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L'échelle de Jacob

Quatrième de couverture
Dans la malle laissée par sa grand-mère Maroussia avant sa mort, Nora découvre des lettres échangées avec son grand-père, Jacob. Féministe avant la révolution, danseuse artistique et communiste ardente, la belle Maroussia a ses propres convictions intellectuelles. Mais les rêves et les ambitions du jeune couple croulent sous le poids de l'histoire soviétique. Et quand Jacob est relégué en Sibérie pour sabotage, même son fils, le père de Nora, lui tourne le dos. Le destin du grand amour de ses grands-parents ne reflète cependant que le début des événements qui marqueront la vie de Nora. Scénographe passionnée et assoiffée de liberté, elle choisit elle-même ses amants et ses projets, élève son fils seule et découvre peu à peu la puissance de ces liens avec ses proches.
Durée: 24h. 27min.
Édition: Paris, Gallimard, 2018
N° de notice: 36968
ISBN: 9782070197460

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Lu par:Jean-Claude Durak
Durée: 7h. 1min.
Genre: Histoire/géographie
Quatrième de couverture: Depuis août 1999, Anna Politkovskaïa, grand reporter du bihebdomadaire Novaïa Gazetta, s'est rendue plus d'une quarantaine de fois en Tchétchénie pour couvrir la guerre, la seconde, qui frappe cette petite République. Pour elle, c'est l'avenir même de la Russie et ses chances d'accéder à une véritable démocratie qui sont en jeu. Décrivant le calvaire de la population tchétchène, elle montre que la poursuite du conflit le rend de plus en plus incontrôlable. La violence absolue favorise la minorité tchétchène la plus extrême, au détriment de la majorité acquise aux idées occidentales, et déshumanise les combattants des deux camps. Les militaires russes pillent, violent et tuent en toute impunité, les combattants tchétchènes sombrent dans la délation et les règlements de compte, dévorés par le désir de vengeance d'un côté, et les exigences cyniques de la survie de l'autre, basculant parfois dans la criminalité pure et simple. Et finalement, ces pratiques finissent par gangrener moralement toute la société. Pour Anna Politkovskaïa, qui n'épargne pas l'actuel président russe Vladimir Poutine, cette spirale infernale trouve son origine dans la tradition d'un pouvoir qui a besoin d'un ennemi - bouc émissaire -, pour lui faire porter le poids des malheurs - réels - des Russes, dans la difficile période du postcommunisme.
Lu par: Jean-Claude Durak
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Numéro: 21106
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Genre: Histoire/géographie
Quatrième de couverture: L'histoire du Kremlin, riche de festins, de meurtres, de complots, de revirements, est fascinante. Sa muraille reste le symbole de cette " énigme drapée de mystère " dont parlait Winston Churchill. Les triomphes des tsars, leur déclin, leurs tragédies ou leur folie, tout ramène à ce Kremlin où se dressent des cathédrales votives ou expiatoires. Le Roman du Kremlin est un livre de révélations qui relate son histoire à travers le couple inattendu tsar et espion, clé unique pour décrypter cet univers insolite, chronique hors du commun d'Ivan le Terrible à nos jours. Grâce à sa longue familiarité avec les arcanes de la politique, Vladimir Fédorovski a pu recueillir de nombreux témoignages inédits et avoir accès à des archives confidentielles. C'est aussi un ouvrage d'actualité, qui révèle les faces cachées de Vladimir Poutine. Le Roman du Kremlin est un livre d'évasion, de rêve, de mystères et d'aventures mis en scène à travers les histoires d'amour des principaux acteurs du XXe siècle et des Mata Hari de la guerre froide. C'est enfin un ouvrage pratique, richement illustré et proposant des itinéraires de promenades romantiques à travers les souterrains du Kremlin et le Moscou secret, qui livre même quelques aperçus gastronomiques de la grande cuisine des tsars.
Lu par: Christiane Durieux
Durée: 9h. 20min.
