Trop bien élevé
Résumé
Jean-Denis Bredin se permet tout juste, au crépuscule de sa vie d'homme et d'auteur, de parler de lui. Voilà qui est fait, et pas qu'à moitié ! Dans les draps du petit garçon, les câlins à Maman sont érigés en plaisir suprême, et l'abandon en fatalité. La rage de l'enfant ne survient jamais car tout n'est que bons sentiments, égards, politesse et retenue, avec Papa Maman comme centre gravitationnel absolu, alors qu'à l'extérieur la guerre a commencé son odieux ravage...
Lu par :
Jacques Zurlinden
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Mots-clés:
Littérature française
/
Roman BIOGRAPHIQUE
Durée:
2h. 40min.
Édition:
Paris, B. Grasset, 2007
Numéro du livre:
15438
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782246730316
Documents similaires
Lu par : Bernard Delannoy
Durée : 3h. 48min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 7309
Résumé:Aucun d'eux n'eut le coeur avare. Au bout du rêve, la mort a fait taire ces coeurs trop battants. La fièvre fut leur commune aventure, le froid son même achèvement... C'est "Mademoiselle", la parfaite gouvernante, qui a tant chéri les enfants des autres ; c'est Bernard, le jeune scout, qui regardait avec passion le corps de ses camarades, beaux comme doivent l'être les fils de Dieu. C'est M. Fouille, qui aurait tant voulu que sa vieille compagne et sa jeune maîtresse fussent heureuses ensemble, mais l'une était de trop... Ceux-ci, et bien d'autres, Jean-Denis Bredin nous les fait découvrir, de récit en récit. "Tous, je les ai rencontrés, nous dit-il, dans la vie ou ailleurs, leurs coeurs battaient trop vite, ou trop fort, ou n'importe comment."
Lu par : Alain Kugler
Durée : 18h. 58min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 16979
Résumé:"Tous trois à genoux, en constante adoration les uns des autres", tels apparaissent, brocardés par Napoléon, M. Necker, son épouse et leur fille, la future Mme de Staël. C'est aussi le tableau qu'en ont retenu la critique et l'histoire littéraires, toujours promptes à blâmer la suffisance des Necker, sans pour autant nier leur talent. Cette mauvaise réputation a piqué la curiosité de M. Jean-Denis Bredin, qui entreprend de retracer les destins croisés des membres de cette "singulière famille", du commencement de leur fortune aux années les plus sombres de la Révolution.
Lu par : Claude Garnier
Durée : 14h. 2min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31152
Résumé:Hortense Schneider a dix-sept ans lorsqu'elle quitte le foyer familial et son emploi de fleuriste pour... à vingt ans, être remarquée par le directeur du théâtre d'Agen où elle elle restera quand même deux ans avant de monter vers Paris où Berthelier la présente à un jeune musicien du nom de Jacques Offenbach.
Lu par : Jacqueline Curtenaz
Durée : 2h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31151
Résumé:Après la mort de son père, l'auteur se réfugie dans l'écriture pour tenter de garder vive sa mémoire. Né en Iran, envoyé en France pour ses études, il participe aux événements de 1979 en faisant de son appartement parisien un refuge pour les révolutionnaires en exil. Dans ce récit, il brosse le portrait d'une multitude de personnages improbables. Prix André-Dubreuil du premier roman 2012 (SGDL).
Lu par : Pierre Biner
Durée : 7h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15090
Résumé:Frédéric Mitterrand nous emmène à Cannes, lors du dernier festival où il était invité à présider un jury d'enseignants. Journée après journée, il nous livre ses carnets secrets : ses rencontres, ses impressions, mais aussi les souvenirs très personnels que mémoire et mélancolie réveillent en lui. Un 'étoile et toiles' intime où l'on croise Anna Magnani et Pedro Almodovar, Rita Hayworth, John Huston et tant d'autres : la magie du septième art se mêle aux confessions d'un homme qui écrit pour 'se consoler comme il peut de ses remords'.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 8h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15587
Résumé:Au Nigeria, Jaja et sa soeur Kimbili sont les enfants d'un riche notable, courageux dans son opposition au dictateur du moment, généreux dans ses dons aux oeuvres caritatives. Hélas, « pur produit du colonialisme », ce potentat a tout adopté des blancs, en radicalisant le modèle, en particulier la religion, catholique en l'occurrence. Le jour où les deux jeunes gens, au cours d'un séjour chez leur tante, découvrent la souplesse intelligente et enjouée avec laquelle elle fait grandir ses enfants, ils ouvrent les yeux. À leur retour, l'affrontement avec leur père est inévitable. Le récit est fait du seul point de vue de Kimbili, qui a quinze ans à son début, ce qui donne au récit un tour autobiographique, à en croire la vraisemblance du contenu et du ton. L'intégrisme de type colonial est terrifiant, sans caricature pour autant, car ce père est plus complexe qu'il n'y paraît d'abord, et si ses enfants se révoltent, ils ne l'accablent pas. Outre cela, l'intérêt se porte sur les misères du Nigeria, en arrière-plan, avec les coups d'État, la corruption, les révoltes d'étudiants, et sur les charmes d'une nature aussi excessive dans ses rigueurs que plantureuse dans sa végétation, dont l'hibiscus pourpre est un beau symbole. (Bernard Plessy, Le Bulletin des Lettres)
Lu par : Pierre Biner
Durée : 6h. 54min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15747
