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Recherche par mot-clé: LITTÉRATURE ISRAÉLIENNE

65 résultats. Page 1 sur 4.

Durée:18h. 34min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:75481
Résumé: La directrice du lycée de Beer Sheva eut ce jugement définitif sur le petit Elie : "Ah, celui-là, c'est un bon à rien ! Il faudra lui dénicher une institution à poigne, sinon ça finira mal pour lui..." Le "bon à rien" a fait mentir la pythie du désert : il sera historien, essayiste, chroniqueur, journaliste, diplomate, professeur d'histoire de l'Occident moderne, intellectuel public et homme d'action. Il est l'enfant des deux tragédies du XXe siècle : un père né en Bessarabie, officier dans l'Armée rouge et combattant sur le front de l'Est, puis emprisonné par la Securi-tate en Roumanie pour "cosmopolitisme" ; une mère qui a survécu à la déportation mais y a perdu deux enfants et sa santé mentale... En 1961, son père reçoit enfin le "certificat de voyage" tant espéré. Une nouvelle vie commence : après un séjour d'un an dans un kibboutz au nord du Néguev, le jeune adolescent travaille pour payer ses études au collège français Saint-Joseph de Jaffa. Incorporé dans Tsahal comme parachutiste, il participe à la guerre des Six-Jours, puis, comme réserviste, à la première guerre du Liban. A l'Université Hébraïque de Jérusalem, puis à Tel-Aviv, il se passionne pour la séquence qui va de la fin du Moyen Age à la Révolution française et passe sa thèse de doctorat d'histoire à la Sorbonne. La France devient sa "seconde patrie intellectuelle et affective"...
Lu par:Lisette Vogel
Durée:5h. 58min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:75437
Résumé: À cinq mille kilomètres de chez elle, seule, sur une route sombre des Pays-Bas, une femme observe une fenêtre éclairée. À l’intérieur, deux enfants jouent et rient : ce sont ses petites-filles, mais Yoëlla ne les a jamais rencontrées. Il y a des années, sa fille Léa a quitté Jérusalem pour construire sa vie autre part, sans un mot, sans plus donner de nouvelles. Pourtant, il fut un temps où mère et fille étaient inséparables, où elles étaient tout l’une pour l’autre. Un récit d’une grande sensibilité, couronné par le prix Sapir en Israël, qui interroge l’amour maternel, les erreurs et les liens qui unissent ou désunissent une mère et sa fille.
Durée:11h. 6min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:75394
Résumé: Au chevet de son père mourant, Atara recueille les propos confus de cet homme qui l'a élevée avec sévérité. Il l'appelle Rachel, du nom de sa mystérieuse première épouse, s'adresse à elle par une vibrante déclaration d'amour. Troublée, Atara retrouve sa trace et réveille chez cette femme âgée un douloureux passé dans la lutte armée clandestine. Rachel n'a rien oublié de ces années de résistance contre les Anglais, avant la fondation de l'Etat d'Israël, et surtout pas le prénom de celle qui aujourd'hui se présente à elle. Mais de qui Atara porte-t-elle le nom ? La rencontre de ces deux femmes bouleversera de façon inattendue leur existence et liera à jamais leur destin. En sondant magistralement l'âme humaine, Zeruya Shalev montre comment l'histoire collective d'une société fracturée bouscule les liens privés. De sa plume délicate et précise, elle interroge la parentalité, le couple, mais aussi la culpabilité et les silences qui régissent nos vies.
Durée:4h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:75080
Résumé: Albert Danon est seul. Sa femme Nadia vient de mourir d'un cancer, et son fils Rico est parti au Tibet. Bettine, une vieille amie, veuve elle aussi, s'inquiète pour Albert. Surtout lorsque Dita, la petite amie de Rico, emménage chez lui. Un certain Doubi Dombrov veut produire le scénario de Dita, mais il veut surtout Dita. Qui couche avec Guigui, en pensant à Albert, ou à Rico. Qui pense à sa mère; et ne veut pas rentrer du Tibet. Un chassé-croisé de voix et d'histoires que le narrateur, affranchi de toute contrainte formelle, tisse, tout en nous parlant de lui, en un poème bouleversant qui se lit comme un roman - ou est-ce un roman qui se lit comme un poème ? - pour serrer au plus près la quintessence de nos vies, le désir, la nostalgie d'un bonheur perdu, la mort qui nous cueille. Un livre inclassable d'une beauté sauvage, en un mot, une Oeuvre inoubliable
Durée:8h. 16min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:74494
Résumé: Le commissaire Avril Avraham est lassé d'enquêter sur des crimes domestiques et voudrait traiter des dossiers plus importants pour son pays. Lorsque deux affaires se présentent simultanément, il choisit la plus prometteuse à propos de la disparition d'un touriste ayant un passeport suisse dont le cadavre est retrouvé sur la plage. La fille du défunt affirme qu'il travaillait pour le Mossad...Tout porte Avraham à croire qu’il tient enfin sa « grande » enquête. En réalité c’est un terrible cas de conscience qui l’attend.