Numéro: 21295
Lu par:Françoise Dufour
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Quatrième de couverture: Zakhar Prilepine ose et assume le romanesque pour raconter les Solovki - premier camp du régime soviétique, à cent soixante kilomètres du cercle polaire. Créé quelques années après la révolution d'Octobre, il a été installé presque symboliquement dans un haut lieu monastique. Sans craindre les scènes de genre, les discussions métaphysiques, la folie meurtrière, Prilepine réussit à nous faire croire à l'histoire d'amour d'un détenu et de sa "gardienne" tout en maîtrisant brillamment, sans jamais être pris en défaut quant à l'exactitude historique - il a lu Soljénitsyne -, une narration riche d'une foule de personnages. Artiom, jeune homme parricide (allusion assumée aux Frères Kammazov) déporté aux Solovki, se retrouve ainsi immergé au milieu d'une population, haute en couleur, de droits-communs, de politiques, de membres du clergé, d'officiers de l'Armée blanche, de soldats de l'Armée rouge, de tchékistes... Une tentative d'assassinat perpétrée sur la personne du chef du camp va bouleverser de fond en comble le destin de tous les protagonistes. L'ordre sera rétabli, le vrai Goulag pourra commencer avec son cortège d'horreurs. Dans une langue dense, tenue, charnelle, Zakhar Prilepine, l'écrivain le plus populaire actuellement dans son pays, fixe ce moment nodal où tout va basculer pour faire de la Russie l'enfer d'une autre planète. Un roman russe, très souvent dostoïevskien, un grand livre !
Lu par: Françoise Dufour
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Genre: Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture: Trois amis deviennent dissidents par amour pour la littérature : Ilya, Sania et Micha font connaissance à l'école où ils sont les souffre-douleur d'autres camarades, plus grands ou plus forts. Car Ilya est laid et pauvre ; Sania un musicien fragile ; quant à Micha, il est juif... Le soutien de leur professeur de lettres est essentiel pour les trois amis, en cette Union soviétique qui vient de vivre la mort de Staline et où chacun doit se positionner par rapport au pouvoir. Ilya documente ces années mouvementées en prenant des photos, tandis que Micha se rapproche du samizdat. Et lorsque Micha est dénoncé et déporté dans un camp, c'est Sania qui se charge de s'occuper de sa femme et de son enfant. Dans cette vaste fresque qui plonge le lecteur au milieu de la tragédie soviétique, Ludmila Oulitskaïa sait tirer le meilleur profit de son immense talent de conteuse pour évoquer aussi bien la grandeur des hommes mus par le courage, les idéaux et l'amour, que les horreurs de la lâcheté, de la trahison et de la violence politique. Un magnifique roman dans la grande tradition russe.
Lu par: Françoise Dufour
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Numéro: 20461
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Quatrième de couverture: Si nous pouvons sentir, connaître et étudier notre corps, l’âme en revanche se refuse aux définitions. Que recouvre-t-elle précisément ? Est-elle présente tout au long de notre existence, ou se révèle-t-elle seulement à certains moments ? Telles sont les questions que se posent les personnages qui peuplent ce livre, à des instants à la fois exceptionnels et quotidiens : un médecin légiste s’interrogeant sur des traces visibles, une épouse esseulée qui se découvre des propriétés physiques étonnantes, un jeune homme qui se fond dans un paysage bien-aimé. En un subtil jeu d’échos, ces points déposés à la lisière entre la vie et la mort tracent une esquisse surprenante et délicate du passage dans l’au-delà. Dans ce livre hors du commun nimbé d’une lumière apaisante, Ludmila Oulitskaïa fait scintiller des éclats de vie qui dessinent un atlas de l’âme.
Lu par: Françoise Golaz
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Numéro: 72048
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Genre: Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture: "Quand vous m'avez pris la main, Médée, j'ai senti qu'auprès de vous, la peur n'existait pas. Et pendant toute la soirée, je n'ai rien éprouvé envers vous, je sentais simplement qu'auprès de vous, la peur n'existait pas. " Telle est Médée, calme et lumineuse, un centre mystérieux autour duquel gravite une immense famille, des gens ballottés de-ci de-là, aux destins parfois tragiques. Contrairement à sa célèbre homonyme, Médée Mendès est une porteuse de vie, qui soutient, réconforte et pardonne. A propos de ce livre, Christa Wolf écrit : "Ludmila Oulitskaïa a déployé ses filets pour capturer un enchantement, l'enchantement d'un lieu où s'enchevêtrent des destins, l'enchantement d'un paysage et, surtout, l'enchantement qui entoure son héroïne Médée Mendès...
Lu par: Françoise Dufour
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Genre: Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture: Le jeune chirurgien et obstétricien Pavel Alexeïevitch Koukotski, descendant d'une longue et brillante lignée de médecins, possède un don pour lequel il n'a aucune explication scientifique: une vision quasi radiologique qui lui permet de voir immédiatement de quel mal souffrent ses patients. Mais ce don disparaît chaque fois qu'il a des relations sexuelles avec une femme. Sauf avec Eléna, qu'il arrache à la mort au début de la Seconde Guerre mondiale et dont il tombe amoureux dans la salle d'opération...
Lu par: Suzanne Bettens
Durée: 19h. 20min.
