Le bleu de la nuit
Résumé
Joa Didion dresse un hommage funèbre à sa fille, à travers des réflexions sur la mort, la maternité, l'enfance, la maladie, la vieillesse.
Pas disponible en CD.
Lu par :
Manon, voix de synthèse
Genre littéraire:
Biographie/témoignage
Durée:
3h. 50min.
Édition:
Paris, B. Grasset, 2013
Numéro du livre:
27740
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782246789734
CDU:
8
Documents similaires
Lu par : Véronique Falcon
Durée : 4h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 65388
Résumé:Maria, actrice hollywoodienne de 36 ans, essaie de se reconstruire après une dépression nerveuse aiguë. Mauvais joueurs, en 84 courts chapitres, nous raconte son histoire, et celle de son milieu, de ses amis et de son ex-mari, réalisateur de films d’avant-garde. Après une enfance difficile dans le Nevada, entre un père joueur compulsif et une mère peu aimante, Maria déménage à New York et débute une carrière de mannequin. Sa mère se tue dans un accident de voiture, peut-être un suicide déguisé. Maria est fragile, se fait manipuler par les hommes, puis rencontre Carter Lang qu’elle suit à Hollywood. Ensemble, ils vont tourner deux films et avoir une petite fille, Kate. Cette dernière souffre de troubles mentaux et doit être placée dans un institut pour enfants handicapés. Maria navigue alors entre une carrière qui s’étiole déjà, sa tendance autodestructrice et son besoin d’être aimée, sans trouver d’issue. L’alcool et les psychotropes, ainsi que de longues errances en voiture et des aventures sans lendemain constituent son quotidien. Son seul espoir reste de retrouver un jour sa fille et de la guérir. Écrit dans une langue très visuelle, Mauvais joueurs propose le portrait poignant d’une jeune femme à la dérive et celui de tout un milieu, entre glamour cinématographique et misère intime.
Lu par : Geneviève Glenck
Durée : 4h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16114
Résumé:Maria, trente et un ans, est une actrice de seconde zone à Hollywood. Son mariage s'est soldé par un divorce, et sa petite fille de quatre ans est internée. Pour oublier, pour s'évader, elle sillonne dans sa Corvette les routes arides et sèches de la Californie. Elle pleure souvent au volant, roule des heures entières, mais cette fuite ne mène nulle part. Le désert est partout. En quatre-vingt-quatre scènes brèves comme des séquences de cinéma, Joan Didion donne une version épurée et stylisée d'un certain cauchemar américain. Publié en 1970, Maria avec et sans rien est devenu aux Etats-Unis un livre culte qui a fait de son auteur la muse d'écrivains comme Bret Easton Ellis, Jay McInerney ou Donna Tartt.
Lu par : Anne-Lise Zambelli-Blanc
Durée : 8h. 45min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 17797
Résumé:Redécouverte en 2007 grâce à L'Année de la pensée magique, Joan Didion fut d'abord et avant tout l'une des plus fines chroniqueuses de l'Amérique désaxée des années 60 et 70. Les onze textes ici réunis nous entraînent dans une plongée en immersion au coeur du quartier hippie de San Francisco en 1967 ; à la rencontre de John Wayne, des Doors ou des Black Panthers ; dans les collines de Los Angeles terrorisées par la " famille " Manson ; à New York en proie à l'hystérie collective au lendemain d'un meurtre à Central Park ; sur la plage hawaïenne de Tant qu'il y aura des hommes ; ou encore dans les méandres des fêlures mentales de Joan Didion elle-même, qui par la force ensorcelante de son écriture ne cesse de surprendre, de déranger, et d'émouvoir.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 6h. 17min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15162
Résumé:Une soirée ordinaire, fin décembre à New York. Joan Didion s'apprête à dîner avec son mari, l'écrivain John Gregory Dunne - quand ce dernier s'écroule sur la table de la salle à manger, victime d'une crise cardiaque foudroyante. Pendant une année entière, elle essaiera de se résoudre à la mort du compagnon de toute sa vie et de s'occuper de leur fille, plongée dans le coma à la suite d'une grave pneumonie. La souffrance, l'incompréhension, l'incrédulité, la méditation obsessionnelle autour de cet événement si commun et pourtant inconcevable : dans un récit impressionnant de sobriété et d'implacable honnêteté, Didion raconte la folie du deuil et dissèque, entre sécheresse clinique et monologue intérieur, la plus indicible expérience - et sa rédemption par la littérature...
