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Perdre le corps

Résumé
Jean Adodo, togolais, homme mûr qui revient de Suisse où il a vécu une trentaine d'années, propose donc au jeune Maxwell Sitti de séduire une certaine Minna contre rétribution conséquente. Agent immobilier, Maxwell peine à gagner sa vie dans une Lomé de magouilles et de vices, et il est prêt à refuser ce contrat insensé. Mais quand il rencontre la belle Minna dans le pressing où elle travaille, il tombe amoureux - éperdument. Maxwell apprend peu à peu que Jean et Minna, en réalité, se connaissent à peine de vue... Mais alors, que signifie ce que Jean Adodo lui demande de faire, et si largement rémunéré ? Quelle intention se cache derrière cette mise en scène périlleuse ? Qui est Jean Adodo, au juste ?... Une bien étrange mission au fil de l'amour, de l'amitié, à corps perdu.
Durée: 7h. 10min.
Édition: Paris, Gallimard, 2021
Numéro du livre: 70113
ISBN: 9782072891793
Collection(s): Continents noirs

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Durée:3h. 26min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:28702
Résumé: Se souvenir de tout, et de la mère avant tout, qui, dans sa nostalgie d'exilée, pare la rivière Rukarara de toutes les merveilles de la légende. Et se souvenir des histoires que murmurent les collines : pourquoi Viviane, même nue, porte-t-elle autour de la taille une cordelette où s'accroche un minuscule morceau de bois ? Et puis, entre la Bible et les aventures de Titicarabi, y a-t-il d'autres livres ? La narratrice ne le croit pas... Et le règne d'un roi peut-il nous être conté par une vache ? Et si l'on chasse de la colline celle sur qui s'accumulent les malheurs, chassera-t-on grâce à ce bouc émissaire le Malheur inhérent à la condition humaine ? Mais Cyprien le Pygmée, rejeté de presque tous, aura, lui, un fier destin. Ces histoires s'enchâssent avec maestria comme les tesselles d'une mosaïque.
Lu par:Madiana Roy
Durée:8h. 17min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:18766
Résumé: Au Rwanda, un lycée de jeunes filles perché sur la crête Congo-Nil, à 2 500 mètres d'altitude, près des sources du grand fleuve égyptien. Les familles espèrent que dans ce havre religieusement baptisé Notre-Dame du Nil, isolé, d'accès difficile, loin des tentations de la capitale, leurs filles parviendront vierges au mariage négocié pour elles dans l'intérêt du lignage. Les transgressions menacent au coeur de cette puissante et belle nature où par ailleurs un rigoureux quota " ethnique " limite à 10 % le nombre des élèves tutsi. Sur le même sommet montagneux, dans une plantation à demi abandonnée, un " vieux Blanc ", peintre et anthropologue excentrique, assure que les Tutsi descendent des pharaons noirs de Méroé. Avec passion, il peint à fresques les lycéennes dont les traits rappellent ceux de la déesse Isis et d'insoumises reines de Candace sculptées sur les stèles, au bord du Nil, il y a trois millénaires. Non sans risques pour la jeune vie de l'héroïne, et pour bien d'autres filles Prélude exemplaire au génocide rwandais, le huis clos où doivent vivre ces lycéennes bientôt encerclées par les nervis du pouvoir hutu, les amitiés, les désirs et les haines, les luttes politiques, les complots, les incitations aux meurtres raciaux, les persécutions sournoises puis ouvertes, les rêves et les désillusions, les espoirs de survie, fonctionne comme un microcosme existentiel fascinant de vérité, décrit d'une écriture directe et sans faille. Scholastique Mukasonga, rescapée du massacre des Tutsi, nous donne ici son premier roman, où des jeunes filles à mains nues tentent d'échapper à l'Histoire monstrueuse qui a décimé sa propre famille.
