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Les trois arbres de Palzem

Résumé
Présentation de l'éditeur : « Pourquoi ne ferions-nous pas, de temps en temps, un peu de toilette spirituelle ? Pourquoi pas aujourd'hui, par exemple ? Je ne parle pas de la grande lessive, telle qu'elle ne sera faite qu'une fois au jour du Jugement, et pour laquelle il faudra des volumes, si on entre dans le détail ; non, un simple petit débarbouillage : un tour d'oreille. » La plume de Jean Giono chroniqueur n'est pas différente de celle du romancier. En peu de mots, il crée des mondes, il enchante. Ici, il nous fait part d'une sagesse un peu amère. Dans ces textes écrits de 1951 à 1965, l'écrivain découvre que le monde est mauvais, que l'homme aime le sang, qu'il s'acharne à détruire la nature. Giono, toujours du côté de l'individu contre la masse, du travailleur contre ceux qui le gouvernent, peut paraître passéiste, sans doute, mais c'est parce que le monde de naguère lui semble plus humain. Quelques pages lui suffisent pour inventer une histoire fabuleuse, l'oeil toujours prêt à croquer sur le vif personnages et paysages, et à les mettre en scène pour un de ces merveilleux spectacles que lui dicte son imagination.
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 5h. 11min.
Édition: Paris, Gallimard, 2006
Numéro du livre: 15209
ISBN: 9782070777143
Collection(s): L'imaginaire

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Durée:3h. 43min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:15927
Résumé: Vingt récits tirés de la terre ou de la petite ville, dont chacun dégage une morale et une philosophie: amère, stoïque, désenchantée. Dans la plupart de ces textes, Giono est présent lui-même. Il dit constamment "je", et c'est la plupart du temps bien lui qui parle (...) Mais la couleur générale est quelque peu amère. C'est celle de la solitude de l'homme en lui-même, ou parmi les autres, ou dans la nature. C'est aussi celle de l'égoïsme. Les paysans intéressés, mesquins, parfois féroces...
Durée:1h. 23min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:15744
Résumé: Un étranger mystérieux, un orage qui gronde, des paysans ivres, et c'est soudain un déchaînement de violence, une transe collective qui s'empare de tout le village pour s'achever en orgie dionysiaque... Une femme qui se laisse charmer par les chansons d'un ouvrier italien au désespoir de son mari ; un vieil homme prêt à tout pour défendre les arbres qu'il a plantés ; une jeune fille qui tache sa robe de mariée en aidant son père à saigner un cochon... Quatre nouvelles au goût amer, quatre textes marqués par le mal qui ronge le coeur des paysans.
Durée:4h. 7min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:1860
Résumé: Toute sa vie, parallèlement à son oeuvre, Jean Giono a écrit pour les journaux. On retrouve dans ses chroniques son style, son humour, sa malice, son imagination et tout son talent de romancier. Qu'il se moque en comparant les avantages du briquet et de la boîte d'allumettes, qu'il dise son mot sur l'urbanisme d'aujourd'hui, qu'il parle des arbres qu'il a plantés, ces faits divers font partie de son univers savoureux. Parfois, en trois pages, le chroniqueur nous offre un vrai petit roman intitulé tout simplement Une histoire.
Lu par:Olga Cherix
Durée:4h. 14min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:4234
Résumé: Recueil de nouvelles écrites par Jean Giono, paru en 1949, comprenant : 1. "Le cheval". dans cette nouvelle, Giono évoque un animal réel, célèbre à Lalley, qui avait autorité sur les autres, passait pour être doué de divination. 2. "La croix". Trois garçons portant en pèlerinage une immense croix connaissent une mésaventure qui cause des dégâts chez une vieille femme, le curé cherchant à les aider. 3. "Silence". Autour de l'héritage d'un patriarche qui laisse quatre enfants illégitimes s'opèrent des manoeuvres. Une de ses anciennes maîtresses, à la suite de plusieurs morts violentes dont un crime parfait, réussit à avoir la haute main sur ses biens. 4. "Monologue". Giono fait sentir l'atmosphère du village, avec les étrangers qui y sont installés, avec le tripot où les joueurs engagent sur une seule carte la totalité de leur avoir, fortune, terres, maisons, avec les familles où l'on joue à se pendre en n'arrêtant la comédie qu'à l'extrême seuil de la mort. 5. "Notre vin". La nouvelle commence par des variations sur l'âpre vin du pays, et se termine sur l'agonie et la mort : celles des autres, auxquelles il est si agréable de penser. 6. "Faust au village". Plusieurs fois, un camionneur anonyme est amené à prendre en auto-stop, au milieu des bois, dans la nuit, un " monsieur" qui, bien qu'ayant apparemment longtemps attendu sous une pluie battante, est parfaitement sec, et qui dispose de pouvoirs étranges : un train, bloqué pendant sept heures dans une petite gare, peut repartir dès qu'il y est monté ; un moteur de camion, en panne tenace, se remet en route dès qu'il arrive, etc.. Le camionneur est fasciné, et finit par le mener là où il a affaire, mais Giono laisse à chacun le soin de deviner quoi et où. 7. "Le mort". Aussitôt après la mort d'un homme, un dialogue s'ouvre entre sa veuve et une voisine portant sur les besognes matérielles, la famille et les relations à prévenir, ou à ne pas prévenir. On assiste à tout un grouillement mesquin et égoïste et haineux.
