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Auschwitz et après [2]: Une connaissance inutile

Résumé
Une connaissance inutile est le troisième ouvrage de Charlotte Delbo sur les camps de concentration. Après deux livres aussi différents par leur forme et leur écriture que Aucun de nous ne reviendra et Le Convoi du 24 janvier, c'est dans un autre ton qu'on lira ici Auschwitz et Ravensbrück On y lira plus encore une sensibilité qui se dévoile à travers les déchirements. Si les deux précédents pouvaient apparaître presque impersonnels par leur dépouillement, dans celui-ci elle parle d'elle. L'amour et le désespoir de l'amour – l'amour et la mort ; l'amitié et le désespoir de l'amitié – l'amitié et la mort ; les souffrances, la chaleur de la fraternité dans le froid mortel d'un univers qui se dépeuple jour à jour, les mouvements de l'espoir qui s'éteint et renaît, s'éteint encore et s'acharne...
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 3h. 26min.
Édition: Paris, Minuit, 2014
Numéro du livre: 36844
ISBN: 9782707304025
CDU: 940.531

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Résumé:Primo Levi est né à Turin en 1919. En 1942, après des études de chimie, il s'installe à Milan. Il est arrêté comme résistant en février 1944, puis déporté à Auschwitz, où il restera jusqu'en janvier 1945, date de la libération du camp par les Soviétiques. La guerre finie, il épouse Lucia Morpugo, dont il aura deux enfants, et prend la direction d'une entreprise de produits chimiques. Parallèlement, il commence à écrire. Son premier livre, Si c'est un homme, paru en 1947, le journal de sa déportation, est l'un des tout premiers témoignages sur l'horreur d'Auschwitz. Publié à l'origine dans une petite maison d'édition italienne, ce n'est que dix ans plus tard qu'il est mondialement reconnu comme un chef-d'œuvre. Primo Levi est également l'auteur d'une douzaine d'ouvrages, des récits, des nouvelles, dont plusieurs furent couronnés par des prix. Primo Levi s'est donné la mort en 1987. Giovanni Tesio est un critique littéraire et professeur d'université qui avait obtenu de Primo Levi d'écrire sa biographie autorisée.
Lu par : Michel Joyet
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Résumé:Dans sa première édition, en 1959, le Comité international d'Auschwitz présentait ainsi ce livre : « Rudolf Hoess a été pendu à Auschwitz en exécution du jugement du 4 avril 1947. C'est au cours de sa détention à la prison de Cracovie, et dans l'attente du procès, que l'ancien commandant du camp d'Auschwitz a rédigé cette autobiographie sur le conseil de ses avocats et des personnalités polonaises chargées de l'enquête sur les crimes de guerre nazis en Pologne. Conçu dans un but de justification personnelle, mais avec le souci d'atténuer la responsabilité de son auteur en colorant le mieux possible son comportement, celui de ses égaux et des grands chefs SS, ce document projette une lumière accablante sur la genèse et l'évolution de la "Solution finale" et du système concentrationnaire. Ce compte rendu sincère représente l'un des actes d'accusation les plus écrasants qu'il nous ait été donné de connaître contre le régime dont se réclame l'accusé, et au nom duquel il a sacrifié, comme ses pairs et supérieurs, des millions d'êtres humains en abdiquant sa propre humanité. » La préface de Geneviève Decrop (auteur de l'ouvrage "Des camps au génocide : la politique de l'impensable", PUG, 1995) replace en perspective ce texte fondamental. Et dans la postface inédite à cette édition de poche, elle montre en quoi les avancées récentes de l'historiographie de la Shoah renouvellent la portée de sa lecture.
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Résumé:Un jour de mars 1942, dans une bourgade des Carpates, quand la neige commençait à rouiller, la Gestapo arrêta deux cents résistants polonais, ouvriers pour la plupart. Parmi eux se trouvait un étudiant de l'Université de Cracovie, un jeune poète ambitieux. C'était moi. Il ne serait pas bienséant de relater les jours et les semaines qui ont suivi. Il suffirait d'écrire plusieurs fois le mot Gestapo, Gestapo, Gestapo... D'ailleurs, je n'ai gardé, aucun souvenir de ce temps défunt... C'est au camp d'extermination d'Auschwitz que j'ai paradoxalement retrouvé ma pensée indocile et cela grâce au Kommando Schlosserei. Fils d'un ouvrier métallurgiste, je connaissais outils et métaux. Ce fut ma chance de pouvoir travailler dans un grand atelier, à l'abri de la pluie et de la froidure meurtrières. On y coulait les grilles destinées aux fours crématoires, on y fabriquait les lampadaires d'appartements pour les officiers SS, et même de grosses chevalières en or que moulaient pour eux nos ferronniers d'art. De ces trois années d'enfermement, ma mémoire a sauvé de l'oubli des moments qui allaient au-delà du scénario manichéen des rôles partagés entre victimes et bourreaux. Pendant les cinquante années qui ont suivi ma libération à Bergen-Belsen, je me suis tu tandis que mes compagnons rescapés racontaient mille histoires véridiques sur les bons et les méchants. Aujourd'hui, c'est mon tour. A toi, ami lecteur, je livre cette écriture. Je voudrais que tu la trouves belle et fraternelle.
