La révolution de la croix: Néron et les chrétiens
Résumé
Quatrième de couv. : Le Ier siècle de notre ère fut le cadre d'une révolution invisible. Elle a concerné deux civilisations sans que nul en prît conscience. Jésus de Nazareth et Néron ne se sont jamais rencontrés : le premier mort en 30, le second né en 37. Or c'est sous le règne de Néron que la Révolution de la Croix a pris son élan. Au-delà de bien d'autres, deux villes sont en cause, l'une en Occident, l'autre en Orient. A Rome, Néron règne sur le plus vaste et plus puissant empire qui ait, jusque-là, existé. Ses crimes d'Etat et ses crimes privés lui ont forgé une réputation qui, aujourd'hui encore, entache sa mémoire. A Jérusalem, au lendemain de la crucifixion de Jésus, une poignée de juifs inconnus se prépare à obéir à l'ordre reçu de lui d'aller enseigner les nations. L'homme de Rome est tout, ceux de Jérusalem ne sont rien. Croire à un face-à-face entre une religion aux racines plusieurs fois séculaires et une autre qui n'existe pas encore ne présente apparemment aucun sens. Pourquoi y ai-je songé si souvent ? Pourquoi me suis-je posé tant de questions ? Pourquoi ai-je interrogé sans relâche la littérature inégale - abondante chez les Latins, fragmentaire chez les chrétiens - propre à éclairer le siècle de Néron qui est aussi celui de saint Pierre ?
Lu par :
Henri Duboule
Genre littéraire:
Histoire/géographie
Mots-clés:
Christianisme
Durée:
12h. 45min.
Édition:
Paris, Perrin, 2007
Numéro du livre:
14947
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782262026103
CDU:
937
Documents similaires
Lu par : Janine Devinot
Durée : 14h. 11min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 22212
Résumé:
Durée : 13h. 3min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 23322
Résumé:Dans l'un de ses moments d'inspiration, André Malraux avait noté que "la mort transforme la vie en destin". En racontant les derniers instants de quatre personnages clés du régime de Vichy - le maréchal Pétain, son président du Conseil Pierre Laval, son vice-président du Conseil l'amiral Darlan et son ministre de l'Intérieur Pucheu - Alain Decaux ne fait pas autre chose. Dans Morts pour Vichy, l'historien se refuse à analyser les motifs politiques qui ont précipité ces personnages dans la voie de la collaboration avec le régime nazi, et s'en tient strictement aux faits, en insistant sur la tragédie que vit tout homme, quel que soit son engagement, au moment de s'éteindre. Ce faisant, sans doute involontairement, Decaux met sur le même plan victimes et bourreaux, traîtres et héros. Au-delà d'un parti pris méthodologique aux conséquences hasardeuses, reste chez Alain Decaux un indiscutable talent de narrateur à nul autre pareil, et un louable souci de mettre à la disposition du public archives, témoignages et documents de l'époque accumulés au cours de sa longue carrière.--Sylvain Lefort
Lu par : Alain Decaux
Durée : 1h. 21min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 17369
Résumé:
Lu par : Diane Perrot
Durée : 8h. 44min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 2242
Résumé:"Enfin toute la lumière sur :- l'étrange mission de Rudolf Hess- "Cicéron ", le plus grand espion de la Seconde Guerre mondiale- les énigmes du maréchal Pétain- l'étrange mort de Mussolini- l'énigme du cadavre de Hitler- l'énigme de Martin Bormann."
Lu par : Pierre Chateau
Durée : 14h. 14min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 23853
Résumé:La Course à l'abîme, c'est le temps de l'entre-deux-guerres. Lorsque les survivants de 1914-1918 sont revenus de l'enfer des tranchées, ils ont cru avoir vécu l'ultime grande guerre de l'histoire. Ils répétaient : " Plus jamais ça ! " Le nouveau livre d'Alain Decaux, écrit avec cet art du récit que l'on connaît à l'auteur, montre comment cette certitude a volé en éclats, comment le monde s'est vu précipité dans un nouveau conflit : cet enchaînement fatal, A. Decaux le fait sentir en évoquant onze étapes dont chacune constitue un extraordinaire suspense. Ce qui frappe sans doute le plus, c'est que ces moments clés soient souvent si proches l'un de l'autre. On a peine à croire que la découverte des excroqueries de Stavisky et, le 6 février 1934, la marche des Parisiens sur le Palais-Bourbon ne précèdent que de quatre mois le massacre par Hitler de ses plus vieux camarades et de neuf mois la mise en œuvre par Staline d'une terreur qui fera des millions de morts.
