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Le premier mot: roman

Résumé
Dans le premier mot, Vassilis Alexakis entreprend une expédition aux sources du mythe le plus fondateur qui soit : la naissance du langage. « D'après Hésiode, les mots ont été enfantés par les Muses. Platon les attribue à un mystérieux législateur, un esprit supérieur qui n'appartient sûrement pas à notre monde... ». Au-delà des légendes, Alexakis propose une surprenante épopée à travers le temps pour élucider ce « problème insoluble » : quel fut le premier mot jamais prononcé ? Cette question primordiale surgit dans l'âme d'un érudit en fin de vie. Vassilis Alexakis conte la mort d'un homme, cultivé et instruit, curieux et savant. Et l'aventure de sa soeur qui, pour poursuivre l'oeuvre de son frère décide d'élucider le dernier mystère, la dernière intrigue qui l'avait attirée, une question qui interroge le commencement de l'humanité. S'ouvre alors une quête prometteuse et historique.
Durée: 11h. 33min.
Édition: Paris, Stock, 2010
Numéro du livre: 18239
ISBN: 9782234060975

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Durée : 8h. 21min.
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Numéro du livre : 18187
Résumé:Marguerite n'est pas toujours là. Elle a deux enfants et un mari. S'il est réellement amoureux d'elle, le narrateur regrette parfois les histoires sans lendemain qu'il vivait avant de la rencontrer. Il s'interroge sur la signification de cette histoire, et sur le roman qui pourrait la raconter. Fasciné par un vieil écrivain allemand du nom d'Eckermann, il parvient à faire sa connaissance et à évoquer devant lui son manuscrit resté inachevé. « Combien de personnages avez-vous ? lui demande l'écrivain. - Trois, répond-il : Marguerite, moi, et vous. »Pourquoi écrit-on ? Pourquoi est-on amoureux ? Ces questions trouveront leur réponse au terme d'une odyssée intérieure dont le romancier de La Langue maternelle, prix Médicis 1995, a su faire un vrai, un beau roman d'amour.
Lu par : Janick Quenet
Durée : 10h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Lu par : Pierre Biner
Durée : 9h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Le sujet de ce roman est le roman lui-même. Il se déroule en majeure partie dans le jardin du Luxembourg à Paris, lieu éminemment romanesque qui se souvient des trois mousquetaires et du cardinal de Richelieu, de Lucien de Rubempré récitant ses poésies entre deux tilleuls, de Jean Valjean et de Cosette. Il se souvient en lait de tous les héros de la littérature, de Don Quichotte à Tarzan, puisqu'ils habitent tous, sous forme de-poupées, le théâtre de marionnettes qu'il abrite. C'est dire que le narrateur, un homme provisoirement handicapé, obligé de marcher avec des béquilles et dont l'existence se limite à de petites promenades, n'a pas le temps de s'ennuyer : en dehors îles héros de son enfance qu'il retrouve dans le jardin, il fait la connaissance de personnages qui, eux, ont l'air bien réels, comme Marie-Paule qui garde les toilettes, les deux soeurs qui dirigent le théâtre de marionnettes, Ricardo, un SDF d'origine italienne, M. Jean, un ancien bibliothécaire du Sénat, Charles, un critique littéraire à la retraite, Constantin, un jeune poète grec. Mais la frontière entre la réalité et la fiction s'estompe peu à peu, au point que l'auteur en vient à s'interroger sur sa propre identité : a-t-il vraiment besoin de ses béquilles ? les cris de protestation des jeunes Athéniens réunis place de la Constitution contre les mesures d'austérité imposées à leur pays lui rappellent néanmoins que son histoire, vraie ou fausse, a commencé en Grèce.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Un roman raconté à un éditeur disparu mais toujours présent où il est question de la Grèce d'aujourd'hui et de toujours, des SDF d'Athènes et des armateurs grecs, mais aussi de la mémoire et de cet autel qui a existé autrefois sur l'Acropole et qui était dédié à l'oubli, d'un mot disparu enfin que le narrateur cherche désespérément et qui n'est autre que le mot "clarinette".
Durée : 10h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:A travers l'histoire d'une enquête que va mener un jeune étudiant pour retrouver le frère de sa logeuse sur le Mont Athos, l'auteur a choisi de nous montrer en quoi nous sommes restés aveugles face à l'endoctrinement de l'église. Il nous ouvre les yeux sur son pays, la Grece, mais surtout sur cette communauté richissime et mystérieuse du Mont Athos...
