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Je dirai malgré tout que cette vie fut belle

Quatrième de couverture
Pour se défendre dans un procès qu'il s'intente à lui-même, l'auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l'âge d'or d'un classicisme qui règne sur l'Europe à l'effondrement de ce « monde d'hier » si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d'une vie et les tourbillons de l'histoire ne suffisent pas à l'accusé : « Vous n'imaginiez tout de même pas, que j'allais me contenter de vous débiter des souvenirs d'enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu'on appelle des Mémoires ». Les aventures d'un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l'éternité, et qui nous emportera.
Durée: 12h. 59min.
Édition: Paris, Gallimard, 2016
N° de notice: 32896
ISBN: 9782070178292
Collection(s): Blanche

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Quatrième de couverture:Qu'ai-je donc fait se divise en trois grandes parties. Dans la première Poeta fui et cantai, il revient sur son parcours d'écrivain, ses désirs et ses attentes vis à vis de la littérature. La seconde partie, Nagueur entre deux rives contient ses confessions, ses souvenirs de famille, ses amours douloureuses; c'est la partie proprement autobiographique, au sens classique du terme. Enfin, dans la dernière partie, Sur les genoux de Dieu, il nous fait part de ses questionnements plus philosophiques sur le temps, l'espace, l'histoire de l'humanité et l'existence de Dieu. Tous ces thèmes, Jean d'Ormesson les a déjà abordés dans ses romans précédents, mais il nous promet ici, comme Rousseau en son temps, de le faire sans atours ou détours : "Je ne suis pas sûr que ce portrait rende son auteur très sympathique. Je ne me plaît pas beaucoup [...] Je ne suis pas grand. Je serre les poings. Je n'ai jamais cessé de nourrir des rêves qui me dépassent de beaucoup. Et quels rêves, je vous prie? Des rêves de pacotille, de poudre aux yeux, de petit bourgeois en goguette."

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