Lu par : Chantal Cominoli
Durée : 2h. 30min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 75037
Résumé:Ce poignant récit s'ouvre sur un vol d'étourneaux dont le murmure dans une langue secrète fait écho à toutes les migrations et surtout à celle d'aïeux, partis d'un village d'Inde en 1872 pour rejoindre l'île Maurice. C'est alors le début d'une grande traversée de la mémoire, qui fait apparaître autant l'histoire collective des engagés indiens que l'histoire intime de la famille de Nathacha Appanah. La grande délicatesse de Nathacha Appanah réside dans sa manière à la fois directe et pudique de raconter ses ancêtres mais aussi ses parents et sa propre enfance comme si la mémoire se délavait de génération en génération et que la responsabilité de l'écrivain était de la sauver, de la protéger. Elle signe ici l'un de ses plus beaux livres, essentiel.
Lu par : Marie Meylan
Durée : 3h. 55min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 66292
Résumé:Après trois hivers passés dans la rue, Christian Page, 46 ans, raconte le quotidien d'un SDF. En écrivant le roman de sa vie, il décrit la langueur des jours et le temps qui s'accélère, le regard des autres, les trucs, les clans, la violence, la pitié, les ivresses du bonheur et l'amour. Chaque jour, en France, un SDF meurt dans la rue. Belleville au cour est dédié à ces milliers d'anonymes, ces femmes, ces hommes qu'on a croisés sans doute, mais sans jamais les voir.
Lu par : Claire Baertschi-Flohr
Durée : 5h. 4min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 75063
Résumé:Un texte fort et touchant sur le deuil et l’amour. Carmen Yáñez s’est mariée deux fois avec Luis Sepúlveda, la première fois à 18 ans et la deuxième à 40 ans. Entre-temps, elle a connu la torture dans les prisons de Pinochet, puis l’exil en Suède avec son fils, la naissance d’un autre enfant et l’adaptation à un pays et une langue totalement étrangers. Elle raconte cette relation interrompue mais jamais effacée dans les cœurs. Puis les retrouvailles et le bonheur de réinventer ensemble une nouvelle façon de s’aimer entre ironie et poésie. De nombreux chapitres sont introduits par un poème limpide et net qui donne l’atmosphère du récit qui suit. Un texte à la fois tendre et fort.
Lu par : Marie-Christine Mével
Durée : 6h. 46min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 75055
Résumé:Entre 7 et 14 ans, la petite Neige est violée régulièrement par son beau-père. La famille recomposée vit dans les Alpes, dans les années 90, et mène une vie de bohème un peu marginale. En 2000, Neige et sa mère portent plainte et l’homme est condamné, au terme d’un procès, à neuf ans de réclusion. Des années plus tard, Neige Sinno livre un récit déchirant sur ce qui lui est arrivé. Sans pathos, sans plainte. Elle tente de dégoupiller littéralement ce qu’elle appelle sa « petite bombe ». Il ne s’agit pas seulement de l’histoire glaçante que le texte raconte, son histoire, une enfant soumise à des viols systématiques par un adulte qui aurait dû la protéger. Il s’agit aussi de la manière dont fonctionne ce texte, qui nous entraîne dans une réflexion sensible, intelligente, et d’une sincérité tranchante. Ce livre est un récit confession qui porte autant sur les faits et leur impossible explication que sur la possibilité de les dire, de les entendre. C’est une exploration autant sur le pouvoir que sur l’impuissance de la littérature. Pour se raconter, la narratrice doit interroger d’autres textes, d’autres histoires. Elle nous entraîne dans une relecture radicale de Lolita de Nabokov, ou de Virginia Woolf, et de nombreux autres textes sur l’inceste et le viol (Toni Morrison, Christine Angot, Virginie Despentes). Comment raconter le « monstre », « ce qui se passe dans la tête du bourreau », ne pas se contenter du point de vue de la victime ? Jusqu’à reprendre la question que le poète William Blake adressait au Tigre : « Comment Celui qui créa l’Agneau a-t-il pu te créer ? » [Prix Femina 2023]
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 10h. 20min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 71743
Résumé:Pendant qu’il écrit son troisième roman, Langue maternelle, qui paraîtra en 1982, Josef Winkler loue une chambre dans une ferme de montagne de Carinthie. Il noue alors une relation de confiance avec sa logeuse, qui se met à lui raconter sa vie : née en 1928 en Ukraine, elle est arrivée en Autriche à l’âge de quinze ans, amenée de force avec sa sœur par l’armée allemande pour travailler dans une exploitation agricole. C’est à Nietotchka Vassilievna Iliachenko que l’écrivain donne la parole dans la plus grande partie de ce livre. le lecteur suivra ainsi le destin douloureux de la jeune paysanne dont la famille fut éprouvée par les expropriations massives, puis par l’Holodomor, « l’extermination par la faim » infligée à l’Ukraine par le pouvoir soviétique. Une figure, celle de la mère qu’elle n’a jamais revue, domine cette autobiographie d’une intensité bouleversante et dont Josef Winkler a tenu à préfacer la traduction française. Elle est accompagnée de documents authentiques : les lettres de la mère à ses deux filles.
