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Pourquoi il ne faut plus dire je t'aime: dialogue avec Nicolas Truong

Résumé
Le philosophe et le journaliste abordent le sujet de l'amour en mettant en garde contre le désir de possession que ce sentiment peut provoquer, en tant qu'il peut réduire l'autre à un objet. Ils proposent dès lors de penser la relation comme un échange intime.
Durée: 50min.
Édition: La Tour-d'Aigue (Vaucluse), Ed. de l'Aube, 2019
Numéro du livre: 66509
ISBN: 9782815933889
Collection(s): Le monde des idées,
CDU: 100

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Durée:4h. 13min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:14734
Résumé: Le secret est, de nos jours, porteur d'une aura maléfique. La transparence est devenue une exigence universelle. On traque désormais sans relâche le secret, qui doit être révélé, exhibé, éliminé. Chasse au secret de famille, médiatisation des affaires publiques ou privées : il faudrait tout dire au nom de l'intérêt individuel ou collectif. Le "droit de savoir" est partout, remettant en cause jusqu'à l'anonymat qui s'attache au don d'organe, de gamètes, à la naissance sous X. Cette tyrannie de la transparence fait voler en éclats les barrières propres à l'intime : plus question de dissimuler sa souffrance ou même ses pensées. La parole intime est devenue publique, parée de vertus thérapeutiques. Ainsi parents et enfants sont-ils sommés de "tout" se dire, au détriment de l'épanouissement de leur indispensable jardin secret.
Durée:5h. 24min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:75246
Résumé: Fondée sur la pensée de Platon, Spinoza, Nietzsche, Jung, Bergson et Girard, une réflexion philosophique sur le désir confronté aux problématiques de la société contemporaine comme le consumérisme, le mimétisme social ou l'insatisfaction permanente. L'auteur explique l'importance de s'orienter vers des activités ou des personnes qui apportent de la joie et nourrissent l'élan vital.
Durée:4h. 22min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Lu par:Manon
Durée:6h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:34845
Résumé: "Puis-je vous demander pourquoi vous avez décidé de suivre cette philothérapie et ce que vous en attendez ? —Cela va vous paraître naïf ou idiot... Je crois que je suis malade, Professeur. —Quel genre de maladie avez-vous ? —Je suis malade de l'amour. A chaque fois, c'est la même chose. Je vis des histoires dans lesquelles je m'enivre, je me perds et je me noie. J'en ressors de plus en plus lessivée, désespérée, avec l'impression que je ne trouverai jamais l'homme de ma vie. Je voudrais guérir, me libérer de l'amour pour commencer enfin à vivre, débarrassée à tout jamais de cette illusion mensongère." Eliette Abécassis raconte l'amour à l'heure du virtuel, tout en proposant dans chaque chapitre une leçon de philo, vivante et accessible, sur les déclinaisons de l'amour : le désir, la passion, la trahison...
Lu par:Josy Couteau
Durée:5h. 12min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:72629
Résumé: Un jour, l'auteure demande à ses abonnés Instagram de lui confier un secret. Des centaines de messages affluent. Elle s'interroge alors sur ce qui pousse toutes ces personnes à lui révéler leurs secrets les plus intimes. Elle tente d'en appréhender les mécanismes.
Durée:5h. 8min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Après Disent-ils (2016) et Transit (2018), acclamés par la critique, Rachel Cusk conclut son ambitieuse trilogie. Dans ce troisième volet, nous retrouvons le personnage de Faye, romancière britannique, divorcée et mère de deux enfants. Elle passe quelques jours en Europe pour participer à un festival littéraire et promouvoir son travail. De cette ville où a lieu l’événement, nous ne saurons rien ou presque, tant l’essentiel est ailleurs dans le projet romanesque de Rachel Cusk. Faye est le point névralgique du roman, la chambre d’échos, recueillant la parole des hommes et des femmes qu’elle croise sans en dévoiler beaucoup sur elle-même. Cette observatrice singulière regarde le monde avec une précision tranchante. D’un livre à l’autre se dessine un autoportrait en filigrane de l’auteur. Tout l’art de Cusk est d’interroger notre rapport au réel à travers des scènes de la vie quotidienne, des rencontres, des conversations. Le lecteur tisse alors avec Faye une relation fascinante, oscillant entre intimité et distance.
