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Il était une fois des marins

Résumé
Ces récits évoquent la dure réalité de la vie des pêcheurs, mais également leurs espoirs et joies. Les témoignages, recueillis par l'auteur, d'Auguste, Yves, Marcel, Raymond, etc. entraînent le lecteur du golfe de Gascogne traquer le thon, le merlu et le requin-taupe aux côtes de Madagascar et des Mascareignes, ou encore en Terre Adélie.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 8h. 50min.
Édition: La Rochelle, Découvrance, 2012
Numéro du livre: 31144
ISBN: 9782842657161
CDU: 799

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Résumé:Pendant qu’il écrit son troisième roman, Langue maternelle, qui paraîtra en 1982, Josef Winkler loue une chambre dans une ferme de montagne de Carinthie. Il noue alors une relation de confiance avec sa logeuse, qui se met à lui raconter sa vie : née en 1928 en Ukraine, elle est arrivée en Autriche à l’âge de quinze ans, amenée de force avec sa sœur par l’armée allemande pour travailler dans une exploitation agricole. C’est à Nietotchka Vassilievna Iliachenko que l’écrivain donne la parole dans la plus grande partie de ce livre. le lecteur suivra ainsi le destin douloureux de la jeune paysanne dont la famille fut éprouvée par les expropriations massives, puis par l’Holodomor, « l’extermination par la faim » infligée à l’Ukraine par le pouvoir soviétique. Une figure, celle de la mère qu’elle n’a jamais revue, domine cette autobiographie d’une intensité bouleversante et dont Josef Winkler a tenu à préfacer la traduction française. Elle est accompagnée de documents authentiques : les lettres de la mère à ses deux filles.
Lu par : Clélia Strambo
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Résumé:Cécile Sorel a été le symbole d'une époque, celle des "grandes cocottes" (ou grandes coquettes) dont on imagine difficilement aujourd'hui à la fois la notoriété et l'influence. C'était juste avant l'apparition des premières grandes stars que le cinéma fera naître à partir de 1940. Sa notoriété lui conférait d'ailleurs un rôle de représentation à l'étranger où elle incarnait l'élégance, la culture mais aussi une certaine forme de légèreté à la française. Sa vie se découpe en trois grandes étapes : d'abord une longue carrière à la Comédie Française (1904-1933), puis dans le théâtre de variétés et au music-hall avant, en 1950, de devenir... religieuse dans le tiers-ordre franciscain. Il était temps de raconter les extravagances en tous genres de cette femme au parcours exceptionnel et plein de surprises, au coeur du Tout-Paris des arts, des lettres et de la politique (autour d'elle on croise Barrès, d'Annunzio, Proust, Coco Chanel, Clemenceau, Colette, Mussolini, Rostand, Guitry...), libre dans ses amours, moderne dans ses opinions, à la fois frivole et perfectionniste, légère et exigeante, curieuse de tout, grande comédienne, pouvant tout se permettre puisqu'on lui permettait tout, défiant la vieillesse et les médisances avec arrogance et courage, puis se mettant entre les mains de Dieu... sans renoncer pour autant à son excentricité.
Lu par : Clélia Strambo
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Nietzsche a quitté sa patrie en 1886. Il vit désormais entre Nice, Sils Maria et Turin, à la recherche d’un climat qui épargnerait ses nerfs, ses yeux, sa tête, son estomac. C’est un exilé ; il abomine l’Allemagne, sa langue, sa religion, sa cuisine. Il s’est débarrassé de Dieu et voilà qu’il veut provoquer la naissance d’un monde nouveau, inspiré par une esthétique nouvelle. Mais qu’est-ce que l’esthétique, quand on n’a que dédain pour l’architecture et la peinture ? C’est évidemment la musique. Il se déclare musicien avant tout, et c’est parce qu’il est musicien qu’il peut être philosophe. C’est donc par la musique qu’il veut dynamiter son époque et la civilisation judéo-chrétienne. Curieuse utopie que celle de ce solitaire intraitable, visionnaire, attaché à pourfendre le nihilisme. La musique salvatrice ne sera pas la grande musique allemande, celle de Bach et de Beethoven qu’il admire ; et encore moins celle de Wagner, qu’il a fini par exécrer. Non, cette musique du monde nouveau sera méditerranéenne ; elle est à retrouver dans les chœurs antiques et dionysiaques de l’Antiquité — dont toute trace est effacée. L’utopie de Nietzsche est extravagante ; lui-même ne pouvait que s’y perdre. À sa vision de la musique est attaché irrémédiablement son destin ô combien tragique.