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L'échelle de Jacob

Résumé
Dans la malle laissée par sa grand-mère Maroussia avant sa mort, Nora découvre des lettres échangées avec son grand-père, Jacob. Féministe avant la révolution, danseuse artistique et communiste ardente, la belle Maroussia a ses propres convictions intellectuelles. Mais les rêves et les ambitions du jeune couple croulent sous le poids de l'histoire soviétique. Et quand Jacob est relégué en Sibérie pour sabotage, même son fils, le père de Nora, lui tourne le dos. Le destin du grand amour de ses grands-parents ne reflète cependant que le début des événements qui marqueront la vie de Nora. Scénographe passionnée et assoiffée de liberté, elle choisit elle-même ses amants et ses projets, élève son fils seule et découvre peu à peu la puissance de ces liens avec ses proches.
Durée: 24h. 27min.
Édition: Paris, Gallimard, 2018
Numéro du livre: 36968
ISBN: 9782070197460

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Résumé: Trois amis deviennent dissidents par amour pour la littérature : Ilya, Sania et Micha font connaissance à l'école où ils sont les souffre-douleur d'autres camarades, plus grands ou plus forts. Car Ilya est laid et pauvre ; Sania un musicien fragile ; quant à Micha, il est juif... Le soutien de leur professeur de lettres est essentiel pour les trois amis, en cette Union soviétique qui vient de vivre la mort de Staline et où chacun doit se positionner par rapport au pouvoir. Ilya documente ces années mouvementées en prenant des photos, tandis que Micha se rapproche du samizdat. Et lorsque Micha est dénoncé et déporté dans un camp, c'est Sania qui se charge de s'occuper de sa femme et de son enfant. Dans cette vaste fresque qui plonge le lecteur au milieu de la tragédie soviétique, Ludmila Oulitskaïa sait tirer le meilleur profit de son immense talent de conteuse pour évoquer aussi bien la grandeur des hommes mus par le courage, les idéaux et l'amour, que les horreurs de la lâcheté, de la trahison et de la violence politique. Un magnifique roman dans la grande tradition russe.
Durée:11h. 8min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Durée:19h. 20min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Le jeune chirurgien et obstétricien Pavel Alexeïevitch Koukotski, descendant d'une longue et brillante lignée de médecins, possède un don pour lequel il n'a aucune explication scientifique: une vision quasi radiologique qui lui permet de voir immédiatement de quel mal souffrent ses patients. Mais ce don disparaît chaque fois qu'il a des relations sexuelles avec une femme. Sauf avec Eléna, qu'il arrache à la mort au début de la Seconde Guerre mondiale et dont il tombe amoureux dans la salle d'opération...
Durée:5h. 9min.
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Résumé: Si nous pouvons sentir, connaître et étudier notre corps, l’âme en revanche se refuse aux définitions. Que recouvre-t-elle précisément ? Est-elle présente tout au long de notre existence, ou se révèle-t-elle seulement à certains moments ? Telles sont les questions que se posent les personnages qui peuplent ce livre, à des instants à la fois exceptionnels et quotidiens : un médecin légiste s’interrogeant sur des traces visibles, une épouse esseulée qui se découvre des propriétés physiques étonnantes, un jeune homme qui se fond dans un paysage bien-aimé. En un subtil jeu d’échos, ces points déposés à la lisière entre la vie et la mort tracent une esquisse surprenante et délicate du passage dans l’au-delà. Dans ce livre hors du commun nimbé d’une lumière apaisante, Ludmila Oulitskaïa fait scintiller des éclats de vie qui dessinent un atlas de l’âme.
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Résumé: La première nouvelle donne le ton du livre : Génia (le personnage récurrent du recueil) se laisse attendrir jusqu'aux larmes par le récit d'une femme rencontrée lors de son mois de vacances en Crimée, pour découvrir un peu plus tard que l'histoire de ses quatre enfants prétendument perdus en bas âge était une invention pure et simple. Car le mensonge au féminin, d'après Ludmila Oulitskaïa, est le plus souvent dépourvu de toute finalité - contrairement aux mensonges masculins, plus stratégiques, plus pragmatiques - mais révèle surtout le sens tragique de toute condition humaine. Ainsi, dans la nouvelle intitulée 'Diana', Génia n'arrive pas à oublier ce chagrin ressenti face à un malheur aussi terrible, même imaginaire, ni à trouver de réponse à la question du pourquoi de ce mensonge. Dans les cinq autres nouvelles ou chapitres du livre, Génia croise d'autres menteuses : la petite Nadia s'invente un frère aîné ('Grand frère') , Lialia se crée une liaison imaginaire avec un peintre célèbre ('Fin de l'histoire') , et Anna se prétend poète, sans jamais révéler à sa jeune amie Macha qu'elle n'a fait que lui réciter des poèmes d'autres grands écrivains ('Un phénomène de la nature'). (Evene.fr)
Lu par:Nicole Roche
Durée:4h. 54min.
