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La France en guerre au Mali: les combats d'AQMI et la révolte des Touareg

Résumé
Au cours des dernières années, le Mali fut miné par la rébellion des "Touareg, leur revendication sur l'Azawad, les dissensions interethniques et les contrecoups de la chute de Kadhafi avec le reflux d'armes et de miliciens de Libye, ce qui ne pouvait que fortifier et alimenter AQMI. Les islamistes s'emparent de l'Azawad et visent à occuper tout le pays : après Tombouctou, les insurgés foncent sur Bamako en appliquant la charia la plus barbare, telle que la lapidation des femmes adultères. L'Etat malien est sur le point de s'écrouler et le pays d'éclater, de disparaître. À très brève échéance. La France réagit dans l'urgence pour éviter ce tremblement de terre mortel pour cette région d'Afrique, avec des répercussions dramatiques en France, notamment, à partir de ces banlieues dites pudiquement "sensibles". L'auteur analyse les hésitations occidentales voire algériennes (avant la prise du site gazier d'In Amenas), décrit l'intervention militaire française, notamment dans l'Adrar des Ifoghas, les négociations pour bâtir une force d'intervention un tant soit peu efficace dans un pays où règnent la corruption et divers trafics (en particulier de drogue). Un livre qui dit crûment les vérités chocs sur une situation dont les conséquences pourraient être terrifiantes
Durée: 8h. 27min.
Édition: Paris, J. Picollec, 2013
Numéro du livre: 33391
ISBN: 9782864772736
CDU: 320

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Résumé:Le livre explore les méandres de quarante ans de relations entre la France et la Syrie. Des relations jonchées de cadavres, jalonnées de périodes de confrontation mais aussi de lunes de miel pendant lesquelles Paris et Damas font des affaires ou s'allient contre les djihadistes. Des relations fondées sur un malentendu entre l'ancienne puissance mandataire et Damas. Si la France a toujours été dans l'émotion, la dictature syrienne, elle, se comporte comme un monstre froid. Les Français prennent pourtant régulièrement le chemin de Damas. En 1984, trois ans après l'assassinat de notre ambassadeur au Liban par des agents pro-syriens, François Mitterrand se rend en Syrie. En 2008, Nicolas Sarkozy rompt avec la politique d'ostracisme de Jacques Chirac et replace Bachar el-Assad sur le devant de la scène internationale. La France a tracé les frontières de la Syrie moderne et a formé ses élites et pourtant ses dirigeants se sont souvent trompés. Quand Jacques Chirac adoube le jeune Bachar, pensant que ce dernier l'écoutera. Quand le même Jacques Chirac, meurtri par l'assassinat de son ami Rafic Hariri, s'acharne à prévoir la chute prochaine du régime. Quand, enfin, Alain Juppé d'abord puis Laurent Fabius ensuite annoncent que "les jours du régime" sont comptés, après le début de la révolution syrienne. Pourquoi autant d'erreurs alors que notre pays est probablement celui qui connaît le mieux la Syrie ? Le Chemin de Damas expose quelques-uns des dossiers noirs de cette relation quasi schizophrène. En 2006, alors que Chirac veut faire "rendre gorge à Bachar el-Assad", la France lui livre dans le plus grand secret deux hélicoptères Dauphin convoyés en pièces détachées pour ses besoins personnels. Mais aussi un système de communications sécurisées pour la quinzaine de barons du régime. Et en pleine révolution, une entreprise française prolonge des tunnels entre le palais et la résidence de Bachar dans le centre de Damas. Bref, à l'ombre de la politique, les affaires continuent. Comme à Kadhafi, Nicolas Sarkozy a beaucoup promis à Bachar el-Assad, notamment la fourniture d'Airbus. Les auteurs racontent les dessous de cette affaire emblématique. Ou encore comment Alcatel a équipé en matériel de communication sensible la garde présidentielle, un contrat géré personnellement par Bachar el-Assad, alors qu'il n'était encore que l'héritier. Ils dénouent les fils de la coopération entre les services de renseignements syriens et français dans la lutte antiterroriste : la visite secrète du général Philippe Rondot à Damas le jour de l'assassinat de Rafic Hariri ; les "téléphones rouges" installés par Jacques Chirac dans le bureau d'Hafez el-Assad dès la fin des années 1990, mais aussi celui posé dans la chambre à coucher de son ami Hariri à Beyrouth à la même époque. Le livre nous plonge dans les coulisses de cette relation d'amour-haine. Des témoins clés parlent, mettant au jour le dysfonctionnement au sommet de l'Etat français entre des diplomates et services de renseignements qui depuis Damas estiment que Bachar ne va pas tomber et les annonces péremptoires de l'Elysée et du Quai d'Orsay. Comment a-t-on fait taire l'ambassadeur sur place ? Comment les services DGSE et DCRI, après s'être fait la guerre, ont-ils dû se plier aux oukases de l'Elysée ? Comment la France a-t-elle ensuite instrumentalisé l'opposition ? Bref, c'est l'histoire tourmentée de la "FranSyrie" qui défile dans ce livre écrit à partir des témoignages des plus hautes autorités françaises et syriennes (Assad, Hollande, etc.).