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Durée: 5h. 41min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Quatrième de couverture: La première nouvelle donne le ton du livre : Génia (le personnage récurrent du recueil) se laisse attendrir jusqu'aux larmes par le récit d'une femme rencontrée lors de son mois de vacances en Crimée, pour découvrir un peu plus tard que l'histoire de ses quatre enfants prétendument perdus en bas âge était une invention pure et simple. Car le mensonge au féminin, d'après Ludmila Oulitskaïa, est le plus souvent dépourvu de toute finalité - contrairement aux mensonges masculins, plus stratégiques, plus pragmatiques - mais révèle surtout le sens tragique de toute condition humaine. Ainsi, dans la nouvelle intitulée 'Diana', Génia n'arrive pas à oublier ce chagrin ressenti face à un malheur aussi terrible, même imaginaire, ni à trouver de réponse à la question du pourquoi de ce mensonge. Dans les cinq autres nouvelles ou chapitres du livre, Génia croise d'autres menteuses : la petite Nadia s'invente un frère aîné ('Grand frère') , Lialia se crée une liaison imaginaire avec un peintre célèbre ('Fin de l'histoire') , et Anna se prétend poète, sans jamais révéler à sa jeune amie Macha qu'elle n'a fait que lui réciter des poèmes d'autres grands écrivains ('Un phénomène de la nature'). (Evene.fr)
Lu par: Françoise Dufour
Durée: 5h. 41min.
Numéro: 14872
Lu par:Nicole Roche
Durée: 4h. 54min.
Genre: Roman d'amour
Quatrième de couverture: Les sept nouvelles ici rassemblées explorent toutes le sentiment amoureux, sous ses formes les plus diverses. Ludmila Oulitskaïa décrit le monde de l'enfance et de l'adolescence, ces moments de passage où la sensualité s'éveille et où le sentiment amoureux se construit, selon des lois mystérieuses qui échappent à la raison. La cruauté n'est pas absente de ces nouvelles, comme pour confirmer l'adage selon lequel les histoires d'amour finissent toujours mal.
Lu par: Nicole Roche
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Numéro: 26885
Lu par:Valérie Choquart
Durée: 7h. 54min.
Genre: Histoire/géographie
Quatrième de couverture: J'ai choisi la liberté, l'ouvrage du dissident soviétique V. A. Kravtchenko, paraît en France en 1947 avec le même immense succès que dans le reste du monde occidental. Peu de temps après, l'hebdomadaire procommuniste Les Lettres françaises publie un article accusant Kravtchenko de ne pas en être le véritable auteur et d'avoir été piloté par les services secrets américains. L'intéressé porte plainte immédiatement pour diffamation. Quand s'ouvre le procès, le 24 janvier 1949, il apparaît tout de suite qu'il va tourner au procès du régime soviétique et que la question de fond qui est posée là est celle de l'existence de camps de concentration en URSS, d'où de violents débats et des dépositions passionnantes, auxquels assistait pour un journal de l'émigration russe la jeune Nina Berberova. Son témoignage brille par la rigueur du compte rendu, l'acuité du regard et l'efficacité du style.
Lu par: Valérie Choquart
Durée: 7h. 54min.
Numéro: 30437
Lu par:Françoise Dufour
Durée: 7h. 55min.
Genre: Biographie/témoignage
Quatrième de couverture: Si, en politique, les femmes ont souvent rempli un rôle de premier plan, on a le sentiment que dans le domaine artistique et littéraire elles furent cantonnées à une fonction d'égérie. Les femmes russes ont, il est vrai, suscité de violentes passions chez de nombreux artistes russes, et également français.
Lu par: Françoise Dufour
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Lu par:Françoise Sellem
Durée: 6h. 35min.
Genre: Roman historique/biographique
Quatrième de couverture: Les Services compétents, ce sont les services du KGB dans les années 1960 en Union Soviétique. Le lieutenant Ivanov traque un certain Abram Tertz, pseudonyme choisi par un drôle d’écrivain qui s’échine à faire passer ses nouvelles fantastiques en Occident. Il sera identifié après six longues années d’une enquête souvent dérisoirement cocasse : de son vrai nom André Siniavski, avec sa femme, Maria Rozanova. Ce sont les parents du narrateur. Pour écrire ce roman, Iegor Gran s’est lancé depuis plusieurs années dans un important travail de documentation. Il raconte ainsi le dégel post-stalinien. Depuis 1958 et l’affaire Pasternak, on s’interroge : quel est le bon dosage de la répression ?
Lu par: Françoise Sellem
Durée: 6h. 35min.
Numéro: 67855