Résumé:Du départ pour le front français de 1917 à son arrivée à New York, Julien Green prend, à la suite de Partir avant le jour, le fil de ses souvenirs.. Trois années d'une exceptionnelle richesse intérieure, trois années difficiles et douloureuses aussi, et obscures, puisque ce sont celles de l'adolescence, avec toutes ses luttes et ses défaites. Sans aucun déguisement mais avec un art des nuances incomparable, l'écrivain réussit à fixer les deux courants qui se partageaient alors sa vie : le courant spirituel - Julien Green se croyait promis au sacerdoce - et le courant d'une sensualité étrange, inconnue à lui-même, éclatant en brusques éclairs dont la splendeur l'effrayait. Les rapports subtils, ambigus, du jeune Américain catholique avec ses camarades de guerre, les séjours en Italie, l'occupation en Allemagne les brefs mais inoubliables passages à Naples et à Palerme : non seulement une époque et une jeunesse revivent, mais une oeuvre, la grande oeuvre romanesque de Julien Green, dont les thèmes les plus importants - la hantise d'une voix intérieure, la fascination de la beauté interdite, le sentiment de l'irréalité du monde - prennent naissance, entre la dix septième et la vingtième année. Si l'enfance est l'aube d'une vie, l'adolescence en est l'aurore, mais c'est ici une aurore en pleine guerre. (Babelio)
Lu par : Suzanne Brunner
Durée : 5h. 40min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14376
Résumé:Présentation de l'éditeur : Ni Dieu ni Diable, Moïra, dans la mythologie grecque, représente la destinée. Amoureuse de l'existence terrestre qu'elle ne connaîtra jamais, elle s'attache à faire advenir l'improbable chez ses protégés en brouillant les cartes quand elle les juge mal distribuées. Ainsi Marion, qui s'est mariée en espérant former un couple moderne, respectueux de la liberté de l'autre, découvrira qu'on souffre comme au temps de Racine même si on a signé le contrat de Sartre et Beauvoir. Mais Moïra lui fera vivre, en marge, une liaison passionnée avec un Irlandais un peu fou, un peu poète, comme les Celtes le sont si souvent.
Lu par : Elisabeth Grillon
Durée : 10h. 12min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 67203
Résumé:Dans Je fus un saint, roman d'adolescence, Vincenot fait la part belle à sa propre expérience : " Ce livre n'est pas une autobiographie, bien qu'il concerne le désir de sainteté, mais il renferme surtout les fantômes qui ont peuplé ma longue période d'internat au collège Saint-Joseph de Dijon, que j'appelle dans le roman Saint-Pancrace ". Comme l'auteur, le héros est fils de cheminot ; il a l'esprit de clan et manifeste un désir de revanche sociale. Ses camarades sont, pour la plupart, des fils de famille qu'une " grande maison d'éducation " comme Saint-Pancrace préparait bien à une " existence molle, indifférente et inutile de bourgeois ". Par idéalisme, le collégien va s'opposer à l'institution, son hypocrisie et ses compromissions, pour se construire un mode de vie fondé sur l'ascétisme et une volonté de réforme maximale. Je fus un saint nous invite à redécouvrir l'humour de Vincenot et, déjà, sa remise en question ironique de la vie moderne. Derrière une note de tristesse désabusée, on pressent la lucidité d'un auteur qui saura toujours, dans ses romans comme dans sa vie, remettre les choses en place par une remarque à l'emporte-pièces ou une scène cocasse.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 3h. 28min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14577
Résumé:Marie Rouanet égrène ses souvenirs et se rappelle son enfance, son adolescence et sa vie de jeune femme. Apparaissent alors la vaisselle, le travail minutieux de la couture, les ornières boueuses, l'abattage du cochon, la cuisine du lard, les mouches, l'odeur des pots de chambre, les lourds seaux en fer à remplir à la source...
Lu par : Denis Astagneau
Durée : 3h. 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 73959
Résumé:De 2000 à 2019, une jeune femme a été l'assistante de vie de Lucette Destouches, veuve de l'écrivain Louis-Ferdinand Céline. Ce roman retrace ces années passées dans l'univers à part de sa propriété de Meudon. Premier roman.
Lu par : Alain Bertrand
Durée : 2h. 55min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33164
Résumé:Décembre 2014. Depuis plusieurs semaines, la narratrice sait qu'elle va devoir vendre la maison de son enfance. Lieu des origines et de l'ancrage, de la mémoire familiale et de sa propre mémoire. Face à ce chagrin intime, écrire un livre lui semble la seule chose encore possible : trouver les mots pour, peut-être, sauver quelque chose de la maison avant qu'elle ne disparaisse de sa vie, lui restituer une part d'éternité. Janvier 2015. La vague d'attentats qui frappe la France la laisse sans mots, avec le sentiment d'avoir été dépossédée du monde tel qu'elle le connaissait. En elle, l'urgence s'est déplacée : que faire d'autre qu'écrire, pour tenter de faire face à l'innommable ? Au fil des semaines, sa vie va se jouer dans un va-et-vient entre ce sentiment de fissuration du monde extérieur, que les attentats de novembre ne vont qu'intensifier, et celui de dépossession de son monde intime. Jamais le dehors et le dedans ne lui ont paru à ce point liés. Contre-point paradoxal, insensé, de cet effondrement généralisé : tout au long de ces mois elle a porté un enfant, puis elle l'a mis au monde.