Lu par:Madiana Roy
Durée:7h. 21min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:17893
Résumé: 13 histoires composent Très bonnes nouvelles du Bénin. Le titre donne le ton, Jacques Dalodé, dont c'est le premier livre, donne dans l'ironie plutôt que dans la méchanceté et, s'il lui arrive d'égratigner l'administration béninoise, de dénoncer le système des pots-de-vin où d'évoquer les pratiques occultes qui ont toujours cours, surtout à la campagne, il le fait avec un sourire en coin, comme s'il s'agissait d'une composante intégrante du mode de vie béninois. Il ne cède pas non plus à la tentation de mitonner des récits au style exotique et les amoureux de la littérature africaine trouveront peut-être son écriture un peu froide, trop occidentalisée. Dalodé vivant depuis pas mal d'années en France, ceci explique facilement cela...
Durée:3h. 46min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:19665
Résumé: L'Iguifou («igifu» selon la graphie rwandaise), c'est le ventre insatiable, la faim, qui tenaille les déplacés tutsi de Nyamata en proie à la famine et conduit Colomba aux portes lumineuses de la mort... Mais à Nyamata, il y a aussi la peur qui accompagne les enfants jusque sur les bancs de l'école et qui, bien loin du Rwanda, s'attache encore aux pas de l'exilée comme une ombre maléfique... Kalisa, lui, conduit ses fantômes de vaches dans les prairies du souvenir et des regrets, là où autrefois les bergers poètes célébraient la gloire des généreux mammifères... Or, en ces temps de malheur, il n'y avait pas de plus grand malheur pour une jeune fille tutsi que d'être belle, c'est sa beauté qui vouera Helena à son tragique destin... Après le génocide, ne reste que la quête du deuil impossible, deuil désiré et refusé, car c'est auprès des morts qu'il faut puiser la force de survivre. L'écriture sereine de Scholastique Mukasonga, empreinte de poésie et d'humour, gravite inlassablement autour de l'indicible, l'astre noir du génocide.
Lu par:Claude Fissé
Durée:4h. 45min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:19666
Résumé: «Quiconque visite le Rwanda est saisi par la beauté de son paysage, mais il est aussi effaré par la violence de son histoire postcoloniale. Tout se passe comme si le bien et le mal irrémédiablement inséparables avaient scellé sous ses mille et une collines un pacte d'amitié. Il y a d'un côté les collines ; il y a, de l'autre, le million de crânes qui les jonchent. Mais ce qui prédomine, dans ce récit, c'est le remords des survivants, qui se traduit par les multiples cauchemars de l'auteur. D'où ce désir manifeste de donner aux disparus une digne sépulture de mots à la fois pour apaiser les vivants et sanctifier les morts. Avec Inyenzi, Scholastique Mukasonga a écrit un récit autobiographique précieux, un document qui nous éclaire de l'intérieur sur le Rwanda postcolonial, un livre que je rangerais à côté du Suicide d'une république de Peter Gay : l'un et l'autre nous montrent à partir d'une succession de faits pourquoi le génocide était hélas, trois fois hélas, inévitable.» Boniface Mongo-Mboussa.
Durée:5h. 8min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:37136
Résumé: L'enfant n'était pas encore née, mais Io-Anna s'était tatoué son prénom futur dans le bas du dos : Joyce. Et Grace, la belle-mère, devineresse, enchanteresse et guérisseuse, avait été visitée par une vision prometteuse. " Confiance est le chemin de ce qui échappe au malheur. " Cette parole, Io-Anna l'a laissée en dépôt auprès de Grace afin qu'elle soit transmise plus tard à Joyce. Car elle ne sait pas si elle aura le cœur à lui dire, elle-même, ce qu'elle a eu pourtant le cœur à vivre : comment, pour échapper à un ordre patriarcal honni, elle s'est enfuie sur un vélo, à travers la boue des marais, avec Sunday le colporteur qui deviendra plus tard le père de l'enfant ; comment la petite Joyce leur est arrivée, inanimée, sur un radeau flottant. " Il faut se mettre à trois pour faire un enfant ", dit Grace, " le mâle, la femelle et l'Invisible. " Au pied de l'acacia, l'arbre de l'innocence, un magnifique hymne au courage de vivre, porté par trois générations de femmes en révolte dans l'Afrique d'aujourd'hui.
Durée:4h. 45min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Dans une langue vive et fluide, riche et imagée, directe, Djibril, le jeune héros de ce roman poignant de bout en bout, raconte son amour contrarié pour la belle Hilwa, en plein cœur des meurtrières années 1980 au Tchad.
