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Quand vos nuits se morcellent: lettre à Ferdinand Hodler

Résumé
En vingt-sept brefs chapitres, cette lettre au peintre suisse Ferdinand Hodler exprime la fascination qu’exercent les toiles du grand artiste sur l’auteur, en particulier celles qu’Hodler a peintes de l’agonie de Valentine, son grand amour. C’est aussi un texte d’hommage à la femme. Pour de Roulet, Valentine a joué un rôle crucial dans l’art de Hodler, c’est elle qui a su libérer sa peinture. Lorsqu’ils se rencontrent, Hodler a soixante ans, est un peintre reconnu, sollicité, fêté, mais Valentine révèle en lui une énergie et une liberté exceptionnelles qui lui permettent d’entrer en contact avec son génie singulier. A l’occasion du centenaire de la mort du peintre, Daniel de Roulet imagine l’amour entre ces deux figures en jouant avec les archives. Le lecteur, à la suite de l’auteur, tombe amoureux du peintre, de sa maîtresse et de sa peinture.
Durée: 2h. 58min.
Édition: Genève, Ed. Zoé, 2018
Numéro du livre: 36892
ISBN: 9782889275564

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Lu par:Olivier Rumpf
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Résumé: " Les lettres de Madame de Charrière sont tout simplement une petite perle. Elle avait peu compté sur l'amour, elle n'avait pas désiré la gloire ; mais, lors même que la raison fait bon marché des chimères, la sensibilité sevrée se retrouve là-dessous et n'y perd rien. A défaut de passion proprement dite, un pathétique discret et doucement profond s'y mêle à la vérité railleuse, au ton naïf des personnages, à la vie familière et de petite ville, prise sur le fait. Quelque chose du détail hollandais ; mais sans l'application ni la minutie, et avec une rapidité bien française. " Sainte - Beuve.
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Résumé: Caché dans le corbillard qui le conduit de Chinon à Paris pour y tenter l'opération qui seule peut le sauver de l'ulcère à l'estomac dont il souffre depuis des années, le peintre Chaïm Soutine, durant les 24 heures que va durer le trajet, se remémore, en un flux d'images parfois délirantes provoquées par la morphine, toute son existence. A demi fictif, à demi historique, le roman relate ainsi les divers épisodes de la vie de Soutine, depuis qu'il a choisi d'enfreindre l'interdit qui frappait les images dans le shtetl de son enfance : le rêve de devenir un grand peintre, poursuivi de Vilnius à Paris, alors capitale mondiale de l'art ; les années de bohème à Montparnasse et l'amitié improbable avec Modigliani ; le succès soudain, avec la rencontre du Dr Barnes, son mécène américain. Mais ces années dorées qu'accompagnent les deux figures féminines, Gerda Groth et Marie- Berthe Aurenche, prennent brutalement fin avec la guerre et ses persécutions, qui l'ont contraint à fuir Paris malgré sa maladie et, finalement, au stratagème de ce dernier voyage et à tous ces détours pour échapper aux griffes de l'occupant. Dans son délire, Soutine, qui croit que seul le lait peut le guérir de son ulcère, s'imagine avoir été conduit dans un paradis blanc, à la fois hôpital et prison, où il rencontre un mystérieux Dr Bog, qui lui promet la guérison s'il renonce à la couleur... Le roman de cette existence tourmentée, écrit dans un style qui parvient à donner un équivalent de la fièvre qui anime les coups de pinceau du peintre, nous parle avec force de l'enfance et de l'exil, de la maladie et la douleur, de l'impuissance des mots et du pouvoir bouleversant de la couleur et de l'image.
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Genre littéraire:Roman historique/biographique
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Lu par:Simone Chaix
Durée:4h. 20min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:5685
Résumé: Paris, janvier 1782. Charlotte, dix-sept ans, guette l'arrivée de l'époux que lui destine son père : le peintre Louis David, trente-quatre ans, déjà célèbre. Enfin la porte s'ouvre. Le coeur de Charlotte se dérobe : l'homme est défiguré, une cicatrice hideuse lui déforme la bouche ! Non, jamais elle ne l'épousera ! Cependant, le mariage a lieu le 16 mai 1782. Et peu à peu, Charlotte apprend à découvrir, à aimer cet époux qui lui faisait peur, cet artiste orgueilleux et génial. Emporté par les événements, le couple traverse les tempêtes de la monarchie puis de la Révolution... Excessif, prêt à tous les compromis, Louis David est constamment sur la brèche. Plus raisonnable, Charlotte voudrait le sauver des périls vers lesquels il court, la tête en feu. Mais contre la démesure, le goût des honneurs, la passion du pouvoir, que peut l'amour d'une femme ?
Durée:2h. 5min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
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Résumé: Dans les années 1970, la Suisse aussi est confrontée à un mouvement autonomiste et séparatiste. Manifestations, occupations d'ambassades, attentats, Front de Libération Jurassien, la situation dégénère entre les francophones du Nord et les alémaniques du Sud. Craignant une guerre civile, le gouvernement fédéral cherche une issue honorable, un compromis helvétique. Mais entre septembre 1977 et mars 1978, trois cadavres et un enlèvement viennent troubler la sérénité du pays et mettent en danger la solution négociée de l'affaire jurassienne. Pour tâcher de comprendre ces faits véridiques, Daniel de Roulet a imaginé un enquêteur en la personne d'un journaliste mythique du XXe siècle, Niklaus Meienberg.
Durée:3h. 16min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
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Résumé: La Révolution française ne se limite pas à la prise de la Bastille et à la fuite du roi. Dès 1782, une révolution genevoise inspirée par Rousseau avait chassé les aristocrates. Plus tard, les mercenaires suisses au service du roi se sont révoltés contre leurs commandants. Durement châtiés et envoyés au bagne de Brest, ils ont été libérés par l'Assemblée nationale française et sont devenus de véritables héros populaires. Ce sont eux qui dans toute la France révolutionnaire ont popularisé le port du bonnet rouge, celui-là même que Louis XVI avait enfilé pour tenter de calmer les sans-culottes. Après les Dix petites anarchistes où Daniel de Roulet s'intéressait déjà à cette Suisse d'en bas peu présente dans la littérature et l'histoire nationales, il raconte cette fois le destin des mercenaires confédérés au service des rois et princes de l'Europe. Ils ont été deux millions sur la période et un quart d'entre eux ne sont jamais revenus, parce qu'ils étaient blessés, déserteurs ou morts. L'histoire des aristocrates helvétiques qui les enrôlaient est bien documentée, mais celle de la piétaille ne l'est pas. Ceux qui se révoltaient parce qu'ils avaient été grugés étaient sévèrement punis, souvent au mépris de la justice. C'est de leurs souffrances et de leur héroïsme que parle ce texte. Le bonnet rouge est écrit en prose coupée, ce qui lui donne une forme parfaitement adaptée à la concision du propos.