Contenu

La dame blanche

Résumé
Derrière la porte fermée à clé de sa chambre, Emily écrit des textes dont la grâce saccadée n'a d'égale que celle des proses cristallines de Rimbaud. Comme une couturière céleste, elle regroupe ses poèmes par paquets de vingt, puis elle les coud et les ressemble en cahiers qu'elle enterre dans un tiroir. 'Disparaître est un mieux'. A la même époque où elle revête sa robe blanche, Rimbaud, avec la négligence furieuse de la jeunesse, abandonne son livre féerique dans la cave d'un imprimeur et fuit vers l'Orient hébété. Sous le soleil clouté d'Arabie et dans la chambre interdite d'Amherst, les deux ascétiques amants de la beauté travaillent à se faire oublier.
Durée: 2h. 6min.
Édition: Paris, Gallimard, 2007
Numéro du livre: 15252
ISBN: 9782070784929
Collection(s): L'un et l'autre

Documents similaires

Lu par:Alain Burnand
Durée:2h. 27min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:15735
Résumé: L'enfant partit avec l'ange et le chien suivit derrière. Cette phrase convient merveilleusement à François d'Assise. On sait de lui peu de choses et c'est tant mieux. Ce qu'on sait de quelqu'un empêche de la connaître. Ce qu'on en dit, en croyant savoir ce qu'on dit, rend difficile de le voir. On dit par exemple : Saint-François-d'Assise. On le dit somnambule, sans sortir du sommeil de la langue. On ne dit pas, on laisse dire. On laisse les mots venir, ils viennent dans un ordre qui n'est pas le nôtre, qui est l'ordre du mensonge, de la mort, de la vie en société.
Durée:1h. 31min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:22135
Résumé: Les oeuvres de Christian Bobin sonnent souvent comme des prières. Encensé par un large public d'inconditionnels, fustigé par quelques farouches détracteurs, le caractère quasi religieux de cette prose limpide, aérienne, s'épanouit librement dans La plus que vive. Oraison funèbre, "tombeau" à la manière des poètes de la Renaissance, on n'y trouve pourtant nulle trace de ténèbres : Bobin chante son amie morte tel un rossignol, à pleine gorge et en plein soleil. Il fouille ébloui les sources de son amour, scrute l'éclat transparent de la mort, en effleure la vitre infranchissable - du bout des doigts toujours, du bout des lèvres. Avec une grâce, une sincérité détachées de tout effet, il crée un texte fort, tout de blancheur et de neige, comme une page déchirée, vibrante de lumière.
Durée:2h. 7min.
Genre littéraire:Poésie
Numéro du livre:76004
Résumé: Commencé chez lui au Creusot en juillet 2022, poursuivi sur son lit d’hôpital durant les deux mois précédant sa mort le 23 novembre 2022, Le murmure appartient à ces œuvres extrêmes écrites dans des conditions extrêmes. Dans ce livre ultime, le plus humain des poètes se révèle être aussi le plus héroïque. A l’hôpital, celui dont le rire explosif sonnait comme un défi, réalise à la lettre cette parole de Rimbaud : « Je suis de la race qui chantait dans le supplice. » Le murmure est la trace d’une course entre l’amour et la mort. A la fin c’est l’amour qui gagne, faisant de ce chant un sommet d’humanité. Le destin qui s’achève sur une telle victoire ne s’arrête pas là. Il commence.
Lu par:Simon Corthay
Durée:2h. 24min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:18712
Résumé: C'est autour d'un événement - la destruction de Port-Royal par Louis XIV - et d'une idée : retrouver dans les ruines de la société actuelle « les signes d'une vie heureuse, toujours possible », que l'auteur fait s'entrecroiser des portraits du XVIIe (saint François de Sales, Saint-Cyran, Pascal, Racine, etc.) et du XXe siècle (Dhôtel, un clochard, Genet, le grand-père de l'auteur, etc.). Leurs rencontres, leurs paroles, leurs visions tissent une tapisserie lumineuse, pleine d'espérance pour notre siècle en ruine.
Durée:1h. 38min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:19091