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Résumé:Dans une période où les chaînes de télévision et de radio se multiplient à grande vitesse, ces médias connaissent, en dépit d'apparences parfois trompeuses un effet d'uniformité de lignes éditoriales sidérant. Alors que la concurrence devrait susciter la création d'espaces de confrontation d'idées et de liberté, c'est le contraire qui se produit : vieilles rengaines, confiscation de la parole et pensée unique sont la règle. Pire, l'inflation des humoristes et des polémistes, censée favoriser esprits libres et fous du roi, est devenue le meilleur moyen pour « accompagner le système ». Derrière le rire et le débat, point d'irrévérence ou d'impertinence, mais de la « vanne » complice et du consensus mou. Après avoir dressé un constat sévère sur « l'illusion comique » à la télé et montré comment derrière leurs pseudo pugilats, les débateurs médiatiques fabriquent de la pensée unique, l'auteur nous livre une série de portraits corrosifs sur ces faux impertinents qui triomphent sur le petit écran : Laurent Ruquier, chef de clan pas rigolo ; Yann Barthès et son tout petit Petit Journal ; Thierry Ardisson le catho tendance scato, ; Natacha Polony, jeune mais aux idées jaunies, Eric Naulleau dans le gaz ; Eric Zemmour, ami des puissants et des blancs ; FOG le mercenaire fou. sans oublier, « leur père à tous », Philippe Bouvard, presque trop beauf pour être vrai !
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Résumé:Présentation de l'éditeur : " J'atteins l'âge où proposer une utopie est un devoir; l'âge où les époques à venir semblent toutes également éloignées : qu'elles appartiennent à des siècles lointains ou à de prochaines décennies, elles sont toutes tapies dans un domaine temporel que je ne parcourrai pas. " A une époque où tout le monde ne parle que de " réalisme " pour en fait imposer la dictature de l'argent, Albert Jacquard prend ici du recul. Recul par rapport à sa propre trajectoire dont il retrace le fil ; recul par rapport à l'actualité et ses contraintes en imaginant ce que pourrait être une "Cité où tout serait école ", où le travail aliénant serait réduit au minimum, où personne ne se soucierait du déficit de la Sécurité sociale parce que les soins seraient considérés comme un droit imprescriptible, où la lutte pour la compétition serait abolie, où l'accumulation des richesses céderait le pas à l'organisation des rencontres... Utopie que tout cela ? Bien sûr, mais raisonnable. Le cours des choses n'a-t-il pas déjà commencé à donner raison à Albert Jacquard ? Et puis, qu'y a-t-il de plus sensé que de chercher une nouvelle voie quand nous savons les autres irrémédiablement bouchées ?
Lu par : Michel Méron
Durée : 13h. 48min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23944
Résumé:Depuis la crise de la dette qui a éclaté en 1982, malgré leurs innombrables richesses naturelles et humaines, les pays du tiers-monde sont saignés à blanc. Le remboursement d'une dette devenue colossale prive leurs populations de la satisfaction des besoins les plus élémentaires. La dette est devenue un mécanisme très subtil de domination et le moyen d'une nouvelle colonisation. La dernière initiative d'allégement de la dette, lancée en fanfare par le G8 en 2005, ne change pas la donne. Une approche radicalement différente doit être envisagée : l'annulation pure et simple de cette dette, illégitime et largement odieuse. Ce livre répond à différentes objections. Une fois libérés de leur dette extérieure, les pays ne risquent-ils pas de retomber dans le piège d'un endettement insoutenable ? Les régimes dictatoriaux et corrompus ne vont-ils pas profiter d'une annulation de la dette ? Les contribuables des pays du Nord ne vont-ils pas faire les frais d'une annulation ? Chine, Amérique latine, fonds souverains, fonds vautours, quel rôle pour ces nouveaux acteurs de premier plan ? Le remplacement de la dette publique externe par la dette publique interne constitue-t-il une solution ? Quels liens entre la dette et la crise alimentaire mondiale qui a commencé en 2007-2008 ? Les auteurs montrent que l'annulation de la dette, condition nécessaire mais non suffisante, doit être accompagnée d'autres mesures. Ils posent aussi la question : qui doit à qui ? Ils soutiennent la demande de réparations. Illustré de graphiques et de tableaux, cet ouvrage montre clairement la responsabilité des promoteurs du néolibéralisme, des institutions financières internationales, des pays industrialisés mais aussi la complicité des dirigeants du Sud. Six ans après la parution du livre " 50 questions 50 réponses sur la dette, le FMI et la Banque mondiale " qui a été traduit en huit langues (anglais, arabe, coréen, espagnol, italien, japonais, portugais et turc), Damien Millet et Eric Toussaint sortent cette version actualisée et complétée qui décrypte le discours officiel sur la dette et envisage les scénarios possibles pour sortir de l'impasse. Ils exposent les différents arguments moraux, politiques, économiques, juridiques, écologiques sur lesquels repose la revendication d'une annulation de la dette publique.
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Genre littéraire : Société/économie/politique
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Résumé:Lu par Manon A partir de thèmes de l'actualité quotidienne comme l'école, le voile, les migrants ou la laïcité, l'auteure, ex-porte-parole du parti Les Républicains, donne ici sa vision de ce que signifie pour elle être français, à savoir le refus du relativisme culturel et du communautarisme.
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Genre littéraire : Société/économie/politique
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