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 8h. 59min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 76030
Résumé:Cécile Sorel a été le symbole d'une époque, celle des "grandes cocottes" (ou grandes coquettes) dont on imagine difficilement aujourd'hui à la fois la notoriété et l'influence. C'était juste avant l'apparition des premières grandes stars que le cinéma fera naître à partir de 1940. Sa notoriété lui conférait d'ailleurs un rôle de représentation à l'étranger où elle incarnait l'élégance, la culture mais aussi une certaine forme de légèreté à la française. Sa vie se découpe en trois grandes étapes : d'abord une longue carrière à la Comédie Française (1904-1933), puis dans le théâtre de variétés et au music-hall avant, en 1950, de devenir... religieuse dans le tiers-ordre franciscain. Il était temps de raconter les extravagances en tous genres de cette femme au parcours exceptionnel et plein de surprises, au coeur du Tout-Paris des arts, des lettres et de la politique (autour d'elle on croise Barrès, d'Annunzio, Proust, Coco Chanel, Clemenceau, Colette, Mussolini, Rostand, Guitry...), libre dans ses amours, moderne dans ses opinions, à la fois frivole et perfectionniste, légère et exigeante, curieuse de tout, grande comédienne, pouvant tout se permettre puisqu'on lui permettait tout, défiant la vieillesse et les médisances avec arrogance et courage, puis se mettant entre les mains de Dieu... sans renoncer pour autant à son excentricité.
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 1h. 50min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 75685
Résumé:Nietzsche a quitté sa patrie en 1886. Il vit désormais entre Nice, Sils Maria et Turin, à la recherche d’un climat qui épargnerait ses nerfs, ses yeux, sa tête, son estomac. C’est un exilé ; il abomine l’Allemagne, sa langue, sa religion, sa cuisine. Il s’est débarrassé de Dieu et voilà qu’il veut provoquer la naissance d’un monde nouveau, inspiré par une esthétique nouvelle. Mais qu’est-ce que l’esthétique, quand on n’a que dédain pour l’architecture et la peinture ? C’est évidemment la musique. Il se déclare musicien avant tout, et c’est parce qu’il est musicien qu’il peut être philosophe. C’est donc par la musique qu’il veut dynamiter son époque et la civilisation judéo-chrétienne. Curieuse utopie que celle de ce solitaire intraitable, visionnaire, attaché à pourfendre le nihilisme. La musique salvatrice ne sera pas la grande musique allemande, celle de Bach et de Beethoven qu’il admire ; et encore moins celle de Wagner, qu’il a fini par exécrer. Non, cette musique du monde nouveau sera méditerranéenne ; elle est à retrouver dans les chœurs antiques et dionysiaques de l’Antiquité — dont toute trace est effacée. L’utopie de Nietzsche est extravagante ; lui-même ne pouvait que s’y perdre. À sa vision de la musique est attaché irrémédiablement son destin ô combien tragique.
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 8h. 47min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 75486
Résumé:La vie de Sarah Bernhardt (1844-1923) a donné lieu à toutes les inventions. On l'a dite allemande, hongroise, algérienne, américaine, trouvée sur un banc des Tuileries; on a fait des choux gras de son type sémite et brocardé ses origines incertaines. Star avant la lettre, contrôlant son image et sachant la monnayer, la " divine Sarah " a joué un rôle primordial dans l'histoire du théâtre en France et dans la culture de son temps. Sa devise, " Quand même ", illustre bien ce que fut cette femme libre, à la volonté infatigable, élevée de son vivant au rang de trésor national. Jadis inscrite dans le " fichier des courtisanes ", celle que Victor Hugo surnomma la " Voix d'or " fut durant toute sa vie fidèle à ses préceptes : haïr très peu, mépriser beaucoup, pardonner souvent, ne jamais oublier.