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Le ciel identique: [roman] ; suivi de, Chants d'entre les immeubles

Résumé
Le livre de Stéphane Blok, Le Ciel identique, est un roman. Mais il l'est par défaut. En effet, de par sa longueur, il pourrait être une nouvelle. Et pourtant, cela ne tient pas la route. Certes il ne comporte pas plus de nonante pages et nombre d'entre elles sont loin d'être noircies de mots, mais il n'est pas condensé comme une nouvelle devrait l'être, en principe. Au contraire il serait plutôt expansé, comme s'il était la caisse de résonance des trois questions ouvertes que représentent ses trois chapitres et ses trois épilogues en un seul. Comme c'est bien une oeuvre de fiction, il n'est pas d'autre genre que le roman qui puisse lui être attribué. Comme l'esprit humain a besoin de catégoriser pour se rassurer, il affuble un qualificatif accolé au mot roman pour lui trouver une identité. Et celui qui vient au même esprit humain, en l'occurrence, pourrait bien être poétique. Ce qui tombe bien puisqu'il est suivi de quelques poèmes, intitulés Chants entre les immeubles. Francis Richard
Durée: 1h. 7min.
Édition: Orbe, B. Campiche, 2014
Numéro du livre: 20201
ISBN: 9782882413765

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Résumé: Un choix qui reprend l’ensemble d’un parcours, mais qui apparaît surtout comme la reprise continue d’une suite de questionnements. Car si la voix de Philippe Jaccottet semble si naturelle, si évidente, elle n’a de cesse pourtant de contester ce surgissement, cet afflux de paroles, cette profération d’encre qui ne brûle pas le papier et rarement les songes. Quel risque y a-t-il à écrire ? Pourquoi tant d’exaltations, de fictions, de tourments à blanc ? N’y a-t-il pas dans le réel des espaces moins vains en marge de l’écume des mots et au coeur même des choses ? Face à son art, qui n’a que peu à voir avec une activité littéraire, mais qui voudrait éveiller, agir ou non-agir en connaissance de cause, l’attitude de Philippe Jaccottet est d’abord éthique. « J’aurais voulu parler sans images, simplement pousser la porte », confie-t-il. Comment, par le leurre de l’écriture lever le voile qui couvre le monde et le temps ? Philippe Jaccottet se veut un promeneur attentif, disponible, capable d’émerveillement aussi bien que d’effroi, et qui transmet son approche lucide, sombre ou éblouie, de la lumière en chacune de ses métamorphoses.
Durée:33min.
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Résumé: Au rythme des annonces, des stations, du roulement, les entrailles de la terre soupirent, déversant flux et reflux de passagers. Les images, la lumière et les sons bercent les citadins qui passent, anonymes, se croisent et s’ignorent… Pourtant la routine les amène inlassablement sur ces mêmes lignes. Un voyage dans le métro berlinois.
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Résumé: « Orpheline de Claire Genoux [...] sonne juste, extrêmement juste. Vous lisez ses mots et, instantanément, vous adhérez. Vous savez ce qu'elle veut dire. Vous éprouvez ces émotions puissantes que sont le chagrin, et son corollaire l'espérance, vous sentez l'odeur des lieux, vous enterrez sa mère avec elle. Et après avoir lu son livre, qui est de fait un recueil d'une centaine de poèmes courts répartis en neuf chapitres, vous ne savez plus vraiment si vous avez lu un roman, ou des nouvelles, ou vu un film, ou fait un rêve. » Isabelle Falconnier, dans L'Hebdo