Lu par:Simon Corthay
Durée:6h. 43min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:73646
Résumé: Yoram Kaniuk interroge ici le jeune homme qu'il a été en 1948, survivant d'une guerre (la guerre d'Indépendance) qui relève davantage de Charlot soldat que du récit héroïque.À partir d'anecdotes où l'horreur côtoie le burlesque, l'écrivain compose un puzzle inédit. Dans une écriture à la fois jaillissante et contrôlée, il retrouve son regard d'adolescent perplexe jeté dans la bataille avec, pour tout entraînement, quelques bains de mer glacés. Témoin privilégié d'événements qui le dépassent, d'un conflit où rien n'a été réglé malgré le prix humain démesuré qu'il exige encore, Yoram Kaniuk ne cherche ni à justifier ni à condamner.Magistralement, avec beaucoup de subtilité, en évoquant un conflit vieux de plus de soixante ans, l'écrivain nous parle d'aujourd'hui. Au fond de chaque description de ces combats d'où nul n'est ressorti vivant, c'est l'inanité de toutes les guerres qui nous prend à la gorge.
Durée:4h. 55min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:72117
Résumé: Rachele est en colère contre son père qui ne veut pas qu’elle tienne le rôle de Marie dans la représentation de la Nativité de l’école, à la veille des vacances. Car Rachele, 12 ans, est juive. Elle vit dans une grande ville du Nord de l'Italie, son père est avocat, tout comme son grand-père. Ce dernier se montre certes plus compréhensif face au désir de sa petite-fille, mais la situation se complique quand Rachele comprend que son père, qui vient de subir des examens médicaux, est sans doute gravement malade. En parlant avec les différents membres de sa famille et notamment sa grand-mère, la fillette commence à saisir les enjeux de la question qu’elle a soulevée par rapport à l’histoire familiale. Elle se décide alors à demander un autre cadeau de Noël à son père…
Durée:6h. 48min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:72028
Résumé: Un matin, Iréna découvre ses voisins juifs alignés devant l'entrée de leur magasin. Un gendarme les tient en joue : ordre des Allemands. Le lendemain, ils sont agenouillés, brutalisés, avant d'être assassinés. Leur magasin est pillé. Dans ce village ukrainien, la catastrophe est en marche, et elle provoque chez la jeune paysanne un sursaut. L'effroi de ne pas avoir pu secourir ses voisins se double de celui que lui inspire son mari, un brute qui la maltraite. Il faut partir. Commence alors une longue errance aux accents prophétiques. De village en village, Iréna proclame que le Christ était juif, et que lever la main sur ses descendants est un crime inexpiable. Menacée par les hommes et protégée par les femmes - paysannes, aubergistes ou prostituées -, Iréna accomplira son destin jusqu'au bout. "L'Histoire est un cauchemar dont je cherche à m'éveiller" , a écrit James Joyce. Dans ce dernier roman publié de son vivant, Aharon Appelfeld relève le défi : La Stupeur plonge ses racines dans ce qu'il y a de plus archaïque en l'homme - la soif de détruire et le besoin de réparer.
Durée:4h. 36min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:72023
Résumé: Dans ce dialogue amical avec son éditrice Shira Hadad, Amos Oz se raconte. Celle-ci l'interroge sur son processus créatif, sur l'écriture, tout en l'amenant à évoquer sa vie, son passé. Comme assis à leur côté, nous découvrons certaines pensées intimes d'Amos Oz, le regard qu'il porte sur ses oeuvres, les thèmes qui l'ont occupé. Se dessine alors, à travers cet échange sincère, un autoportrait riche et tout en nuances d'un des plus grands écrivains de la litté rature israélienne.