Lu par:Agnès Baron
Durée:4h. 49min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:68708
Résumé: Daria et Claudine (le vrai prénom de Maurane) se sont liées d’amitié au début des années 1980. Le jeu de l’intimité, composé de questions portant sur la spiritualité, la sexualité, le rapport à l’autre et à soi, a été créé par Daria et joué de nombreuses fois avec des amis, passant par toutes les gammes d’émotions. Un jour, elle a eu envie d’y jouer avec Maurane. Cette dernière a donc pioché et répondu selon son inspiration. Le lecteur a la possibilité de la rencontrer autrement, à travers des anecdotes parfois drôles, parfois graves, toujours personnelles. Ainsi, avec la franchise et la spontanéité qu’on lui connaît, répond-elle à des questions telles que « Y a-t-il des circonstances qui te rendent stupide ?», «Que t’interdis-tu de faire ?», «Ton corps, ami ou ennemi ?» ou encore, dans un registre plus léger, «Stones ou Beatles ?», «As-tu déjà vu un spectacle de chippendales ?»… Ce livre, également émaillé d’intermèdes musicaux, avec des questions inspirées de chansons interprétées par Maurane, permet donc de découvrir cette artiste sous un angle totalement inédit.
Durée:2h. 51min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé: Ce texte est un essai sur l’amour et le désir que les deux auteurs, comme en dialogue, nourrissent d’une réflexion sur la doctrine d’Averroès concernant l’intellect. D’un poème notoirement énigmatique de Guido Cavalcanti, premier ami de Dante, Giorgio Agamben propose une lecture « averroïste » qui souligne le caractère fantasmatique de l’expérience amoureuse et révèle jusqu’où porte l’intimité entre l’intellect et l’imagination. Dans le même esprit, Jean-Baptiste Brenet s’intéresse à l’intrication radicale de la pensée, du désir et de l’image, dont il montre qu’elle doit paradoxalement s’abolir avant de reparaître ailleurs et autrement. Dans l’analyse de l’intellect d’amour, où l’homme fait diversement l’épreuve de sa propre puissance, poésie, philosophie et politique s’entremêlent.
Durée:5h. 12min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:68778
Résumé: Un soupçon s'est insidieusement levé, un matin : que la vie pourrait être tout autre que la vie qu'on vit. Que cette vie qu'on vit n'est plus peut-être qu'une apparence ou un semblant de vie. Que nous sommes peut-être en train de passer, sans même nous en apercevoir, à côté de la "vraie vie". Car nos vies se résignent par rétractation des possibles. Elles s'enlisent sous l'entassement des jours. Elles s'aliènent sous l'emprise du marché et de la technicisation forcée. Elles se réifient, enfin, ou deviennent "chose", sous tant de recouvrements. Or, qu'est-ce que la " vraie vie " ? La formule, à travers les âges, a vibré comme une invocation suprême. De Platon à Rimbaud, à Proust, à Adorno. La " vraie vie " n'est pas la vie belle, ou la vie bonne, ou la vie heureuse, telle que l'a vantée la sagesse. Elle n'est surtout pas dans les boniments du "Bonheur" et du développement personnel qui font aujourd'hui un commerce de leur pseudo-pensée. La vraie vie ne projette aucun contenu idéal. Ce ne serait toujours qu'une redite du paradis. Elle ne verse pas non plus dans quelque vitalisme auto-célébrant la vie. Mais elle est le refus têtu de la vie perdue ; dans le non à la pseudo-vie. La vraie vie, c'est tenter de résister à la non-vie comme penser est résister à la non-pensée. En quoi elle est bien l'enjeu crucial - mais si souvent délaissé - de la philosophie.