Résumé: Construit en quinze récits brefs, joliment ponctués de notes manuscrites, ce livre envoûtant est agrémenté d'un Carnet bleu entièrement écrit à la main, envoyé en 1980 à la "plus que vive", son amie Ghislaine morte à 44 ans d'une rupture d'anévrisme. Il y est aussi question de son père atteint de la maladie d'Alzheimer, de la gitane Maria, du peintre Soulages, du génial pianiste Glenn Gould, des Pensées de Pascal, de Typhon de Joseph Conrad, de Suréna de Corneille, d'un tableau de Georges de La Tour... (...) Il y est tout simplement question de son rapport à l'écriture, à la lecture, à l'art, à la nature, à la foi. L'accuse-t-on d'être mièvre ? Christian Bobin répond en citant maître Dôgen, ce sage japonais du XIIIe siècle : "L'univers entier est fait des sentiments et des émotions des fleurs." Comment ne pas savoir gré à l'auteur de L'Inespérée de semer ainsi les mots comme le Petit Poucet ses cailloux pour nous permettre de retrouver quelque sens à la vie ? Comment ne pas lui savoir gré d'écrire : "Le silence, ce cadeau des anges dont nous ne voulons plus, que nous ne cherchons plus à ouvrir" ? Assurément, on a tous en nous quelque chose de Christian Bobin... (lexpress.fr)
Durée:31min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:66726
Résumé: Parlant de sa ville natale, Christian Bobin fait exploser toutes les notions tristes d’appartenance, de racines, voire d’identité. Il dessine ses rues, ses maisons préférées, le ciel qui roule au-dessus et contracte le tout dans le dessin d’une feuille d’automne, ou la minuscule cathédrale d’un flocon de neige. Celui qui était réputé immobile, plus sédentaire qu’un arbre, se révèle en vérité habitant de tous les mondes, vagabond de tous les ciels.
Lu par:Claude Fissé
Durée:1h. 48min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:8747
Résumé: "Je n'ai rien à vous dire que vous ne sachiez déjà." Christian Bobin décide "simplement" de nous parler "à partir de ce don d'inexistence également réparti entre chacun de nous. (...) Cette inaliénable égalité devant le vide, l'horreur du vide, la souveraineté du vide". Dans le silence cristallin de ce vide, comprenez ces moments d'essence pure dont se brodent nos vies.
Durée:19min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:36920
Résumé: Un texte , toujours rempli de poésie, traitant du monde végétal et de l'être humain. - De l'infiniment petit... magique, fragile, négligé à notre monde saturé, surchargé...de fausses valeurs...
Durée:1h. 8min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:19725
Résumé: Antonin Artaud, c'est l'impossible que vous exigiez. Il vous revenait de droit, du très haut droit de votre naissance sur la terre peinte en or. Vous cherchiez la vie innocente, la vie au sang de neige, et votre voix, pour l'appeler, était celle d'un enfant de cinq ans, perdu sous l'orage. L'homme du désastre, c'est Antonin Artaud, à qui est adressée cette longue lettre que Bobin écrit avec cette trompeuse douceur qu'on lui connaît et d'où découle une méditation sur l'enfance, l'innocence, la précarité de l'existence.
Lu par:Sylvie Habary
Durée:1h. 47min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:67351
Résumé: Le romancier exprime son admiration pour P. Soulages. Il guide le lecteur pour une visite de la maison et de l'atelier du peintre, lui fait entendre ses mots, lui montre ses tableaux avant de raconter son voyage en train vers Sète, à Noël 2018, pour commémorer l'anniversaire du peintre. Un ouvrage entre réflexion philosophique et portrait intime.
Durée:27min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:68493
Résumé: Le sommet de la vie, veux-tu que je te dise ce que c'est ? C'est écrire une lettre d'amour, sentir le feutre appuyer sur le papier, et voir le papier s'ouvrir à une nuit plus grande que la nuit.
Durée:1h. 15min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:36724
Résumé: « Ma vie n’est rien qu’écrire. Le panda mange de l’eucalyptus, moi de l’encre. » Pour la première fois, Christian Bobin livre un texte entièrement composé de lettres. Rares et précieuses, elles sont adressées tour à tour à sa mère, à un bol, à un nuage, à un ami, à une sonate. Sous l’ombre de Ryokan, moine japonais du XIXe siècle, l’auteur compose une célébration du simple et du quotidien. La lettre est ici le lieu de l’intime, l’écrin des choses vues et aimées. Elle célèbre le miracle d’exister. Et d’une page à l’autre, nous invite au recueillement et à la méditation. « J’ai interrogé les livres et je leur ai demandé quel était le sens de la vie, mais ils n’ont pas répondu. J’ai frappé aux portes du silence, de la musique, et même de la mort, mais personne n’a ouvert. Alors j’ai cessé de demander. J’ai aimé les livres pour ce qu’ils étaient, des blocs de paix, des respirations si lentes qu’on les entend à peine. »