Trois jours et un enfant
Résumé
Dans chacune des nouvelles qui composent ce recueil, on sent constamment sourdre une angoisse diffuse. Le professeur qui garde pendant trois jours l'enfant d'une femme autrefois aimée, le vieux poète qui voit éclore une veine poétique chez son fils arriéré mental, le gardien de prison qui prend le risque de se laisser noyer avec ses prisonniers - chacun est un jour encerclé, pris au piège de la solitude. Silence, absence, attente, autant d'éléments qui évoquent l'univers de Julien Gracq ou celui de Dino Buzzati.
Genre littéraire:
Nouvelle
Mots-clés:
Littérature hebraïque moderne
/
Nouvelle
Durée:
7h. 21min.
Édition:
Paris, Denoël, 1962
Numéro du livre:
22853
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782207241875
Documents similaires
Lu par : Simon Corthay
Durée : 12h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 66468
Résumé:Zvi Louria commence à perdre la mémoire. Il a 73 ans, ingénieur à la retraite depuis cinq ans. D’abord, ce sont seulement les prénoms des uns et des autres qui lui échappent, mais quand il manque de repartir du jardin d’enfant avec un garçon qui ressemble à son petit-fils, il consulte un neurologue. Le diagnostic – une atrophie du lobe frontal – est certes sévère, mais assorti de quelques encouragements du médecin : ce dernier conseille à Zvi et son épouse de ne pas baisser les bras. D’après lui, il faut redoubler d’activité, et ne pas négliger le désir dans le couple, pour lutter contre ce début de démence qui risque de l’engloutir. Sa femme Dina, une pédiatre encore en activité, le pousse alors à proposer son expertise d’ingénieur à son ancien employeur, pensant qu’une activité professionnelle même bénévole lui permettrait ce sursaut volontaire encouragé par le neurologue. Ce sera donc au jeune Assaël Mimouni, l’ingénieur en charge de la construction d’une route secrète dans le désert du Négev et fils d’un ancien collègue de Louria, de gérer le vieil homme. Mais quand tous deux arrivent sur l’emplacement du chantier et découvrent le campement d’une famille de Palestiniens réfugiés sur la colline par laquelle la route devait passer, le projet se complique, et Zvi Louria propose alors de creuser un tunnel plutôt que d’aplatir la butte et de déloger la famille… Le nouveau roman du grand conteur israélien mêle habilement la question de la perte de mémoire à celle des identités israélienne et palestinienne. A.B. Yehoshua parvient à évoquer avec une justesse infinie la tendresse d’un couple vieillissant face à l’épreuve de la maladie tout en dépeignant une fois de plus la société israélienne dans toutes ses contradictions.
Lu par : Francine Chappuis
Durée : 4h. 55min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 72117
Résumé:Rachele est en colère contre son père qui ne veut pas qu’elle tienne le rôle de Marie dans la représentation de la Nativité de l’école, à la veille des vacances. Car Rachele, 12 ans, est juive. Elle vit dans une grande ville du Nord de l'Italie, son père est avocat, tout comme son grand-père. Ce dernier se montre certes plus compréhensif face au désir de sa petite-fille, mais la situation se complique quand Rachele comprend que son père, qui vient de subir des examens médicaux, est sans doute gravement malade. En parlant avec les différents membres de sa famille et notamment sa grand-mère, la fillette commence à saisir les enjeux de la question qu’elle a soulevée par rapport à l’histoire familiale. Elle se décide alors à demander un autre cadeau de Noël à son père…
Lu par : Patrick-Ronald Monbaron
Durée : 5h. 23min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 15077
Résumé:
Lu par : Jean-Claude Durak
Durée : 5h. 48min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 22728
Résumé:Paru en 1992, Pipelines, d'Etgar Keret, signait l'entrée fracassante, sur la scène littéraire israélienne, d'un écrivain qui s'imposait d'emblée comme un inventeur de formes capables de traduire, à l'intention de générations nouvelles, un monde à tous égards entré en mutation et qu'ébranlaient, en Israël comme ailleurs, de violentes et multiples convulsions. Si les textes qui composent Pipelines portent l'empreinte d'un surréalisme métaphysique qui rappelle Kafka ou Gombrowicz, et si y transparaissent les liens que Keret entretient avec la culture de l'Europe centrale, la vigueur et la maîtrise qui les caractérisent en font des créations puissamment originales. Composées comme en apnée, ces vignettes avec personnages, traçant des lignes de fuite aussi déviantes qu'insolites, sont en effet autant de fragments prélevés sur le réel dans un geste créateur d'une audace formelle qui métamorphose sur-le-champ le monde en objet d'inattendue méditation. En usant de vertigineux changements de focale, l'écriture d'Etgar Keret opère à chaque instant un déplacement nécessaire, jubilatoire et libérateur, où se dévoile le scandaleux visage d'une sagesse aussi inédite qu'authentique.
Lu par : Francine-Charlotte Gehri
Durée : 6h. 37min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 16996
Résumé:Nous voici à Tel-Ilan, un village centenaire fondé par les pionniers bien avant la création de l'État d'Israël. Une petite communauté villageoise y vit entourée de vignes et de vergers, et la vie semble s'écouler paisiblement. Depuis quelque temps pourtant, les gens de la ville envahissent les rues du bourg au moment du Shabbat, et avec eux, la spéculation immobilière et la vulgarité. Mais Pessah Kedem, ancien membre de la Knesset, est un vieillard inquiet pour d'autres raisons. Il n'aime pas le jeune étudiant arabe que sa fille Rachel héberge dans l'annexe au fond de la cour, et surtout, il est convaincu que quelqu'un creuse sous sa maison la nuit.
