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Quelqu'un avec qui courir

Résumé
Assaf, jeune adolescent de seize ans, obtient un job d'été à la mairie de Jérusalem, où on lui confie la tâche de retrouver le propriétaire d'un chien égaré. C'est au bout d'une laisse tirée par l'animal qu'Assaf sera entraîné dans une quête initiatique dont Tamar, une autre adolescente, est la figure centrale. Autour de cette jeune fille mystérieusement disparue, que tout le monde recherche pour des raisons différentes, gravitent une nonne grecque enfermée depuis plus de cinquante ans dans un monastère, une patronne de restaurant chic, le directeur-imprésario mafieux d'un foyer pour jeunes artistes de la rue - lequel broie les doigts des musiciens récalcitrants -, un vieux garçon qui se prend pour Sherlock Holmes, et la ville de Jérusalem dont les dédales abritent des adolescents à la dérive et de redoutables dealers. Sous les apparences d'un roman pour la jeunesse, David Grossman brouille les pistes et nous offre un roman d'apprentissage contemporain qui tient à la fois du récit de chevalerie et du conte de fées. Tels de modernes Tamino et Pamina, Assaf et Tamar nous entraînent dans leur sillage jusqu'à la dernière ligne de cette aventure menée à un rythme endiablé, pour le plus grand plaisir du conteur et de son auditoire. Ce roman a été couronné en Israël par le Sapir Prize.
Durée: 12h. 47min.
Édition: Paris, Seuil, 2013
Numéro du livre: 31707
ISBN: 9782020789905

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Lu par : Claude Yersin
Durée : 7h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31106
Résumé:Sur la scène d'un club miteux, dans la petite ville côtière de Netanya en Israël, le comique Dovale G. distille ses plaisanteries salaces, interpelle le public, s'en fait le complice pour le martyriser l'instant d'après. Dans le fond de la salle est assis un homme qu'il a convié à son one man show - ils se sont connus à l'école -, le juge Avishaï Lazar, retraité et veuf inconsolable. Il écoute avec répugnance le délire verbal de l'humoriste. Mais peu à peu le discours part en vrille et se délite sous les yeux des spectateurs médusés. Car ce soir-là Dovale met à nu la déchirure de son existence lorsque adolescent, alors à Gadna (camp de préparation militaire parascolaire) avec son ami Avishaï, on l'avait informé de la mort d'un de ses parents sans lui préciser lequel. Et jusqu'à l'enterrement, Dovale s'était trouvé devant ce choix terrible : de qui - mère ou père - "souhaitait-il" la mort ? Avishai, par lâcheté, lui avait tourné le dos alors que Dovale avait eu besoin de son soutien. Le juge comprend où Dovale veut en venir avec ce spectacle. Il ressent soudain l'envie d'écrire. Il noircit de notes les serviettes qu'il a sous la main. Trahison de l'amour, trahison de l'amitié ? Règlement de comptes ? Pourtant, à la fin du spectacle, entre le juge et l'humoriste, un début de rédemption s'ébauche.
Lu par : Geneviève Roy
Durée : 25h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Lu par : Clélia Strambo
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31302
Résumé:" Si tu es celle que j'ai vue là-bas, les bras serrés autour de toi avec un léger sourire brisé, alors je pense que tu comprendras [...] je ne veux pas te rencontrer ni te déranger dans ta vie quotidienne, mais j'aimerais que tu acceptes de recevoir des lettres de moi. " C'est ainsi que commence la première lettre d'un inconnu à une inconnue. Il lui propose une histoire d'amour épistolaire absolue, fulgurante, limitée dans le temps, illimitée dans le pouvoir des mots qui veulent aller jusqu'au bout de ce chemin vers l'Autre. Cet Autre pour l'homme, c'est la femme. De ses réponses à elle, Myriam, nous ne savons que ce qui se dessine en filigrane dans ses lettres à lui, Yaïr. A mesure qu'avance ce monologue qui sert d'écrin à la voix d'une femme, l'homme qui en appelle à la complicité des lettres de Flaubert et de Kafka, se décompose et se défait. Rêves, orgueil, égoïsme, narcissisme, s'effritent pas à pas pour nous laisser découvrir à l'horizon le chemin qui mène un homme enfin nu vers la femme toujours nue et vulnérable. Pari exigeant et sublime superbement tenu par David Grossman qui, après avoir exploré la grammaire intérieure, s'engage ici dans la grammaire amoureuse et, au-delà, dans la possibilité même d'atteindre l'Autre par la parole et l'écriture. David Grossman, né à Jérusalem en 1954, est considéré comme l'écrivain israélien le plus doué de sa génération. Il est l'auteur de quatre autres romans, " Le Sourire de l'agneau ", " Voir ci-dessous : Amour ", " Le Livre de la grammaire intérieure ", " L'Enfant zigzag ", de deux récits documentaires courageux, " Le Vent jaune ", " Les Exilés de la Terre promise ", et d'une dizaine de livres pour la jeunesse. Traduits dans vingt-deux langues, ces ouvrages ont été distingués par de nombreux prix. " L'Enfant zigzag " a été couronné par le Premio Grinzane et le Premio Mondelo en Italie. David Grossman vit à Jérusalem avec sa femme et ses trois enfants.