Lu par:
Durée:7h. 3min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:72026
Résumé: « Fuchs est un créateur exceptionnel, un des piliers de la littérature yiddish. » Isaac Bashevis Singer Inédite en France, l’oeuvre d’Avrom Moschè Fuchs est un singulier trésor exhumé de la littérature yiddish. Considéré comme le meilleur nouvelliste de sa génération, il peuple ses textes de personnages insolites et rares, et s’attache à décrire le quotidien des petites gens, depuis les prostituées d’une Vienne décadente aux pieux paysans de l’arrière-pays galicien. Introduite par Rachel Ertel, la présente sélection couvre près d’un demi-siècle de création et révèle la richesse et l’acuité de la plume de ce maître du genre bref, témoin des blessures, des reliques et de la modernité du XXe siècle.
Durée:7h. 57min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:71970
Résumé: Plutôt mourir que de devenir mère... Un tueur en série sévit à Tel-Aviv. Chaque victime est retrouvée ligotée, un poupon entre les mains, le mot " mère " inscrit sur son front. Sheila Heller, spécialiste de la Bible, connaît les victimes. Elle connaît aussi la nature du pacte qu'elles ont conclu vingt ans plus tôt, lorsqu'elles ont décidé de devenir les " Autres ". Et elle sait qu'elle pourrait bien être la prochaine sur la liste. Ce qu'elle ignore, en revanche, c'est qui peut être à l'origine de ces crimes rituels macabres. D'autant qu'aux yeux de la police, tout l'accuse... Un thriller aux accents féministes, qui soulève la question de la maternité dans un pays où celle-ci demeure une évidence, voire un devoir.
Durée:8h. 53min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:71785
Résumé: Traduit dans plus de dix pays, Mon Michaël confirme tous les espoirs qu'avait fait naître le premier roman d'Amos Oz, Ailleurs peut-être. Il nous montre Hanna, qui, déçue par son mari, par ses amis, par la vie, devient peu à peu étrangère au monde qui l'entoure. Tout lui paraît atteint d'une implacable érosion à laquelle elle-même ne peut échapper. Dans son journal, qu'elle tient comme pour se prouver sa propre existence, fiction et réalité se mêlent. C'est à travers ces pages d'une langue admirable que nous la voyons s'enliser dans la nostalgie de son enfance en Palestine, dans des fantasmes où deux jumeaux arabes reflètent à la fois ses obsessions sexuelles et les terreurs d'un peuple qui ne peut vivre en paix. La guerre du Sinaï est proche. Labyrinthe de rues et de rocs, Jérusalem que cernent d'imprécises menaces, étouffe. Hanna a peur. Elle va entrer dans la guerre comme on sombre dans la mer. Ce bouleversant portrait de femme est aussi une remarquable analyse d'un pays toujours entre guerre et paix.
Durée:10h. 33min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:71755
Résumé: Yoel Blum, célèbre auteur israélien, se rend à Amsterdam, sa ville natale, pour assurer la promotion de son nouveau roman, et ce en dépit de la promesse qu’il avait faite à sa mère de ne jamais y retourner. En visite au Musée historique juif, il voit un film d’archives où apparaît sa mère tenant un bébé qu’il ne reconnaît pas. Qui peut bien être cet enfant et pourquoi sa mère, aujourd’hui morte, ne lui en a-t-elle jamais parlé ? Premier roman traduit en français d’Emuna Elon, écrivaine reconnue et primée en Israël, Une maison sur l’eau remonte le cours du passé et confronte le lecteur aux heures sombres d’Amsterdam, au fil d’un poignant voyage dans le temps et la mémoire. Une réflexion inoubliable sur l’identité et les origines.
