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Le palais de mémoire

Résumé
Depuis que je suis revenu dans la fumerie, j'ai cessé de souffrir, je vis reclus dans mon palais de mémoire. Les yeux clos, l'embout brûlant entre les lèvres, je vois Jade tel qu'il m'apparut en ce jour lointain, à la grande chasse d'automne, son faucon sur un bras... Dans les limbes d'une fumerie d'opium, le jésuite Artus de Leys, déserté par la foi, déchiré par l'amour, hésite entre le réconfort de l'oubli et la douleur du souvenir. L'homme qu'il aime n'existe plus que dans son esprit, et pour l'y faire revivre sans cesse, Artus bâtit un édifice imaginaire hérité d'un art antique : un palais de mémoire. Au fil des « pièces » qu'il y ajoute, il se revoit arrivant en Chine pour former les jeunes lettrés de la Cité interdite à l'invitation de l'empereur Kangxi. Il revisite sa vie parisienne, convoque ses amis d'antan. Il chevauche à travers la Mandchourie au côté de Jade, son élève bien-aimé, prince qu'il initie à l'ars memoriae et à la foi chrétienne. Mais Artus ne peut repousser le souvenir du tour funeste que prendra leur passion, sous peine de voir s'effondrer son palais de mémoire... À travers ce conte tourmenté, exquis, Élise Fontenaille entraîne le lecteur sur des chemins intellectuels, spirituels et sensuels, dans un voyage hypnotique.
Durée: 2h. 9min.
Édition: Paris, Calmann-Lévy, 2011
Numéro du livre: 32190
ISBN: 9782702142431
Collection(s): Interstices

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Résumé:Vous ne verrez jamais son visage. Vous ne connaîtrez même pas son prénom, puisque l’entreprise qui l’emploie lui en a donné un autre. Il est le téléopérateur qui finit par vous répondre après que vous avez dû appuyer successivement sur la touche étoile, trois, six, dièse puis de nouveau étoile. « Éric à votre service. » Éric ? Inutile de vous en souvenir. Lors de votre prochain appel, vous tomberez sur quelqu’un d’autre. John, George, Paul ou Ringo. Peu importe. En revanche, vous aurez droit aux mêmes réponses. Elles apparaissent au téléopérateur sur un écran d’ordinateur, classées par thèmes. Une série de suicides dans l’entreprise rappelle douloureusement que les employés ne sont pas des machines. Pour ne pas en arriver à une telle extrémité, Éric décide simplement de transgresser les consignes : un jour, il rappelle un client de sa propre initiative… Après Central, Composants et CV roman, Thierry Beinstingel continue d’aborder le sujet du travail et de sa représentation en littérature. Retour aux mots sauvages interroge à nouveau la problématique du langage que l’univers économique tente de contrôler. Les mots sont les vecteurs d’une organisation libérale devenue sauvage. Mais ce « retour » – à la manière d’un boomerang – est aussi un message d’espoir : on ne peut pas régenter la communication jusque dans ses moindres détails sans dommages. La vague de drames de cette multinationale démontre que l’humain, à travers sa langue maternelle, a une capacité de résistance. Et c’est sans doute le rôle de la littérature que de révéler cette force.
Lu par : Marianne Pernet
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Mêlant La satire de mœurs, l'érudition parodique, L'anticipation sociopolitique et le mélodrame portuaire, Des néons sous la mer se présente comme une fiction inclassable qui multiplie Les voies d'eau pour approcher la question complexe, et ici décomplexée, de la prostitution.