Contenu

La plus précieuse des marchandises: un conte

Résumé
Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron. Non non non non, rassurez-vous, ce n’est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout. Moi-même, tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants faute de pouvoir les nourrir ? Allons... Dans ce grand bois donc, régnaient grande faim et grand froid. Surtout en hiver. En été une chaleur accablante s’abattait sur ce bois et chassait le grand froid. La faim, elle, par contre, était constante, surtout en ces temps où sévissait, autour de ce bois, la guerre mondiale. La guerre mondiale, oui oui oui oui oui.
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 1h. 35min.
Édition: Paris, Seuil, 2019
Numéro du livre: 66324
ISBN: 9782021414196

Documents similaires

Lu par:Manon
Durée:9h. 20min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:37217
Résumé: Dès 1941, quelques-uns ont perçu l'ampleur et la nature spécifique de l'extermination des Juifs au sein des crimes de la Seconde Guerre mondiale. L'ouvrage retrace le destin de deux d'entre eux, deux Polonais qui ont exporté des documents accablants vers l'Angleterre et les Etats-Unis. Mais malgré toutes les preuves, les résistances furent fortes quant à la prise de conscience du génocide.
Durée:4h. 44min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:75260
Résumé: Après le décès de son père, rescapé de la Shoah, la narratrice découvre un témoignage filmé dans lequel il raconte avoir eu une enfant avant la guerre, disparue en déportation. De recherches en hasards, elle finit par rencontrer sa demi-soeur Mariette à Montréal. Or, leurs souvenirs ne correspondent pas. Au fil d'un récit troublant, l'histoire du père révèle un homme double, hanté par ses démons.
Durée:14h. 30min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:74086
Résumé: L'historienne décrit les étapes principales de l'existence de ce camp de concentration et les transformations qu'il a subies dans le but d'améliorer l'efficacité de la machine de mort, mais aussi le quotidien tragique des brigades juives chargées d'assurer son bon fonctionnement.
Durée:21h. 29min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:36703
Résumé: Ce livre, en tout point exceptionnel, est le fruit de plusieurs années de travail dans le cadre d'un programme de recherche au CNRS. Il propose une approche résolument transdisciplinaire et comparative pour tenter de " penser " les processus de violence qui aboutissent aux massacres et aux génocides de l'époque moderne. Comment de tels crimes de masse sont-ils possibles ? Quelles manipulations du langage et des esprits interviennent pour préparer le " passage à l'acte ", notamment en élaborant, préalablement, un imaginaire et une justification ? Comment s'enclenche et s'affole la mécanique du meurtre ? L'auteur fonde principalement son enquête sur plusieurs exemples : la Shoah, les nettoyages ethniques de l'ex-Yougoslavie, le génocide des Tutsis au Rwanda et encore les génocides arménien et cambodgien. Par l'ampleur de la documentationutilisée, la richesse des références bibliographiques, l'exigence permanente de l'analyse, ce livre est à la fois vertigineux et sans équivalent. On ne s'était sans doute jamais approché d'aussi près de cette énigme insondable, de ce " trou noir " devant lequel vacille l'entendement humain.
Lu par:Jean Frey
Durée:5h. 2min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:66259
Résumé: Buenos-Aires, 1940. Des amis juifs, exilés, se retrouvent au café. Une question : que se passe-t-il dans cette Europe qu’ils ont fuie en bateau quelques années plus tôt ? Difficile d’interpréter les rares nouvelles. Vicente Rosenberg est l’un d’entre eux, il a épousé Rosita en Argentine. Ils auront trois enfants. Mais Vicente pense surtout à sa mère qui est restée en Pologne, à Varsovie. Que devient-elle ? Elle lui écrit une dizaine de lettres auxquelles il ne répond pas toujours. Dans l’une d’elles, il peut lire : « Tu as peut-être entendu parler du grand mur que les Allemands ont construit. Heureusement la rue Sienna est restée.
Durée:11h. 55min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:39606
Résumé: Samuel Goldberg, un riche rescapé de la Shoah, est assassiné chez lui. Or l'autopsie montre qu'il présentait au bras un tatouage que portaient les membres de la Waffen SS... Bientôt les meurtres se succèdent. Le commissaire Oliver von Bodenstein et Pia Kirchhoff, chargés de l'enquête, comprennent que les victimes partageaient un terrible secret.
Lu par:Madiana Roy
Durée:5h. 38min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:74818
Résumé: En levant les yeux vers le huitième étage d'une tour du XIIIe arrondissement de Paris, Agnès rejoint en pensée Boris et Tsila, ses grands-parents, et tous ceux qui vivaient autrefois dans le même immeuble. Rue du Château des Rentiers, ces Juifs originaires d'Europe centrale avaient inventé jadis une vie en communauté, un phalanstère. Le temps a passé, mais qu'importe puisque grâce à l'imagination, on peut avoir à la fois 17, 22, 53 et 90 ans : le passé et le présent se superposent, les années se télescopent, et l'utopie vécue par Boris et Tsila devient à son tour le projet d'Agnès. Vieillir ? Oui, mais en compagnie de ceux qu'on aime. Telle est la leçon de ce roman plein d'humour et de devinettes - à quoi ressemble le jardin d'Eden ? Quelle est la recette exacte du gâteau aux noix ? Qu'est-ce qu'une histoire racontée à des sourds par des muets ? -, qui nous entraîne dans un voyage vertigineux à travers les générations.