Lu par:Simon Corthay
Durée:9h. 54min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:71258
Résumé: Dans Un voyage à Ur de Chaldée David Shahar poursuit l'évocation de la Jérusalem de sa jeunesse commencée avec Le Palais des Vases brisés (Gallimard, 1978). Ce roman qui d'ailleurs peut se lire indépendamment constitue le second volet d'une trilogie. De nouveaux personnages prennent place, d'autres se précisent sur la vaste fresque animée, tel le petit Sroulik dont l'auteur raconte ici la jeunesse, les luttes, les rêves et les amours. Il n'accomplira pas le voyage à Ur, ville du premier Hébreu, mais il connaîtra une autre aventure : converti, il deviendra «pasteur protestant juif.» Nous retrouvons le merveilleux conteur qu'est David Shahar, son humour et cette touche de magie qui fait des événements et des détails les plus quotidiens un monde rempli de mystère et de rêve. L'auteur est issu d'une famille établie sur la terre d'Israël depuis cinq générations. Son enfance est la source de son inspiration et Jérusalem avec son peuple bigarré et pittoresque, la toile de fond de son œuvre. Mais c'est au-delà de l'anecdote et du récit concret que se situent ses intentions profondes.
Durée:52min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:70132
Résumé: Le grand écrivain Amos Oz, récemment disparu, s’est intéressé à la figure du traître toute sa vie – comme son œuvre romanesque en témoigne. Dans un discours prononcé à Berlin en 2017, il a voulu revenir sur le plus célèbre d’entre eux, et réfléchir au rôle qu’a joué la prétendue trahison de Jésus par Judas dans la naissance de l’antisémitisme chrétien. Il se fait conteur en nous présentant une version alternative de l’histoire connue, et en nous interrogeant sur les liens entre les deux grandes religions monothéistes que sont le judaïsme et le christianisme. Sa réflexion est iconoclaste, irrévérencieuse, romanesque, mais toujours nourrie d’une connaissance profonde des textes fondateurs des deux religions. Cet ouvrage, le premier inédit publié depuis le décès d’Amos Oz en décembre 2018, condense une certaine philosophie du dialogue qui était au cœur de l’œuvre et de l’engagement d’Amos Oz. Sa parole demeure d’une actualité brûlante. En préambule, la rabbin Delphine Horvilleur s’adresse directement à l’auteur disparu, dans une émouvante lettre. Elle nous offre un éclairage passionnant de la conférence d’Amos Oz, en nous parlant des prophètes et des traîtres, du rôle de la littérature dans nos vies, et du besoin de dialogue pour surmonter les fanatismes de toute sort
Lu par:André Jol
Durée:5h. 13min.
Genre littéraire:Littérature érotique
Numéro du livre:70118
Résumé: “Les hommes sont des humains. Les humains sont une variété d’animaux, mais on dit qu’ils sont plus évolués. À vrai dire, les hommes sont parfois très poilus, mais jamais autant que les chiens.” Ainsi commence l’exploration comique et poético-porno de la narratrice qui se déclare conteuse et compteuse d’hommes, de sa tendre adolescence, premières griseries des sens, jusqu’à la recherche éperdue de la jouissance et la terrible solitude du sexe. Dans une série de brefs chapitres, entre farce dont elle est le dindon et auto-dérision de survie, elle visite l’inventaire de ses aventures, de ses déceptions. Un pompiste cracheur de feu, un employé de banque obèse, une lesbienne londonienne, faux poètes et vraies vedettes des médias, tous défi lent dans les draps de cette Bridget Jones trash, qui porte un regard doux-amer sur nos dérisoires espoirs, notre incorrigible quête de l’impossible Amour. Un livre drôle, courageux, insolent, où les genres sont renvoyés dos à dos, faute de pouvoir se regarder en face.
Durée:8h. 50min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:70114
Résumé: Nymphea porte un nom de fleur mais son quotidien est loin d'être rose. A dix-sept ans, elle traîne ses complexes et souffre d'une vie insignifiante, où rien ne lui arrive jamais. En vendant des glaces pendant l'été, elle espère enfin sentir souffler le vent de l'aventure. Mais rien ne se passe... Jusqu'au jour où Avishaï Milner, chanteur populaire sur le retour, franchit le seuil de son échoppe. Pressé et méprisant, le play-boy déchu agresse verbalement Nymphea, puis la poursuit dans l'arrière-cour où elle s'est enfuie. Lorsqu'il la saisit par le bras, elle hurle et, l'instant d'après, toute la ville est là. En quelques secondes, la jeune fille récrit l'histoire, et Avishaï se retrouve en garde à vue pour tentative de viol sur mineure. Quant à la pseudo-victime, elle est propulsée au rang d'icône, Cendrillon en croisade contre les violences masculines. Pendant ce temps, une autre femme est elle aussi entraînée dans un mensonge dont elle ne mesure pas encore les retombées : Raymonde, vieille juive issue de l'immigration marocaine en Israël, prend l'identité de Rivka, sa meilleure amie, rescapée des camps... Fidèle au thème qu'elle ne cesse de sonder de livre en livre - le mensonge et la façon dont il referme ses griffes sur des individus même dépourvus de mauvaises intentions -, Ayelet Gundar-Goshen signe ici une fable urbaine subversive, caustique et tendre à la fois, aux mille et un retournements de situation. Le témoignage d'une littérature israélienne vivace, libre et engagée.