Durée : 26h. 51min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 18278
Résumé:Séparée depuis peu d'Ilan, son mari, Ora quitte son foyer de Jérusalem pour s'absenter vingt-huit jours en se coupant de tout moyen de communication. Pourquoi vingt-huit jours ? Parce que c'est le temps que devait durer une "opération d'envergure" dans une ville palestinienne pour laquelle s'est porté volontaire son second fils, Ofer, sur le point de terminer son service militaire. Or tout porte à croire qu'Ofer n'en est pas sorti vivant. Mais, tant que les messagers de la mort ne la trouveront pas, son fils sera sauf, pense Ora.
Durée : 3h. 57min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 39300
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Durée : 12h. 2min.
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Résumé:Elles sont trois : Véra, sa fille Nina, sa petite-fille Guili, soudées par les liens du sang et déchirées depuis des décennies par un terrible secret. Le jour du quatre-vingt-dixième anniversaire de Véra, célébré avec faste au kibboutz, Guili, brûlant de mettre au jour l’histoire de sa famille, décide de tourner un film sur sa grand-mère. Et voici les trois femmes embarquées pour un long voyage vers la Croatie natale de Véra et ses lieux de souffrance. Pendant leur périple, celle-ci livre pour la première fois le récit de son existence. Que s’est-il réellement passé, lorsqu’elle a été condamnée à trois ans de travaux forcés sur l’île-goulag de Goli Otok par la police secrète de Tito ? Et pourquoi, refusant de trahir la mémoire de son mari Milosz, exécuté comme espion stalinien, a-t-elle dû abandonner sa fille Nina, alors âgée de six ans, laquelle, jamais remise de la blessure, a abandonné plus tard sa propre fille, Guili ? C’est par la voix de cette dernière et l’écho de quelques autres que nous cheminons à rebours, sur les traces d’un destin tragique, à la croisée de ces moments de l’Histoire qui forcent les individus à faire des choix impossibles. Le douzième roman de David Grossman explore de façon magistrale les rapports mère-fille, la question du silence et de la transmission. Au fil des révélations, le livre nous emporte dans un crescendo qui culmine avec une rare intensité émotionnelle et s’achève avec grâce sur le pardon, dans un élan d’amour et de compassion.
Durée : 21h. 14min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76463
Résumé:Aux confins de l’Empire russe, dans la Polésie de la fin du dix-neuvième siècle, les hommes des shtetls abandonnent parfois leurs femmes pour se fondre dans la foule des grandes villes. Lorsque Mendé Speisman, désespérée par le départ de son époux, se jette dans la rivière Yasselda, sa sœur Fanny Keizman prend les choses en main : elle ira elle-même retrouver son beau-frère, quoi qu’il en coûte. Celle que l’on surnomme die wilde Khayeh, la bête sauvage, s’éclipse au milieu de la nuit avec l’aide de Žižek, le taiseux passeur du fleuve, laissant derrière elle mari et enfants. Le duo s’engage dans une aventure qui, très vite, les dépasse. En route pour Minsk, ils seront rejoints malgré eux par deux compagnons peu recommandables : un chantre errant juif au grain de voix strident et un ancien camarade d’armée de Žižek, tenant désormais une auberge aux allures de bordel. Pris en embuscade, poussés au meurtre, poursuivis par la police secrète du régime tsariste, sortiront-ils indemnes de cette virée rocambolesque ? Avec humour et panache, Yaniv Iczkovits place au cœur de son roman une héroïne inoubliable, capable de manier le couteau comme personne, et signe une fable décapante, véritable ode au courage féminin.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 11h. 41min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 34398
Résumé:Dix ans après avoir été blessée dans un attentat, Iris semble avoir surmonté le traumatisme. Malgré des douleurs persistantes, des problèmes avec ses enfants et un mariage de plus en plus fragile, la directrice d'école ambitieuse et la mère de famille engagée qu'elle est s'efforce de prouver qu'elle contrôle la situation. Tout bascule cependant le jour où elle reconnaît, sous les traits d'un médecin qu'elle consulte, Ethan, son premier amour, qui l'avait brutalement quittée lorsqu'elle avait dix-sept ans. Dans un vertige sensuel et existentiel, Iris éprouve alors la tentation de faire revivre cette passion qu'elle croyait éteinte : et si une seconde chance se présentait à elle ? Ce roman aussi puissant que subtil dévoile les séquelles que le passé peut laisser sur les corps et les esprits, tout en interrogeant notre capacité à faire des choix, au moment même où la vie nous renvoie à l'essentiel.