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Genre littéraire:Roman historique/biographique
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Résumé: Dans À la Voltaire, Axionov élève au rang de personnage les idées du siècle des Lumières rassemblées dans la pensée de Voltaire, lequel dénonçait l'" enthousiasme " qui sous-tend la pensée unique, les fanatismes, l'inégalité, l'injustice ; et donc prônait la tolérance, lé, la démocratie. L'" aubergiste de l'Europe ", comme il s'appelait parce qu'il accueillait à Ferney d'innombrables visiteurs, fut un grand épistolier. Durant une quinzaine d'années, jusqu'à la mort de l'écrivain, celui-ci a entretenu un dialogue épistolaire intime avec Catherine II la Grande, impératrice de Russie. Pourtant, ils ne se sont jamais rencontrés. Axionov corrige cette anomalie de l'histoire en imaginant, en 1764, alors que la jeune femme (elle a trente-quatre ans, il en a soixante-dix) vient d'accéder au pouvoir, un tête- à-tête : la tsarine a fixé un rendez-vous sur une île de la Baltique entre l'Allemagne du nord et la Scandinavie. Là encore, on retrouve le beau foisonnement auquel Axionov nous a habitués : des personnages hauts en couleur se rejoignent, se quittent, réapparaissent à travers l'Europe ; des idées et des faits : les amours malheureuses de Voltaire, son combat dans l'affaire Calas, l'importance des pigeons voyageurs en temps de guerre, le servage en Russie, etc.
Durée:4h. 12min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:70710
Résumé: Le Fléau de Dieu est un roman sur la jeunesse d’Attila, otage de l’empereur romain Flavius Honorius. Ce Barbare, ce garçon à l’état de nature, sauvage et indomptable, observe l’empire corrompu et forge son caractère en opposition à une société mourante. Le récit se déroule sur deux plans : d’un côté la découverte d’une civilisation décadente à travers les yeux d’un jeune « sauvage », de l’autre l’observation de ce même pourrissement par l’historien byzantin Priscus Panita. Tout le roman est tissé de métaphores : la terre hurle « comme une femme qui sent déjà son ventre enflé prêt à projeter dans le monde des êtres nouveaux », Attila a des cheveux « comme des cornes » qui balaieront l’ancien monde. Ce récit est un véritable manifeste du mouvement scythe qui considérait la révolution russe de 1917 comme un élan messianique, comme une union spirituelle néochrétienne, socialiste et révolutionnaire, opposée à la pensée bourgeoise et au nouveau pouvoir soviétique.
Durée:17h. 19min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:74791
Résumé: Dans les années 1920, en URSS, la famine fait rage dans la région de la Volga. Le gouvernement soviétique met sur pied des convois d’évacuation pour sauver les enfants. C’est l’un de ces trains que l’officier de l’Armée rouge Deïev prend en charge, avec à son bord cinq cents enfants, qu’il doit acheminer de Kazan, la capitale du Tatarstan, jusqu’à Samarcande. Pour atteindre le Turkestan, terre d’abondance épargnée par la famine, il faut faire un long voyage de milliers de kilomètres à travers les forêts de la Volga, les steppes de l’Oural, puis les déserts d’Asie centrale. Au cours de ce périple, Deïev et ses passagers rencontrent des femmes et des hommes qui les aident et les nourrissent – héros du quotidien, bandits ou fonctionnaires au double visage. Avec la commissaire Blanche et l’infirmier Boug, il tente de protéger les enfants de la faim, de la soif, de la peur et du choléra. Deïev devra faire face aux fantômes de son passé, aux crimes commis au nom du pouvoir soviétique, et à la cruauté de son pays, pour lequel la vie humaine a si peu de valeur. Par son courage et sa bonté, cet homme sauve des centaines de vies ; en s’élevant contre les crimes de l’État soviétique, il montre un chemin possible vers la rédemption.
Durée:3h. 35min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:72057
Résumé: Le professeur Vitali Vitalievitch Safonov se voit obligé d’accompagner une statue de Bouddha que le régime bolchevique veut restituer à la République sœur de Mongolie. Le voyage en train à travers le pays en proie à la guerre civile est terrifiant: l’URSS apparaît comme le royaume des morts. Et le fantastique, dans ce récit, prend le visage du lama qui accompagne le professeur dans son périple. C’est bien le diable qui va l’attirer dans le désert et l’y faire assassiner. Un roman fantastique, « à la jonction du bouddhisme et de la révolution » (Dany Savelli), une œuvre puissante et poétique.