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Résumé:Un témoignage fort sur la déportation et les chemins de la libération. Après une enfance heureuse en Pologne au sein d'une famille juive, Elie Buzyn va subir l'indicible : sa déportation à 11 ans et l'assassinat des siens ; le ghetto de Lodz, Auschwitz à 15 ans, la marche de la mort, Buchenwald. Lorsqu'il est libéré à 16 ans, il ne parle que le polonais, le yiddish, et l'hébreu. Comment retourner à la normale ? Après avoir frôlé la mort, connu un état de sous-nutrition extrême, la libération et le retour à la vie sont complexes. La traversée de la frontière entre deux milieux sera pour lui un temps crucial qui aura duré des décennies… Ses expériences passées continuent d'exister en lui, en un magma éruptif qui peut surgir à tout instant. Mais il a agi, résisté, et réappris à vivre. Le chaos libère une grande source d'énergie qui lui a permis de développer une créativité de la vie où rien ne pouvait lui paraître insurmontable. Encouragé par les voix du passé et par le soutien de leurs morts, il a tenté de reconstruire ailleurs ce qui a été brisé. Il livre le récit d'un étrange périple passant par la France, la Palestine, l'Algérie. Chirurgien-orthopédiste, il s'engagera auprès des laissés pour comptes et des victimes que les nazis avaient voulu torturer et éliminer : témoins de Jehova, malades psychiatriques, personnes très âgées,... parfois dans des conditions difficiles, sans infrastructures sanitaires. Un parcours unique et atypique, éclairé par le regard d'Etty Buzyn, son épouse, écrivain et psychanalyste.
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Résumé:Déportée au camp d'Auschwitz-Birkenau à l'âge de 15 ans, M. Loridan-Ivens relate comment son expérience de condamnée a pu la transformer en un être aimant et aimé, une fois libérée dans le Paris d'après-guerre. Devenue actrice et scénariste, elle livre un témoignage sensible.
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Résumé:"Moi-même je le raconte, je le vois, et je me dis c'est pas possible d'avoir survécu..." Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 à Avignon avec son père, son petit-frère de douze ans et son neveu, Ginette Kolinka est déportée à Auschwitz-Birkenau : elle sera seule à en revenir, après avoir été transférée à Bergen-Belsen, Raguhn et Theresienstadt. Dans ce convoi du printemps 1944 se trouvaient deux jeunes filles dont elle devint amie, plus tard : Simone Veil et Marceline Rosenberg, pas encore Loridan – Ivens. Aujourd’hui, à son tour, Ginette Kolinka raconte ce qu’elle a vu et connu dans les camps d’extermination. Ce à quoi elle a survécu. Les coups, la faim, le froid. La haine. Les mots. Le corps et la nudité. Les toilettes de ciment et de terre battue. La cruauté. Parfois, la fraternité. La robe que lui offrit Simone et qui la sauva. Que tous, nous sachions, non pas tout de ce qui fut à Birkenau, mais assez pour ne jamais oublier ; pour ne pas cesser d’y croire, même si Ginette Kolinka, à presque 94 ans, raconte en fermant les yeux et se demande encore et encore comment elle a pu survivre à "ça"...
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Résumé:Déportée à 14 ans, rescapée d'Auschwitz, Ida Grinspan nous livre son témoignage sur les camps de concentration. Dans un dialogue tout en pudeur, sa voix se mêle à celle de Bertrand Poirot-Delpech. Elle lui raconte l'indicible : la faim, la peur, la mort qui rôde. Ensemble, ils relatent également les difficultés de "l'après", ce douloureux retour à la vie et à l'espoir. A lire pour ne pas oubliern car "l'oubli serait aussi intolérable que les faits eux-mêmes".
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Primo Levi avait été chargé en 1945, avec un autre déporté, de rédiger un rapport technique sur le fonctionnement du camp d'extermination d'Auschwitz pour les Alliés. Ce travail lui servira de base pour la rédaction de Se questo è un uomo. Il lui fut difficile de trouver un éditeur italien. Finalement le livre parut en 1947, publié à 2 500 exemplaires et passa inaperçu. Ce n'est qu'à la publication de son second livre La Trêve (La Tregua), en 1963, que Primo Levi fut remarqué, et que Se questo è un uomo trouva sa place et fut traduit en de nombreuses langues. Ce n'est qu'en 1987 qu'il fut traduit en français Si c'est un homme raconte l'expérience des camps d'extermination des juifs, vécue par l'auteur, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il explique, à partir de son quotidien dans le camp, la lutte et l'organisation pour la survie des prisonniers. Tout au long de ce récit, Primo Levi montre les horreurs de la déshumanisation des camps.
Lu par : Alain Burnand
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Ce livre n'est pas un témoignage sur la Shoah, mais une méditation sur la vie. À seize ans, Magda Hollander-Lafon a été plongée dans un monde de ténèbres : juive hongroise, elle a été déportée à Auschwitz-Birkenau en 1944 avec sa famille, qui y a péri. Arrachées à cette expérience de la mort, ces pages sont nées d'une longue traversée tissée de renaissances. La première fut le don de quatre petits bouts de pain offerts à l'adolescente par une mourante dans le camp. L'homme est capable du pire, mais c'est au meilleur qu'appelle Magda Hollander-Lafon, c'est-à-dire à la joie. Une joie spirituelle ravie à la désespérance, volée à l'enfer qui a failli l'engloutir, nourrie par une vie de foi et de rencontres d'âme à âme. Une joie dont elle partage ici toute la fécondité et qui resplendit en un vibrant appel à devenir créateur de sa vie.
Lu par : Roger Messié
Durée : 5h. 45min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21004
Résumé:L'auteur poursuit son témoignage sur Buchenwald où il a été interné. Il parle de ses compagnons, surtout de celui dont il a failli prendre l'identité.