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 10h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33324
Résumé:Le jeune Shmuel Asch désespère de trouver l'argent nécessaire pour financer ses études, lorsqu'il tombe sur une annonce inhabituelle. On cherche un garçon de compagnie pour un homme de soixante-dix ans ; en échange de cinq heures de conversation et de lecture, un petit salaire et le logement sont offerts[...]udas est un magnifique roman d'amour dans la Jérusalem divisée de 1959, un grand livre sur les lignes de fracture entre judaïsme et christianisme, une réflexion admirable sur les figures du traître, et assurément un ouvrage essentiel pour comprendre l'histoire d'Israël. Un chef-d'œuvre justement acclamé dans le monde entier.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 2h. 54min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31339
Résumé:Dans la maison d'Alexanderplatz, Yingele vit avec son père Joseph, qui, après avoir perdu son épouse Haïa-Lea, tuée par les cosaques, a quitté la Russie pour Berlin. Tailleur, Joseph y mène une vie sans histoire jusqu'au jour où il croise la route de Siegfried. Dans ce conte philosophique et poétique qu'est Le Tailleur d'Alexanderplatz, Yoel Hoffmann nous dit l'histoire de l'Allemagne des années 1930, s'interrogeant, avec humour et délicatesse, sur ce qu'est le hasard - ou le destin.
Lu par : Simon Corthay
Durée : 9h. 54min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 71258
Résumé:Dans Un voyage à Ur de Chaldée David Shahar poursuit l'évocation de la Jérusalem de sa jeunesse commencée avec Le Palais des Vases brisés (Gallimard, 1978). Ce roman qui d'ailleurs peut se lire indépendamment constitue le second volet d'une trilogie. De nouveaux personnages prennent place, d'autres se précisent sur la vaste fresque animée, tel le petit Sroulik dont l'auteur raconte ici la jeunesse, les luttes, les rêves et les amours. Il n'accomplira pas le voyage à Ur, ville du premier Hébreu, mais il connaîtra une autre aventure : converti, il deviendra «pasteur protestant juif.» Nous retrouvons le merveilleux conteur qu'est David Shahar, son humour et cette touche de magie qui fait des événements et des détails les plus quotidiens un monde rempli de mystère et de rêve. L'auteur est issu d'une famille établie sur la terre d'Israël depuis cinq générations. Son enfance est la source de son inspiration et Jérusalem avec son peuple bigarré et pittoresque, la toile de fond de son œuvre. Mais c'est au-delà de l'anecdote et du récit concret que se situent ses intentions profondes.
Durée : 10h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Que se passe-t-il dans un kibboutz israélien à trois kilomètres de la frontière jordanienne ? La vie de tous les jours avec ses petits drames et ses joies naïves noyées dans la fraternité d'une collectivité au travail pour une même cause. Reouven Harich, poète et instituteur, abandonné par sa femme, Eva,qui lui a préféré le luxe tapageur d'un juif retourné en Allemagne, reporte toute son affection sur sa fille Noga et son fils Gaï. Et puis, il a une liaison avec la femme de Ezra Berger, Bronka. Noga, elle, a l'espièglerie de ses seize ans, et repousse les élans maladroits de son jeune amoureux pour se jeter dans les bras du rustre Ezra Berger. Et c'est de nouveau le drame, sordide. Peintre réaliste du kibboutz, Amos Oz n'en manie pas moins avec talent une ironie voilée de tendresse qui donnetoute sa saveur au livre. Il se fait l'oreille complaisante de la médisance pour mieux nous révéler la psychologie de ses personnages dont il brosse les portraits colorés et attachants dans un texte d'une admirable qualité littéraire.