Lu par : Bernard Delannoy
Durée : 11h. 24min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 12348
Résumé:"Je m'attache à Paul depuis plus d'un demi-siècle. Je l'ai cherché autant dans les livres que dans tous les lieux où il a vécu, écrit ces lettres magnifiques devenues des sources fondamentales. L'homme est immense. Fou du Christ. Effrayant par l'absolu de ses exigences. La chance de l'historien est ici de disposer de sources uniques. L'immense correspondance de Paul a franchi les siècles. Par ailleurs, un chroniqueur de talent s'est attaché à lui et a retracé ses combats, ses voyages dont chacun est un roman d'aventure." (A. D.)
Lu par : Danielle Netter
Durée : 19h. 25min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22379
Résumé:A 11 ans, condamné à mort par les médecins, je lis " Le Comte de Monte-Cristo " et je survis. J'y vois un rapport de cause à effet. Entre 11 et 20 ans, j'écris onze pièces de théâtre dont aucune n'est jouée. Je ne désespère pas. A 19 ans, je suis rédacteur en chef du journal d'un mouvement de jeunesse. Je ne trouve pas cela normal. A 20 ans, je vis mon premier amour, ce qui me semble cette fois d'une extrême logique. A 22 ans, je publie mon premier livre mais entre aussitôt au sanatorium pour une tuberculose. Ce donnant-donnant ne me satisfait pas. A 26 ans, je suis l'un des trois créateurs, à la radio, de " La Tribune de l'histoire ". L'émission durera quarante-six ans. Je n'en suis pas encore revenu. A 29 ans, la télévision s'offre à moi avec " La Caméra explore le temps ". Elle dure dix ans. On la supprime en plein succès. A 44 ans, on m'invite à parler seul devant une caméra. " Alain Decaux raconte " dure vingt ans. J'attends la chute. Elle ne vient pas. Je m'occupe comme je peux : je publie 68 volumes. En 1968, on joue - enfin - ma première pièce. En 1975, j'écris " Le Cuirassé Potemkine " pour Robert Hossein. Le bon peuple y court. Dix autres pièces suivront. En 1976, la Faculté me retombe dessus : double pontage coronarien. Je m'en sors. N'ayant jamais enseigné, je livre un combat pour que l'histoire retrouve sa place dans le cycle élémentaire dont on l'avait chassée. Je le gagne. En 1979, je suis élu à l'Académie française. Mes amis estiment que j'ai trop de chance. Ils ont tort : en 1987, nouveau pontage, beaucoup plus grave que le premier. Je reste en vie mais ce n'est pas ma faute. Je n'ai jamais songé à entrer dans un gouvernement. On me fait ministre malgré moi. Deux cents ans après la naissance d'Alexandre Dumas, mon idole, je le reçois au seuil du Panthéon. Je décide enfin de publier mes mémoires et de tout dévoiler de ma vie secrète. Toute chance en ce monde, dit-on, se paie par son contraire. Au lecteur de juger si je n'en suis pas un exemple parfait.
Lu par : Alain Decaux
Durée : 1h. 7min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 17317
Résumé:Alain Decaux donne une conférence sur Alexandre Dumas et le rapport qu'il entretenait avec la région méditérannéenne...
Lu par : Alexandra Gosset
Durée : 1h. 31min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 33392
Résumé:"Alain Decaux, l'homme en qui s'incarnait l'histoire pour la majorité des Français, notre "instituteur national" de l'âge cathodique. C'est ce qui m'avait poussé, il y a trente ans, à me tourner vers lui pour lui demander de se raconter lui-même et de livrer à travers ce témoignage les secrets de l'histoire médiatique. A l'heure même où les historiens de la "nouvelle histoire", tel Georges Duby avec Le Temps des cathédrales, se tournaient vers la télévision. La mort récente d'Alain Decaux a été l'occasion d'exhumer cet échange paru dans Le Débat en mai 1984. Il m'a paru redonner vie à un genre, à une époque, à un homme dont tant de Français ont le souvenir, et la nostalgie. D'où l'idée de le leur remettre sous les yeux", Pierre Nora.