Lu par : Françoise Sellem
Durée : 3h. 33min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 19316
Résumé:"Au début de la fondation du kibboutz, nous formions une grande famille. Bien sûr, tout n'était pas rose, mais nous étions soudés. Le soir, on entonnait des mélodies entraînantes et des chansons nostalgiques jusque tard dans la nuit. On dormait dans des tentes et l'on entendait ceux qui parlaient pendant leur sommeil." L'idéal de vie en communauté a-t-il résisté à l'érosion du temps pour les habitants du kibboutz Yikhat ? Ben Gourion est Premier ministre, et la société israélienne n'est déjà plus la même que du temps des fondateurs. Alors des questions de principe et de règlement se posent aux kibboutzniks : peut-on par exemple permettre à Henia Kalisch d'envoyer son fils Yotam faire des études à l'étranger - chez son oncle qui, justement, a quitté le kibboutz - et faut-il laisser le petit Youval à la maison des enfants, malgré ses pleurs ? Mais, même dans une petite communauté très attachée aux principes idéologiques, les affaires de coeur prennent parfois toute la place. Yoav Carni va-t-il résister au charme de la jeune Nina, surtout quand il la croise pendant ses rondes de surveillance noctures ? Nahum Asherov peut-il accepter que son vieil ami David Dagan, excellent professeur et grand séducteur, s'installe avec sa fille Edna, âgée de dix-sept ans à peine ? Et que va faire Ariella, qui déborde d'affection pour l'ex-femme de son amant Boaz ? A Yikhat comme ailleurs, l'on se débat avec ses chagrins d'amour et ses désirs irréalisables, mais dans un kibboutz, l'on n'est jamais seul...
Lu par : Marina Froidevaux
Durée : 2h. 52min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 20026
Résumé:Ce n'est pas le pape, mais Gabriel Louria, le séducteur, qui s'est rasé la moustache pour les beaux yeux d'une jeune religieuse anglaise. Et pourtant cette moustache, il y tenait ! Une vraie moustache de salon, soignée et bien taillée... Imaginez ce qui a pu se passer pour qu'il en arrive à la raser, sa moustache ! D'une plume alerte, David Shahar nous entraîne dans une Jérusalem fantasque et colorée à la découverte de ses habitants et de leurs histoires.
Lu par : Daniel Burnand
Durée : 4h. 5min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 3259
Résumé:Choix de contes extraits de divers recueils de l'auteur. Nouvelles de Jérusalem
Lu par : Françoise Sellem
Durée : 2h. 35min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 20910
Résumé:Une adolescente obèse et dépressive, internée dans un hôpital psychiatrique, consacre ses journées à faire le portrait des autres patients. Elle cache sous le formica du placard de sa chambre son journal intime, chronique d'un voyage à Berlin où elle est tombée éperdument amoureuse d'un Irlandais du Nord. Avec une écriture au pouvoir évocateur exceptionnel, Alona Kimhi, voix majeure de la jeune littérature israélienne, nous entraîne dans l'univers précaire et douloureux d'une jeune femme désemparée.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 8h. 11min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 8232
Résumé:L'été des femmes, c'est l'automne. On range alors pour les froids ce qu'ont donné les jours chauds. On note sur des livres ses récoltes. Les fleurs deviennent des mots. L'homme retrouve en lui ce qu'il a de féminin, ses armoires et ses coffres. Saison hermaphrodite. Littré le dit, même grammaticalement, l'automne est des deux genres, bique et bouc. Le mariage avec soi ! La vraie noce est celle que l'on fait avec ses souvenirs.
Lu par : Marie-France Javet
Durée : 3h. 35min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 10825
Résumé:Alger, aujourd'hui. Que sait la jeune fille au balcon ? Que tout est interdit, dangereux, suspect... Elle rêve d'amour, mais elle ne quittera pas son balcon. Dehors, c'est l'heure de tous les dangers qu'elle ne connaît que par on-dit . Le courrier ouvert, les intimidations, le port du foulard... En six nouvelles, Leïla Sebbar raconte les liens passionnels entre l'Algérie et la France, les conflits d'identité, les guerres coloniales, les affrontements entre tradition et modernité. Un livre pour éviter les clichés, pour faire renaître une mémoire.
Contes de la vie de tous les jours: nouvelles satiriques soviétiques des années 1920
Zochtchenko, Mikhaïl
Lu par : Hélène Knobel
Durée : 2h. 13min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 6445
Résumé:Réputées intraduisibles ou trop russes pour être transposables en français, ces nouvelles font apparaître le langage populaire, pour la première fois dans la littérature russe. C'est la langue de l'homo sovieticus, foisonnant de mots savants ou étrangers détournés de leur sens, truffée de termes administratifs ronflants sortis de leur contexte. Tous les critiques ont qualifié le récit de Zochtchenko de skaz, terme qu'on pourrait traduire par conte destiné à être récité à haute voix, voire psalmodié, comme le faisait Zochtchenko lui-même.