Durée:9h. 38min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:33204
Résumé: Entre ces deux grands termes rivaux, l'être et le vivre, exister est le verbe moderne qui fait lever un nouveau possible. Mais comment décrire l'existence sans plus construire - comme la philosophie l'a fait de l'Etre - en s'en tenant au ras du vécu ? Je cherche ici des concepts qui décolleraient le moins de l'expérience : on reste dans l'adhérence au vital ou on en désadhère. Car exister, c'est d'abord résister. Sinon ma vie s'enlise ; ou bien elle peut basculer. Elle s'amorce et se résorbe. Elle reste prise dans le " dur désir de durer " ou bien je peux en émerger. Car si vivre, c'est déjà dé-coïncider d'avec soi (sinon c'est la mort), exister est ce verbe nouveau qui, détaché de l'Etre, se promeut en ressource. " Ex-ister ", c'est en effet, littéralement, " se tenir hors " - il faudra dire de quoi. Ou comment émerger du monde, mais dans le monde, sans verser dans l'au-delà de la métaphysique ? De là se dégage une nouvelle éthique qui ne prêche pas : vivre en existant.
Durée:4h. 36min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:65694
Résumé: L’histoire que je raconte ici est celle de tout le monde… Car qui ne s’est pas trouvé lassé, au fil des jours, du spectacle si merveilleux du ciel, ou du visage de l’Amante, et même d’abord d’être en vie ? On s’en lasse parce qu’on n’en attend – on n’en entend – plus rien. Ce qui s’étale, revient toujours, s’enlise en effet dans sa présence et dans sa récurrence et n’émerge plus, n’apparaît plus. On ne pourra y accéder qu’en découvrant ce qui s’en est enfoui d’in-ouï. Non par dépassement dans un Au-delà, mais par débordement de notre expérience. C’est-à-dire en ouvrant une brèche dans ses cadres constitués et normés, libérant ainsi ce qui s’y révèle autre et qui se donne alors à rencontrer. Aussi rendre ce si lassant réel à ce qu’il contient en soi d’inintégrable et donc de vertigineux, proprement inouï, est, en amont de toute morale, autour de quoi se jouent – basculent – nos existences. L’inouï en devient ce concept premier, ce concept clé, ouvrant un minimum métaphysique où s’opère, ici et maintenant, un tel renversement. Car que peut-on attendre d’autre – espérer entendre d’autre – que l’inouï ?
Durée:6h. 3min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:21877
Résumé: Notre expérience s'est pensée, en Europe, à partir d'une séparation de plans : vital/moral/spirituel ; même ce verbe le plus élémentaire, " nourrir ", a été pris dans la scission du concret et du symbolique : nourrir son corps ou nourrir son âme (dans Platon et les Pères de l'Eglise). Or, en suivant cette expression commune en Chine de " nourrir la vie ", nous voici conduits à remonter à l'inséparation de ces plans ; comme, en lisant le grand penseur de l'Antiquité chinoise, Zhuangzi, à creuser l'écart avec l'idéal grec de la connaissance ainsi qu'avec l'idée du bonheur, conçu comme finalité. Le Sage est sans destination et même sans aspiration ; il " évolue " dans le tao, est-il dit, " tel le poisson dans l'eau "... Certains de nos partis pris les plus massifs s'en voient ébranlés, et d'abord ceux de l'" âme " et du " corps " : si nourrir sa vie peut se dire de façon unitaire, c'est d'abord qu'on nourrit le plus foncièrement en soi le " souffle-énergie ". Se profile alors une autre intelligibilité - à dégager du mysticisme suspect dans lequel les marchands du " développement personnel " voudraient aujourd'hui nous plonger. Ou de ce que le zen est plus intelligent que ce que nos panneaux publicitaires en ont fait.