Lu par : Daniel Martin
Durée : 4h. 28min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 30774
Résumé:Cent ans après le génocide arménien perpétré en avril 1915, Michel Marian fait revivre deux histoires singulières et passionnelles, celle des Arméniens et celle des Turcs. Il suit les Arméniens sur le chemin séculaire de leur quête de justice, exigeant la réintégration de leur malheur dans la mémoire universelle. Il retrace le travail difficile mais remarquable qu'une partie du peuple turc a entrepris depuis une décennie pour se réapproprier un passé tragique et coupable. Il dévoile les surprises, les personnalités, les hasards, les occasions trouvées ou manquées qui ont séparé ces histoires, avant de leur donner une chance de se rencontrer. Peut-on qualifier de génocide un événement antérieur à la création du mot ? Faut-il pénaliser sa négation ? Pourquoi les gouvernements turcs successifs persistent-ils à le refuser ? Faudra-t-il attendre encore cent ans pour qu'advienne cette reconnaissance ou y a-t-il aujourd'hui une solution ? Michel Marian n'esquive aucune difficulté, mais rend accessibles et vivants tous ces débats.
Lu par : Martine Leroy
Durée : 24h. 4min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 68977
Résumé:La paix introuvable. Le 11 novembre 1918, au matin, Georges Clemenceau déclare à son chef de cabinet : " Nous avons gagné la guerre, il nous faut maintenant gagner la paix, et ce sera plus dur encore. " En effet, outre la mauvaise volonté allemande, il faudra non seulement compter avec la diplomatie d'équilibre des Britanniques qui ne veulent pas trop affaiblir l'Allemagne au profit de la France, mais aussi avec les ambitions du président américain Wilson dont les principes démocratiques pour la reconstruction du monde - le droit des peuples, l'Etat-nation, la SDN... - privent les Européens de toute politique d'annexion. Loin d'être à l'apaisement, les années d'après-guerre sont marquées par le trouble et l'incertitude. La guerre continue à l'Est, dans les pays baltes en 1919, entre la Pologne et la Russie de 1920 à 1921, entre les Turcs et les Grecs de 1919 à 1922, tandis que la guerre civile en Russie cause la mort de 5 à 7 millions de personnes. Surtout, le spectre de la révolution bolchevique, victorieuse en Russie, s'insinue de l'Allemagne à la Hongrie en passant par l'Italie. L'ennemi n'est plus tout à fait le germanisme, mais le bolchevisme, infiltré sous la forme des nouveaux partis communistes d'Europe. Un monde radicalement nouveau est né, une nouvelle ère idéologique coincée entre Wilson et Lénine, deux messianismes à côté desquels la France et la Grande-Bretagne ne tiennent plus le premier rôle. En ces années où prévaut l'illusion d'une paix durable, les instabilités, les aigreurs et les déceptions attisent déjà le feu de la revanche. Clemenceau avait raison : il était plus difficile de gagner la paix que la guerre. Et la France, qui a gagné la guerre, a perdu la paix. Jean-Yves Le Naour livre une étude brillante et rénovée - parfois iconoclaste - de cette tragique sortie de guerre, étudiant notamment le traité de Versailles, dont le grand perdant ne fut peut-être pas l'Allemagne, mais la France.
Lu par : Pierre Gautier
Durée : 20h. 40min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21157
Résumé:Rédigé en 1941, alors que, émigré au Brésil, Stefan Zweig avait déjà décidé de mettre fin à ses jours, Le Monde d'hier est l'un des plus grands livres-témoignages de notre époque. Zweig y retrace l'évolution de l'Europe de 1895 à 1941, le destin d'une génération entière d'homme confrontés plus brutalement que d'autres à l'Histoire et à toutes les " catastrophes imaginables. " Chroniqueur de l'âge d'or européen, Zweig évoque avec bonheur sa vie de bourgeois privilégié dans la Vienne d'avant 1914 et quelques grandes figures qui furent ses amis : Schnizler, Rilke, Romain Rolland, Freud ou Valéry. Mais il donne aussi à voir la montée du nationalisme, le formidable bouleversement des idées qui suit la Première Guerre mondiale, puis l'arrivée au pouvoir de Hitler, l'horreur de l'antisémitisme d'Etat et, pour finir, le " suicide de l'Europe ". " J'ai été témoin de la plus effroyable défaite de la raison ", écrit-il. Analyste de l'échec d'une civilisation, Zweig s'accuse et accuse ses contemporains. Mais, avec le recul du temps, la lucidité de son testament intellectuel frappe le lecteur d'aujourd'hui, de même que l'actualité de sa dénonciation des nationalismes et de son plaidoyer pour l'Europe, que la nouvelle traduction de Serge Niémetz restitue dans toute sa vigueur.