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Émilie, Émilie: l'ambition féminine au XVIIIe siècle

Résumé
Elisabeth Badinter aborde le problème de l'ambition féminine à travers le destin de deux grandes dames du XVIIIe siècle. Madame du Châtelet, qui fut la compagne de Voltaire, traduisit le grand oeuvre de Newton et fut l'égale des savants de ce temps. Madame d'Epinay, amie de Grimm, imagina une nouvelle pédagogie, critique de Rousseau, et traça le destin des futures mères. Ces deux ambitieuses, au sens le plus noble du terme, refusaient d'accepter les limites que la société leur assignait. Elles voulurent se donner toutes les chances dont elles se sentaient capables, en dépit de leur sexe. Madame du Châtelet incarne l'ambition personnelle, Madame d'Epinay, l'ambition maternelle, deux figures entre lesquelles se partage la vie des femmes.
Durée: 12h. 3min.
Édition: Paris, Flammarion, 1983
Numéro du livre: 2360
ISBN: 9782082100892
CDU: 396

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Numéro du livre : 12808
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Résumé:Elle (E. Badinter) constate un repli inquiétant sur le terrain des droits des femmes, lequel se manifeste, par exemple, par la forte baisse de la natalité dans tous les pays développés (bien moins nettement en France comme on sait), la hausse conjointe du nombre de femmes qui ne veulent pas avoir d'enfant (en dix ans, la proportion a doublé), le regain des discours naturalistes visant à river les femmes à leur rôle de mère, et plus spécifiquement par le biais d'un diktat concernant l'allaitement. La barque de la maternité est aujourd'hui chargée de trop d'attentes, de contraintes, d'obligations. Il y a péril tant pour la femme et le couple que pour le lien social : quelle perspective offre une société où le fait d'avoir un enfant serait le lieu d'un clivage fatidique ?
Lu par : Valérie David
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Résumé:Les pays industrialisés ont entamé, depuis quelques années, un lent repli démographique. Longtemps, la France a conservé une belle natalité, mais ce n’est aujourd’hui plus le cas, et la voilà qui, lentement mais sûrement, s’approche à son tour du solde naturel négatif, avec toutes les conséquences sociales qu’on peut imaginer. Quant aux raisons de ce phénomène, chacun y va de son explication : effet des crises à répétition ? Menace écologique ? Perte de confiance dans le monde à venir ? Elisabeth Badinter pointe la dureté de la condition maternelle, principale cause du désengagement des femmes. Faire un bébé aujourd’hui, c’est accepter une moindre rémunération tout en assumant les contraintes de la double journée, c’est supporter, bien davantage que le père, le poids psychologique de la parentalité. Les mentalités évoluent, dit-on… Pas assez, et sûrement pas assez vite, et même les politiques natalistes sont insuffisantes, qui ciblent les aides à la petite enfance, alors que la charge mentale des mères se prolonge bien au-delà. Une nouvelle ère de la maternité se dessine : mieux éduquées, les femmes font vite le calcul des plaisirs et des peines. Si l’égalité entre les sexes ne progresse pas plus radicalement, et jusque dans l’intimité des couples, il ne faut pas s’étonner qu’elles refusent d’être les éternelles perdantes.
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Résumé:De Philippe le Bel à De Gaulle, en passant par Louis XIV, Robespierre et Napoléon Ier, des Légistes médiévaux aux Constitutionnalistes contemporains en passant par les Politiques renaissants, de la destruction des templiers à l’expulsion des congrégations en passant par les dragonnades, et de la confrérie du Saint-Sacrement au Grand Orient en passant par Port-Royal, c’est l’histoire oubliée de la religion française qu’exhume cet essai iconoclaste. Pas plus que la France, la laïcité n’a commencé en 1905 ou débuté en 1789. Elle est l’autre nom de la singularité qui, depuis les débuts, a constitué un invariant de notre histoire, un constituant de notre pays, l’essence de notre politique. Elle a porté à son terme la relation exclusive, mimétique et critique, traversant monarchie et république, envers l’icône du pouvoir suprême, la Rome des Césars et des Pontifes. Elle est l’aboutissement, sur un millénaire, du rapport unique tissé entre religion et nation, hérité de l’Israël biblique, afin de lutter contre les féodalités et les empires. Au contraire des illusions sur la neutralité laïque ou le pacte laïc, l’État n’aura ainsi cessé d’imposer aux Églises la neutralisation de leurs ambitions et la domination de ses règles. Les Églises y auront gagné l’émancipation de leurs théologies. De guerre lasse, voulons-nous aujourd’hui enterrer notre culte commun, celui de l’indépendance et de la liberté ?
Lu par : Brigitte Paing
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Genre littéraire : Société/économie/politique
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Résumé:Etre mendiant en Inde, c'est être plus pauvre qu'ailleurs. Mais être pauvre et intouchable, c'est subir à la fois la misère et le mépris. Pour connaître ce qu'on vit et ressent quand on est considéré comme la lie de la terre, un journaliste a appris l'hindi, s'est foncé la peau, les cheveux, et s'est mêlé au flot de ceux qui mangent à même un bout de papier et couchent à même la rue. Une enquête unique sur une des conditions les plus misérables du monde. Un témoignage sur les sentiments qu'éprouve un Européen jeté dans l'anonymat et l'humiliation. Un portrait sans complaisance de l'Inde.