Durée:12h. 2min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:69598
Résumé: Elles sont trois : Véra, sa fille Nina, sa petite-fille Guili, soudées par les liens du sang et déchirées depuis des décennies par un terrible secret. Le jour du quatre-vingt-dixième anniversaire de Véra, célébré avec faste au kibboutz, Guili, brûlant de mettre au jour l’histoire de sa famille, décide de tourner un film sur sa grand-mère. Et voici les trois femmes embarquées pour un long voyage vers la Croatie natale de Véra et ses lieux de souffrance. Pendant leur périple, celle-ci livre pour la première fois le récit de son existence. Que s’est-il réellement passé, lorsqu’elle a été condamnée à trois ans de travaux forcés sur l’île-goulag de Goli Otok par la police secrète de Tito ? Et pourquoi, refusant de trahir la mémoire de son mari Milosz, exécuté comme espion stalinien, a-t-elle dû abandonner sa fille Nina, alors âgée de six ans, laquelle, jamais remise de la blessure, a abandonné plus tard sa propre fille, Guili ? C’est par la voix de cette dernière et l’écho de quelques autres que nous cheminons à rebours, sur les traces d’un destin tragique, à la croisée de ces moments de l’Histoire qui forcent les individus à faire des choix impossibles. Le douzième roman de David Grossman explore de façon magistrale les rapports mère-fille, la question du silence et de la transmission. Au fil des révélations, le livre nous emporte dans un crescendo qui culmine avec une rare intensité émotionnelle et s’achève avec grâce sur le pardon, dans un élan d’amour et de compassion.
Lu par:Monique Gay
Durée:6h. 56min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:69393
Résumé: C'est l'été 1938 en Europe centrale. Et comme chaque année ils sont là, sur la rive, en villégiature. Il y a Rosa Klein, qui lit dans les lignes de la main. Mais peut-on se fier à ses prédictions ? Et Karl Koenig, l'écrivain. Pourquoi fréquente-t-il les autres vacanciers au lieu de consacrer toute son énergie au roman qu'il est en train d'écrire ? Qui sont vraiment " l'homme à la jambe coupée " et la jeune femme amoureuse que tous les Juifs appellent par l'initiale de son prénom ? Et le père et la mère d'Erwin, l'enfant si sensible à l'anxiété de ceux qui l'entourent ? Dans ce roman magistral publié quelques années avant sa mort, Aharon Appelfeld tisse les questions intimes, littéraires et métaphysiques qui l'ont accompagné toute sa vie. Sous sa plume, ces dernières vacances avant la guerre sont le moment où l'humanité se dévoile dans ses nuances les plus infimes, à l'approche de la catastrophe que tous redoutent sans parvenir à l'envisager.
Durée:13h. 24min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:69053
Résumé: Un écrivain israélien à succès qui ressemble étrangement à l’auteur a accepté de répondre aux questions d’internautes sur ses livres. Chaque interrogation l’amène à s’ouvrir sur le couple qu’il forme avec Dikla, à avouer ses relations compliquées avec ses enfants ou encore à partager ses angoisses pour son meilleur ami, Ari, atteint d’un cancer. Sa vie tombe en ruine et ce questionnaire lui permet d’en parcourir les méandres, tissant la toile de sa propre histoire, au sein de laquelle il va et vient dans le temps, laissant progressivement apparaître les instants décisifs. Dans ce roman tout en finesse, le narrateur livre, avec humour, une analyse désabusée de ce qu’il est et de son incorrigible besoin de transformer la réalité en fictions. En nous plongeant dans le quotidien de cet écrivain, Eshkol Nevo met en lumière des moments ordinaires qui nous touchent en plein cœur.