 25min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:8931
Résumé: " Tu dis n'importe quoi, c'est tellement agréable, d'ailleurs n'importe quoi, ce n'est jamais n'importe quoi : tu es là, tu passes d'une chambre à l'autre, tu parles toute seule, et voilà ce que tu entends quand tu parles toute seule, de la chambre rouge à la chambre jaune, dans le passage : hier j'étais heureuse. Aujourd'hui je suis amoureuse, et ce n'est pas pareil. Et c'est même tout le contraire. "
Durée:1h. 49min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:15604
Résumé: Quatrième de couverture : "Je m'égare un peu, ce livre ressemble de plus en plus à ce que ma mère me disait en me voyant sortir, mal coiffé : tu ressembles à l'orage. Ce livre ressemble à l'orage mais, somme toute, une promenade sous la pluie n'est jamais mauvaise, la joie y vient avec la peur."
Durée:2h. 6min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15252
Résumé: Derrière la porte fermée à clé de sa chambre, Emily écrit des textes dont la grâce saccadée n'a d'égale que celle des proses cristallines de Rimbaud. Comme une couturière céleste, elle regroupe ses poèmes par paquets de vingt, puis elle les coud et les ressemble en cahiers qu'elle enterre dans un tiroir. 'Disparaître est un mieux'. A la même époque où elle revête sa robe blanche, Rimbaud, avec la négligence furieuse de la jeunesse, abandonne son livre féerique dans la cave d'un imprimeur et fuit vers l'Orient hébété. Sous le soleil clouté d'Arabie et dans la chambre interdite d'Amherst, les deux ascétiques amants de la beauté travaillent à se faire oublier.
Durée:2h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:10154
Résumé: Albe est une petite fille de deux mois. Son père peint, mais cela ne rapporte pas, alors il vend des assurances vies. Sa mère lit des manuscrits et « elle est l'air que l'on mange et le silence qu'on respire ». Et puis il y a les amis, « Ceux qui restent à la maison pour un soir, pour quinze ans. » A quatre ans, Albe est de temps à autre gardée par Guillaume : « Il suffit de l'entendre parler - de n'importe quoi - pour comprendre : dans sa voix, cet écho d'une terre disparue, cette violente nostalgie d'un pays natal. » Un jour le père ne peint plus. Il ne parle plus, il devient irritable et les soirées deviennent infernales. Albe regarde ses parents « qui ne savent plus se parler sans se tuer. Elle crie : vous n'êtes plus mes parents. Vous avez tué mes parents et vous avez pris leur place. Je vous hais. »
Durée:3h. 16min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:7874
Résumé: C'est le portrait de Lucie, de 2 à 27 ans, petite "elfe" qui court sa vie et ne tient pas en place, qui refuse les carcans, carcans de la société, carcans de l'amour. Elle est capable de tout laisser tomber, (parents, mari, amant, métier...) d'un seul coup, pour deux jours ou pour la vie, pour se trouver ou se retrouver en elle-même, dans la solitude, ou à la rigueur avec celui qu'elle appelle "le gros" (J.S. Bach) qu'elle écoute tellement souvent. Née dans un cirque, elle sera figurante au cinéma, après un court mariage, avant de commencer à écrire.
Durée:4h. 1min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:17691
Résumé: Paroles réveillées et recueillies par Lydie Dattas. Transcriptions d'entretiens avec le romancier Bobin, les questions ont été supprimées seules restent les paroles de l'auteur. Il évoque son travail d'écriture, son enfance, ses premières lectures, son goût pour les livres, la poésie, la solitude et la contemplation.
Durée:1h. 31min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:22135
Résumé: Les oeuvres de Christian Bobin sonnent souvent comme des prières. Encensé par un large public d'inconditionnels, fustigé par quelques farouches détracteurs, le caractère quasi religieux de cette prose limpide, aérienne, s'épanouit librement dans La plus que vive. Oraison funèbre, "tombeau" à la manière des poètes de la Renaissance, on n'y trouve pourtant nulle trace de ténèbres : Bobin chante son amie morte tel un rossignol, à pleine gorge et en plein soleil. Il fouille ébloui les sources de son amour, scrute l'éclat transparent de la mort, en effleure la vitre infranchissable - du bout des doigts toujours, du bout des lèvres. Avec une grâce, une sincérité détachées de tout effet, il crée un texte fort, tout de blancheur et de neige, comme une page déchirée, vibrante de lumière.
Durée:1h. 32min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:13926
Résumé: J'ai été seul pendant deux mille ans - le temps de l'enfance. De cette solitude, personne n'est responsable. Je buvais du silence, je mangeais du ciel bleu. J'attendais. Entre le monde et moi il y avait un rempart sur lequel un ange montait la garde, tenant dans sa main gauche une fleur d'hortensia - une sorte de boule de neige bleue. Peut-on imaginer cela ? C. B.
Durée:2h. 56min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Il raconte la passion religieuse et idolâtre d'un théologien pour une parfumeuse, qui s'immisce dans l'univers cloîtré de ce biographe des saints par le simple pouvoir de son nom, "parfait, synthèse de tous les noms rêvés": Louise Amour. Un détail minuscule, mais en immenses majuscules, qui fait basculer la vie du narrateur et évince une à une ses convictions les plus pieuses. Créatrice d'un nouveau parfum, "Madone", Louise Amour souhaite utiliser une citation extraite de l'un des livres du narrateur pour en faire la promotion: "Un parfum de rose fait le fond de cette vie." Bien entendu, le narrateur compte refuser, par principe... Louise Amour lui écrit une lettre. Cette lettre conduit à une rencontre. Cette rencontre bouleverse l'ordre des choses. L'auteur de mystiques devient incapable de dire non. Derrière le nom de Louise Amour, dont il est immédiatement tombé amoureux, il découvre un sourire, fatal, qui achève de le séduire. Le jeune théologien abandonne Dieu, le ciel, sa cage de papier et ses souvenirs d'enfance, pour consacrer chacune de ses pensées, chacun de ses écrits, à celle à laquelle il voue un culte sans limite. Il se dédie corps et âme à sa nouvelle religion. Pour le meilleur... et pour le pire.