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Résumé:Un acte terroriste ne se réduit pas au chaos qu’il provoque : il répond et s’articule, depuis la nuit des temps et sur tous les continents, autour de sept préceptes, sept piliers fondateurs. Dans ce livre, qui retrace l’histoire du terrorisme depuis sa naissance dans la Perse du XIe siècle jusqu’à aujourd’hui, le juge Marc Trévidic décortique cette méthode d’action et de pensée en s’appuyant sur son expérience en tant que juge d’instruction au pôle antiterroriste. Le roman du terrorisme est un récit captivant sur le sujet le plus brûlant de notre époque, qui donne la parole à la méthode terroriste elle-même. C’est en effet le terrorisme personnifié qui s’exprime dans ce texte d’une rationalité glaçante et d’une ironie mordante, illustrant son propos d’exemples véridiques et de faits inédits.
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Genre littéraire : Société/économie/politique
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Résumé:C’est l’histoire d’un homme qui court. Sa semelle frappe le bitume. Sa respiration emplit les avenues entièrement vides. Parfois il traverse un rond-point comme un anneau gigantesque. Mais sur le côté, aucun public, engageant ou rieur, aucune banderole, rien. Des haut-parleurs sont fixés partout, et des hommes en gris observent, à chaque carrefour, ce coureur et, loin devant, celui qui le précède. Bienvenu dans cette capitale célèbre et silencieuse, aux façades tristement ripolinées, où se mêlent douleur et néant. A Pyong Yang plus qu’ailleurs, le marathon est une épreuve. Marc Nexon s’y est préparé, il a dissimulé son métier véritable, et le voici lancé. Que pense le démocrate qui traverse au pas de course la ville la plus fermée du monde, en short et baskets fabriquées en Chine, de l’autre côté de la frontière ? Croit-il à l’échange par le sport, lui qui a couvert l’ancien bloc de l’Est ? Rencontre-t-il un pays différent, entre statues immenses et plaines désertées ? Ou cette course est-elle un acte un peu fou, un engagement décalé ? D’une avenue où se rangent les camions de l’armée à l’étage interdit de l’hôtel, d’une pause très surveillée en bord de route à un sourire d’enfant, Marc Nexon raconte, évoque, respire. Ici un vêtement, là un signe. Ici un slogan, là une impasse misérable. Partout la peur. Cette traversée métaphysique, magistralement écrite, est aussi un des rares récits sur ce pays interdit.
Lu par : Colette Quesnel
Durée : 17h. 25min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 70608
Résumé:Une histoire de l'information et de ceux qui la font des origines à nos jours, et jusqu'aux enjeux de demain. « Depuis toujours, l’homme a besoin de savoir ce qui le menace, ce qui nuit aux autres ou les sert. Et pendant longtemps, seule une poignée de puissants, souverains, religieux, marchands, ont eu le monopole de l’information, de sa fabrication à sa circulation. Une information libre, diffusée par des médias accessibles à tous et établie par des professionnels cherchant la vérité est le fruit d’une histoire récente, inattendue, fascinante. Et elle est à présent terriblement menacée. Comment distinguer le vrai du faux, l’information de la distraction ? Quel rapport entre informer, convaincre, enseigner, distraire ? Comment la démocratie résistera-t-elle aux formes de censure et de surveillance ? En quoi le déluge actuel et à venir d’informations, vraies ou fausses, influera-t-il sur notre façon de gérer les grands problèmes d’aujourd’hui et de demain ? Les réseaux sociaux, outils de surveillance généralisée, qui font de chacun le journaliste de lui-même, seront-ils balayés par une vague technologique plus puissante ? Les journalistes seront-ils remplacés par des automates ou resteront-ils des acteurs irremplaçables de la démocratie ? Tels sont les sujets de ce livre. Encore une fois, comme pour tous les autres domaines dont j’ai tenté jusqu’ici de prévoir le devenir, celui des médias, vertigineux, ne peut être imaginé et maîtrisé qu’en remontant très loin dans son histoire, ou plutôt ses histoires. Ses passionnantes histoires. »
Lu par : Manon
Durée : 5h. 33min.
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Résumé:Retour sur le parcours de l'équipe de France, notamment depuis que les Bleus ont remonté la pente sous la direction de Laurent Blanc et de Didier Deschamps. A l'aube de l'Euro 2016, l'auteur démontre comment ces deux champions du monde ont su former un groupe avec des joueurs qui s'effacent derrière les impératifs du collectif et présente chacun d'entre eux. Avec des stickers des joueurs.
Lu par : Claude Garnier
Durée : 8h. 15min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 69998
Résumé:« À la fin d’une conférence, une femme d’une cinquantaine d’années se présente devant moi, visiblement émue, et me dit qu’elle a peur. “Peur pour samedi prochain.” Son mari, Gilet jaune convaincu, prévoit d’aller manifester à Paris. Or l'unité de CRS à laquelle appartient son fils a été désignée pour y assurer le maintien de l’ordre. Ne vont-ils pas se retrouver face à face ? Cette pensée la hante, comment ne pas la comprendre ? À cet instant, j’ai ressenti le déchirement qui s’opère dans notre nation, l’impérieuse nécessité d’une véritable réconciliation nationale. » Après ses deux premiers livres, Servir et Qu’est-ce qu’un chef ?, le général Pierre de Villiers a pris le temps d’une plongée passionnante dans la France, celle des Gilets jaunes, des habitants des villes et des banlieues. Il y a vu une nation profondément divisée et menacée par ses tensions internes, mais aussi par les ruptures d’un monde instable et dangereux. Il y a rencontré des femmes et des hommes entre angoisse et envie de s’en sortir. L’union nationale ne va plus de soi. Les Français ressentent à l’unisson qu’ils sont à un point de bascule, et que vient le moment du courage, d’un équilibre entre ceux qui exercent l’autorité et ceux qui doivent la respecter, entre humanité et fermeté, entre droits et devoirs. C’est ainsi que nous pourrons nous réconcilier, au-delà de nos différences, sur le chemin de l’unité et de l’espérance. Il y a urgence.