Lu par:Daniel Martin
Durée:57h. 56min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:72872
Résumé: Recueil de 53 nouvelles classées par ordre chronologique entre 1944 et 1987, d'un roman et de deux récits autobiographiques. Avec des dossiers sur la façon dont R. Dahl envisageait la création littéraire et sur son rapport au cinéma, entre haine et fascination.
Durée:5h. 42min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:32874
Résumé: Il est là-bas, en Haïti, une misérable petite île où le soir, à la veillée, les " composes " et tireurs de contes joutent de verve sous les yeux écarquillés des enfants, sous les prunelles fatiguées mais radieuses des adultes. Ils chantent des rêves et des merveilles. C'est le neveu et disciple du Prince des " composes ", l'élève conteur, l'écrivain lui-même, qui a voulu nous dire ces histoires. Tout au long de ce Romancero aux étoiles pourtant, deux Sambas, deux conteurs, l'auteur et son maître le Vieux Vent Caraïbe, rivalisent d'invention en s'inspirant des contes de la tradition, de la légende du temps des grands Caciques - quand corossols, pommes-cajou, abricots fructifiaient pour tous -, du mythe de la Reine Anacaona (Dit de la Fleur d'Or), des fables de Bouqui et de Malice, pour arriver à la nouvelle moderne à quoi s'essaie Alexis, en bon élève ayant profité des leçons de la tradition orale. Véridiques et belles histoires ! Celle du Sous-lieutenant enchanté, Wheelbarrow, qu'une femme à la tumultueuse chevelure noire ensorcela ; celle de l'étincelante Chronique d'un Faux-Amour, véritable petit roman dans une pure veine fantastique, qui cède la parole à la plus jolie fiancée transformée en " zombie " au jour de ses noces. Poésie parlée, fantaisie surnaturelle, humour insolite à géométrie variable et en trompe-l'œil dans Le Roi des Songes, où la Trans-Dreaming-Air-Lines nous emporte vers une divine utopie... Il s'agit avant tout, pour notre émerveillement, d'empêcher que les anciens récits ne soient oubliés, mais il s'agit aussi d'ajouter au patrimoine de nouvelles histoires, d'explorer de nouvelles voies qu'Alexis, dès 1960, tente pour la dernière fois de déchiffrer, mariant le réel au fantastique où l'art de jadis et de toujours s'adapte en souplesse à la réalité la plus moderne, celle de la Caraïbe d'aujourd'hui.
Durée:1h. 47min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:19940
Résumé: Ce livre vous accompagnera dans un monde presque trop humain où l'habit souvent cache le moine, où l'oignon fait la farce et la conception infirme les règles. Il y aura des chaussettes qui montreront des orteils et qui s'apercevront que tous les chemins mènent au rhum... tout ça pour vous dire que dans chaque église il y a toujours quelque chose qui cloche!"C'est avec un plaisir jubilatoire qu'on suit les personnages de ces chroniques dans leurs périples.
Durée:2h. 14min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:19896
Résumé: « Le bonheur est dans ma cité. Depuis longtemps. Malheureusement, les gens ne s'en aperçoivent pas forcément. Mais moi oui. Moi j'observe et je raconte. Je suis à l'image de ces grands livres qui traînent un peu partout dans la maison : Gros, remplis d'histoires et porteurs de mémoire. Ce que les autres ont depuis longtemps oublié, moi je le sais encore. Je me rappelle les évènements avec une facilité féline. Je suis un sage quelque part et la sagesse me le rend bien. À chaque fois que je rencontre quelqu'un, je m'en fais un ami. C'est comme ça. Je suis socialement doué et le confident de passablement de monde dans le quartier. J'ai appris une chose en écoutant la vie parler au travers des autres : toute passion et toute action s'accompagnent logiquement de plaisir et de peine. Un jour j'ai eu envie de vous faire partager ces moments. Je vous emmène ? »
Durée:2h. 27min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:19914
Résumé: « Il n'y a rien de plus agréable pour un philosophe qu'un philosophe. C'était au printemps dernier que je vis arriver un grand camion blanc. Il s'est garé à moitié sur le trottoir et la cabine pencha d'un côté. C'est très bizarre, car j'en ai déjà vu d'autres se garer inopinément sur le trottoir et ils penchaient tous du même côté ! Qu'à cela ne tienne, je l'ai tout de suite adopté, lorsqu'il descendit du véhicule, avec sa grande barbe, sa pipe et son ventre rond qui me rappelait le mien. Le sage poursuit l'absence de douleur et non le plaisir. Pendant toute la matinée il fit des allers et retours entre la camionnette et la maison d'en face, y apportant un carton après l'autre, s'arrêtant ça et là pour regarder un arbre, pour s'allumer la pipe. Et son visage souriait.... »