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Adieu Oran

Résumé
Ambiance glaçante sous le soleil algérien. Disparitions d’enfants, cadavres parmi les membres de la communauté chinoise installée à Oran… Il se passe des choses étranges dans les bidonvilles qui entourent la ville, sans parler du traitement inhumain réservé aux migrants et du système de plus en plus corrompu et étouffant. Le commissaire Fadil ne peut pas reculer, il le doit à ces enfants que le monde a choisi d’oublier. Mais sa sécurité et celle de ceux qu’il aime n’est bientôt plus assurée. Une enquête violente, portrait sans concession d’une société agonisante?: Ahmed Tiab se révèle à la fois magistral et cruel.
Genre littéraire: Policier/épouvante
Mots-clés: Roman POLICIER
Durée: 8h. 6min.
Édition: La Tour-d'Aigue (Vaucluse), Ed. de l'Aube, 2019
Numéro du livre: 67785
ISBN: 9782815931915
Collection(s): L'Aube noire

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Durée : 3h. 55min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31557
Résumé:Daniel Benyacoub Laurriat tente de dire pourquoi il n'a pas voulu enterrer son père, mort à Paris durant la canicule de l'été 2003. Les pans de son histoire vont se soulever doucement, progressivement, au fil d'un récit dont le rythme restitue le ressac permanent d'une mémoire qui se confond avec celle d'un pays encore exsangue, l'Algérie. Daniel est d'origine juive. Sa famille fait partie de ceux qui sont restés en Algérie après l'Indépendance. Son père, Joseph, a longtemps conseillé l'armée algérienne avant de tout quitter pour suivre sa maîtresse, laissant son épouse, Sylvia, et son jeune fils de dix ans en Algérie. Les souvenirs d'enfance, parfois douloureux, parfois lumineux, se mêlent et répondent à la vie du narrateur, aujourd'hui adulte porté dans Paris au gré de ses promenades et de ses rencontres. Virginie, Laurent, Amine, Adriana et tant d'autres : par petites touches, tous redonnent doucement couleur et vie à l'existence de cet homme solitaire et contemplatif, absent de lui-même.
Lu par : Isabelle Perbost
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:En 1954, Mohammed Dib publie L’incendie, un texte qui deviendra un classique de la littérature francophone du Maghreb. Ce roman, qui fait partie de la trilogie inaugurée par La grande maison (1952) et clôturée par Le métier à tisser (1957), prolonge et complète le programme de l’auteur. Le lecteur retrouve ainsi le personnage d’Omar, jeune garçon de Tlemcen qui est témoin des bouleversements que connaît la société algérienne pendant les années 1930. En ce sens, le fil narratologique incarné par cet enfant transmet une idée de progression chronologique entre les deux premiers volumes de la trilogie qui dépasse clairement la simple mention des repères temporels historiques. C’est une impression de vécu qui ressort, à partir de la présence en filigrane d’Omar, comme si le lecteur pouvait participer aux expériences initiatiques du garçon. Cependant, la cohérence de la trilogie ne vient pas uniquement de ce choix narratologique de l’auteur. Il est aussi question dans ce texte d’un engagement politique consacré à la mise en lumière des souffrances du peuple algérien pendant ces années passées sous la colonisation française. À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, la tension entre les colons français et le peuple algérien ne cesse de s’intensifier et l’auteur choisit de focaliser son regard sur le milieu rural, où les propriétaires terriens, les cultivateurs et les fellahs s’affrontent. Cette décision participe au projet de montrer l’évolution politique et sociale de l’Algérie : « La grève des fellahs venait d’éclater. Arraché à soi, à son inertie, et entraîné tout d’abord très lentement, au sortir d’un long et lourd sommeil, le pays avança dans la vie. »[1]. La protestation des ouvriers agricoles face à la misère dans laquelle l’exploitation des colons les a submergés devient un élan dans la lutte du peuple pour sortir de l’oppression. L’incendie qui donne le titre au roman évoque aussi bien l’événement qui marque cet été 1939 dans Bni Boublen que la révolte qui commence à se développer dans les esprits des paysans algériens.