Lu par:Madiana Roy
Durée:12h. 8min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Nul ne s’aventure sans appréhension à Sangomar, ce bout de terre inhabitée où, dans la tradition animiste sérère, se rassemblent les djinns et les âmes des défunts. Sur l’île voisine, la jeune Coumba entame un long veuvage, recluse chez sa belle-mère. Elle vient de perdre son mari dans le naufrage du Joola, en 2002, au large du Sénégal.Dès la nuit tombée, après le cortège des prières rituelles et des visites obligées, Coumba peut enfin faire face à son chagrin, consigner les souvenirs heureux, invoquer les morts. Alors, sa chambre s’ouvre grand aux veilleurs de Sangomar, esprits des ancêtres et des naufragés qui lui racontent leur destin et la mèneront à la rencontre de son « immortel aimé ». Un grand roman de liberté et d’amour fou, porté par le souffle ensorcelant de Fatou Diome.
Durée:5h. 58min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:72523
Résumé: Liwa Ekimakingaï a passé son enfance et continue d'habiter chez sa grand-mère, Mâ Lembé, car sa mère, Albertine, est morte en lui donnant la vie. Il est employé comme cuisinier à l'hôtel Victory Palace de Pointe-Noire. Et il attend de rencontrer l'amour. Un soir de 15 août où l'on fête l'indépendance du pays, il réunit ses plus beaux atours à peine achetés l'après-midi, et assez extravagants, pour aller en boîte. Au bord de la piste de danse, la belle Adeline semble inatteignable. Pourtant, elle accepte ses avances, sans toutefois se compromettre. Elle signera sa fin.
Durée:8min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:23983
Résumé: Tous les enfants d'Afrique raffolent des gnioules, ces petites noix de palmiers qui renferment une délicieuse petite amande. Daiabou Ndao, elle, en abusait. Jour et nuit, elle cassait inlassablement ses gnioules ! Une nuit qu'elle était seule à se régaler dans la cour de sa maison, on entendit un lion rugir au loin. Mais Diabou Ndao n'avait pas du tout l'intention de bouger...
Durée:5h. 37min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: L'histoire de Petit Piment, un jeune orphelin de Pointe-Noire, au Congo, effectuant sa scolarité dans une institution d'accueil catholique. Il profite de la révolution socialiste pour s'évader. Adolescent, il commet toutes sortes de larcins puis trouve refuge auprès de Maman Fiat 500, tenancière de maison close, et de ses dix filles. .
Lu par:Manon
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: «Je m'appelle Apollinaire, j'ai soixante-dix ans, un diabète, du cholestérol, et je fais de l'hypertension. Ce tableau clinique généreux pourrait surprendre, si je ne m'empressais d'ajouter qu'il ne m'empêche pas aussi de m'offrir, de temps à autre, quelques plaisirs, ceux-là même qu'un vieillard sous les tropiques ne se refuse pas, même avec un risque d'AVC suspendu au-dessus de sa tête. Je ne sais ce qui me pousse à l'avouer, sinon le désir de nouer un pacte de vérité dès l'entrée de ce récit qui couvre trois journées de ma vie.»Pendant trois jours, Apollinaire cherche à comprendre l'affaire la plus emblématique qu'il ait perdue. Son client, KA, avait été accusé d'un crime atroce. Il avait pris les proportions de la légende : KA était devenu le criminel le plus honni, le plus médiatisé du jeune Etat de Tibrava. Le pays tout juste indépendant, mené d'une main de fer par un dictateur soucieux de l'ordre publique, avait rendu un jugement sans appel. KA avait été condamné à mort sans qu'Apollinaire ne puisse rien tenter. Trop jeune, trop inexpérimenté, commis d'office, un peu lâche aussi, il n'avait pas su comprendre le crime et la sentence. Apollinaire ne veut pas prendre sa retraite sans comprendre ce crime qui le hante. Il s'engage alors sur un chemin tortueux. Il cherche la Justice. Il cherche surtout le souvenir du jeune avocat qu'il était et qui n'avait pas pu ou pas voulu se battre pour elle. Le portrait d'un homme seul et d'un pays qui joue avec les mots, les mythes et les légendes.