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Résumé:Ce sont les mots, bien sûr, qui occupent le devant de la scène dans cette autobiographie aux allures de roman : les mots appris à Athènes et à Santorin il y a longtemps, les mots découverts à Lille et à Paris qui ont permis à Vassilis Alexakis d'écrire ses premiers romans, les mots grecs encore, oubliés puis retrouvés. Petite odyssée à travers deux langues, évocation bouleversante des drames et des bonheurs qu'engendre un tel voyage, Paris-Athènes est plus que cela : la quête d'un moi qui fuit sans cesse et que seule la littérature permet d'appréhender, de sauver peut-être. Alexakis rêve qu'il sera à Athènes quand la mort viendra le chercher à Paris : " Je sais qu'elle est capable de faire le voyage, écrit-il, mais avec un peu de chance je serai déjà parti quand elle arrivera. Mes déplacements n'ont peut-être d'autre but que de la semer. J'espère secrètement qu'elle se lassera de frapper à ma porte, qu'elle jugera superflu de s'occuper de quelqu'un qui, de toute façon, n'est jamais là. "
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Résumé:Avril 1861-avril 1865. Quatre années pendant lesquelles un peuple encore mal soudé d'un peu plus de 30 millions d'âmes, dont 4 millions d'esclaves noirs, s'est affronté en continu, divisé en deux camps inégaux, chacun invoquant sa propre définition de la liberté. Une guerre mobilisant 3 millions de combattants sur un territoire plus vaste que l'Europe, voyant plus de 10 000 engagements militaires distincts, dont certains sont devenus les pierres angulaires de la mémoire américaine, tels Bull Run, Shiloh, Antietam ou Gettysburg... À de nombreux égards, il s'agit du premier grand conflit contemporain, puisant dans toutes les ressources d'une modernité industrielle naissante, impliquant toutes les forces vives de la jeune société américaine passée en quelques décennies d'un conglomérat de colonies émancipées à une nation démocratique minée par ses contradictions internes. Avec 750 000, peut-être 850 000 morts, c'est la guerre de très loin la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis, ayant provoqué 160 ans de débats et de polémiques, comme un écho lointain mais toujours bien présent. Pour comprendre ce cataclysme fondateur, Vincent Bernard offre enfin le grand récit attendu sur la guerre civile américaine, nourri de sources primaires et fondé sur une impressionnante bibliographie internationale.
Durée : 2h. 43min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19266
Résumé:Le 26 février 1767, on peut lire, sous la plume de Voltaire, dans une lettre adressée à l'avocat général James Marriott : « La moitié de la Suisse est l'enfer, et l'autre moitié est le paradis ». Relations de voyages, aventures glaciologiques et alpestres, récits de la conquête des sommets, rencontres insolites, histoires pittoresques, critiques pleines d'humour d'une nation pas aussi simple qu'elle en a l'air : entre regards bienveillants et plumes acérées, le chaudron helvète fait bouillir le monde des lettres depuis plusieurs siècles. Louis Aragon, Nicolas Bouvier, Lord George Gordon Byron, Blaise Cendrars, Caïus Julius César, Jacques Chessex, Alexandre Dumas, Friedrich Dürrenmatt, Max Frisch, Johann Wolfgang von Goethe, Victor Hugo, Thomas Mann, Charles Ferdinand Ramuz, Jean-Jacques Rousseau ou Fritz Zorn ont eu, pour la raconter, des mots d'une justesse, d'une force et d'une poésie peu communes.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 1h. 38min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19091
Résumé:Construit en quinze récits brefs, joliment ponctués de notes manuscrites, ce livre envoûtant est agrémenté d'un Carnet bleu entièrement écrit à la main, envoyé en 1980 à la "plus que vive", son amie Ghislaine morte à 44 ans d'une rupture d'anévrisme. Il y est aussi question de son père atteint de la maladie d'Alzheimer, de la gitane Maria, du peintre Soulages, du génial pianiste Glenn Gould, des Pensées de Pascal, de Typhon de Joseph Conrad, de Suréna de Corneille, d'un tableau de Georges de La Tour... (...) Il y est tout simplement question de son rapport à l'écriture, à la lecture, à l'art, à la nature, à la foi. L'accuse-t-on d'être mièvre ? Christian Bobin répond en citant maître Dôgen, ce sage japonais du XIIIe siècle : "L'univers entier est fait des sentiments et des émotions des fleurs." Comment ne pas savoir gré à l'auteur de L'Inespérée de semer ainsi les mots comme le Petit Poucet ses cailloux pour nous permettre de retrouver quelque sens à la vie ? Comment ne pas lui savoir gré d'écrire : "Le silence, ce cadeau des anges dont nous ne voulons plus, que nous ne cherchons plus à ouvrir" ? Assurément, on a tous en nous quelque chose de Christian Bobin... (lexpress.fr)
Lu par : Patrick Langlois
Durée : 3h. 33min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:Un recueil de textes courts dédiés à New York, une ville dans laquelle l'auteur n'est jamais allé.
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:« Sans esprit de sérieux mais sérieux en tout ce qu'il touche, Erik Orsenna se montre tel qu'en lui-même dans ce recueil sur-vitaminé d'images et d'idées. Chez lui, l'humour est ami de la profondeur. Écrivain-voyageur, reporter d'inquiétude et parfois de colère, grammairien anti-jargonnant, vénérable curieux invétéré, cet éternel jeune homme en habit vert est un caméléon du savoir. Et plus il sait, plus il partage. C'est un professeur qui parle à voix douce, et comme tous les conteurs, il vous entraîne là où il a choisi de vous emmener, de la banquise du Grand Nord au grand froid des prisons, des frontières de l'Europe à la forêt de Zika où règnent d'inquiétants moustiques. Toujours apprendre, toujours comprendre, ce pourrait être la devise de ce mousquetaire des mots qui n'est jamais si heureux qu'en sortant de lui-même pour y trouver de quoi nous rassasier, nous émouvoir, nous épater. »
Lu par : Jacques Bagge
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:L'été sied à Paul Valéry (1871-1945), ce solaire impénitent qui nous enjoint de plonger dans la mer pour mieux renaître. Même en maillot de bain, ce grand amoureux des femmes, de la peinture et de la musique, reste un homme du trait, du brillant, de l'éclat, du paradoxe et du charnel. Son oeuvre dessine une rose des vents. L'auteur de l'universel Cimetière marin est aussi « un lanceur d'alerte » sur la fragilité de notre civilisation et de notre société mondialisée. Paul Valéry, notre contemporain brûlant, est un poète à lire de toute urgence par temps de détresse.