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Genre littéraire:Nouvelle
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Résumé: Orientales, toutes les créatures de Marguerite Youcenar le sont à leur manière, subtilement. L'Hadrien des Mémoires se veut le plus grec des empereurs, comme Zénon, dans la quête de son Oeuvre au Noir, paraît souvent instruit d'autres sagesses que celles de l'Occident. L'auteur elle-même, cheminant à travers Le Labyrinthe du Monde, poursuit une grande méditation sur le devenir des hommes qui rejoint la pensée bouddhiste. Avec ces Nouvelles, écrites au cours des dix années qui ont précédé la guerre, la tentation de l'Orient est clairement avouée dans le décor, dans le style, dans l'esprit des textes. De la Chine à la Grèce, des Balkans au Japon, ces contes accompagnent le voyageur comme autant de clés pour une seule musique, venue d'ailleurs. Les surprenants sortilèges du peintre Wang-Fô, " qui aimait l'image des choses et non les choses elles-mêmes ", font écho à l'amertume du vieux Cornelius Berg, " touchant les objets qu'il ne peignait plus ". Marko Kralievitch, le Serbe sans peur qui sait trompait les Turcs et la mort aussi bien que les femmes, est frère du prince Genghi, sorti d'un roman japonais du XIe siècle, par l'égoïsme du séducteur aveugle à la passion vraie, comme l'amour sublime de sacrifice de la déesse Kâli, " nénphar de la perfection ", à qui ses malheurs apprendront enfin l'inanité du désir... " Légendes saisies en vol, fables ou apologues, ces Nouvelles Orientales forment un édifice à part dans oeuvre de Marguerite Yourcenar, précieux comme une chapelle dans un vaste palais. Le réel s'y fait changeant, le rêve et le mythe y parlent un langage à chaque fois nouveau, et si le désir, la passion y brûlent souvent d'une ardeur brutale, presque inattendue, c'est peut-être qu'ils trouvent dans l'admirable économie de ces brefs récits le contraste idéal et nécessaire à leur soudain flamboiement.
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Résumé: Le gardien d'une illustre maison désabusé par l'ineptie des hommes, la passion mortelle d'un jeune couple, un romancier en mal d'estime, un majordome ou encore une entremetteuse mondaine, font de La maison natale et autres nouvelles une galerie de portraits savoureux où les personnages sont souvent rattrapés par la réalité, médiocre ou misérable, de leur condition. Explorant à la perfection les cheminements imperceptibles des êtres, la complexité de leur conscience et de leurs secrets, ce recueil rend compte de la prose minutieuse, parfois placée sous le sceau de l'étrangeté, de Henry James. On y retrouve les thèmes qui lui sont chers, ancrés entre la vieille Europe et la société américaine, où les héros n'existent réellement que par le rôle qu'ils jouent dans la société.
Durée:4h. 45min.
Genre littéraire:Nouvelle
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Résumé: Nouvelle édition augmentée (1967) du Manuel de zoologie fantastique publié en 1954. Pour les habitués de cet auteur paradoxal et souvent narquois, des lambeaux d'une tapisserie exotique au point de vue aussi bien mental que spatio-temporel. De l'antiquité à la science-fiction (représentée par C. S. Lewis), ces textes brefs constituent une tentative mythologique originale.
Lu par:Julie Pillot
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Résumé: Angelo, le héros du Hussard sur le toit, part de Turin après avoir fort joliment tué d'un coup de sabre M. le baron Schwartz, espion autrichien. Il passe la frontière en grand uniforme de colonel des hussards de Sardaigne, sur un cheval admirable. Les conspirations, les dangers, les amours ne vont point manquer à Angelo qui se trouvera aux prises avec le subtil vicaire général d'Aix-en-Provence, le marquis de Théus, avec la charmante Anna Clèves qui l'aimera sans espoir, avec Pauline enfin, cette femme si belle qu'il sauvera un jour
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Résumé: Présentation de l'éditeur : Voici qautre contes inédits par l'auteur du Hussard sur le toit. Quatre contes délicieux, d'inspiration persane pour les uns, orientales pour les autres. Dans Le noyau d'abricot, afin de se venger des moqueries de son ancien amant le djinn Nûr, Paquette le transforme en noyeau d'abricot et le suspend à un arbre... Dans Le buisson d'hysope, on apprendra l'origine des oliviers de Provence. Le prince qui s'ennuyait nous montre ce qu'il arrive aux méchants princes quand ils se moquent des fées, et grâce à La princesse ayant envie, nous découvrirons les pouvoirs des grains de raisin contre l'ennui. Les plaisirs facétieux d'un grand conteur du XXe sièle.
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