La société des jeunes pianistes
Résumé
"La société des Jeunes Pianistes", c'est le nom que se sont donné un groupe d'adolescents passionnés, à Oslo, à la fin des années soixante. A la fois amis et rivaux, ils ont en commun l'amour de la musique ; pourtant, un seul remportera le concours du Jeune Maestro. Tous vont subir une terrible pression de leur entourage, mais surtout d'eux-mêmes. La Société des Jeunes Pianistes est un roman initiatique, un concert émouvant, une mélodie grave et subtile sur le désir, la vie et la mort.
Lu par :
Martine Moinat
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Mots-clés:
Littérature norvegienne
Durée:
9h. 59min.
Édition:
Paris, JC Lattès, 2006
Numéro du livre:
14901
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782709627207
Documents similaires
Lu par : Janick Quenet
Durée : 7h. 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20940
Résumé:Je refuse est la chronique d'une amitié entre deux garçons, Jim et Tommy. Ils grandissent dans la même petite commune près d'Oslo, et malgré leurs différences, ils sont inséparables. Jim est enfant unique, couvé et protégé par une mère très pieuse, tandis que Tommy est l'aîné d'une fratrie de quatre. Sa mère a disparu, et il est malmené par un père alcoolique et violent. Bientôt, Tommy, sa soeur Siri et deux autres soeurs jumelles sont placés dans trois familles d'accueil différentes. Tommy, encore adolescent, va commencer à travailler dans la scierie de Jonsen, l'homme qui s'est proposé de prendre soin de lui, tandis que Jim continue à aller au lycée et à fréquenter Siri. Mais un jour, un incident banal sur un lac gelé - Jim, pris de peur, pousse Tommy sans réellement le vouloir - trouble cette amitié si forte, et c'est sans doute le souvenir honteux de ce moment qui constitue le point de départ de la descente aux enfers de Jim. Il commet une tentative de suicide, et lors de son séjour en hôpital psychiatrique, une confrontation stupide va séparer les deux amis à jamais. C'est seulement trente ans plus tard qu'ils se retrouvent, mais il est peut-être trop tard... Le récit avance alors sans souci de chronologie pour retracer la vie cabossée de ces deux hommes : si Tommy a fait carrière dans la finance, sa vie est dominée par ses échecs sentimentaux et sa colère. Quant à Jimmy, il vivote entre son travail de bibliothécaire et des arrêts maladie de longue durée. La narration donne également la parole à Siri, et des retours en arrière permettent de comprendre l'histoire de la mère de Tommy et le rôle que Jonsen a joué dans sa vie. Le récit se déploie lentement entre les années 60 et 2006 pour constituer une mosaïque narrative qui ménage le suspense jusqu'à la fin.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 6h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19002
Résumé:L'été 1948, Trond a quinze ans, et il est heureux d'être seul avec son père en vacances, dans un village près de la frontière suédoise. Il y retrouve son camarade Jon qui lui propose un matin d'aller "voler des chevaux". Il s'agit en réalité d'emprunter les chevaux d'un propriétaire terrien pour une petite échappée. Trond accepte, malgré une certaine appréhension, et l'aventure se termine mal pour lui : il tombe de cheval et se blesse, puis assiste, impuissant, à une étrange explosion de rage et de violence chez son ami. Son père lui apprend alors que la veille, un effroyable accident est survenu dans la famille de Jon qui quitte le village peu après. Trond passe alors le reste de l'été en compagnie de son père, dont il se sent de plus en plus proche. Quand un voisin lui révèle que ce dernier a été un membre actif de la Résistance pendant l'Occupation de la Norvège, il ne se doute pas encore que les événements dramatiques survenus pendant la Seconde Guerre mondiale vont jeter leur ombre sur sa propre famille et lui ravir son père. Plus de cinquante ans après, Trond décide de se retirer à la campagne au nord-est de la Norvège. Il a le sentiment que son rêve de quiétude est en passe de se réaliser mais un soir, il fait la connaissance de son voisin Lars, en qui il reconnaît le petit frère de Jon.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 7h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35754
Résumé:"C'est sans danger", lui crie son père à l'oreille. Mais elle n'entend pas. Ni lui. Il lui crie qu'elle doit sentir avec son corps que l'île est immuable, même si elle tremble, même si le ciel et la mer sont chambardés, une île ne disparaît jamais, même si elle vacille, elle reste ferme et éternelle, enchaînée dans le globe lui-même. Oui, c'est presque une expérience religieuse qu'il veut partager avec sa fille en cet instant, il doit lui apprendre ce principe fondamental : une île ne sombre jamais. Jamais". Ingrid grandit sur une île minuscule du nord de la Norvège, au début du XXe siècle. La mer est son aventure. Entre la pêche, les tempêtes et la pauvreté, elle possède les saisons, les oiseaux et l'horizon. Les invisibles est un roman sur une famille et des enfants forcés de grandir vite face aux éléments, face à une vie réglée par les besoins les plus simples. C'est un roman sur la fatalité et sur les ressources que les hommes déploient face à la rudesse du monde. La narration laconique, veinée de flamboyance poétique, accumule par touches subtiles les composants d'un tableau toujours plus vivant et profond, riche en métaphores. Et puis, il y a les vies de ces hommes et de ces enfants qui, sous la pression de la nature et du temps, deviennent des destinées. Et c'est tout le talent de Roy Jacobsen de rendre visibles "les invisibles".
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 15h. 19min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16467
Résumé:Jostein Gaarder nous convie dans cet ouvrage à une profonde réflexion écologique en nous rappelant - de manière ludique - les origines de la vie sur la Terre. Une construction savante et pédagogique à la fois, où se mêlent science et jeu, questions métaphysiques et histoire individuelle. Mais avec des clés qui reviennent à intervalles réguliers : l'Espagne, les îles Fidji, le jeu de 52 cartes et surtout la figure de Maya, qui est tout autant celle de l'héroïne Ana, la danseuse de flamenco, que celle du célèbre tableau de Goya ou encore celle de l'Illusion chez les Hindous.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 13h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15633
Résumé:Un verre de lait. La petite Dorte commande toujours un verre de lait, à condition, bien sûr, qu'elle soit en situation d'exprimer un désir. C'est ce que lui sert le fils de la boulangère, son fiancé bientôt en allé. C'est ce que lui offre l'homme par qui le malheur arrive, celui qui fait miroiter un travail à l'étranger, lorsque la famille est dans un état de dénuement irrémédiable. Il l'emmène loin de chez elle pour finalement la livrer à la terreur, au chien, aux viols, au sang et aux larmes. Blancheur du lait, boisson d'innocence. Un verre de lait, s'il vous plaît est un roman sur le massacre d'une innocente, ou du moins une tentative de massacre. L'auteur, connue pour sa trilogie le Livre de Dina et d'autres amples récits, s'attaque à l'esclavage sexuel. Des types dont c'est le métier vont chercher des filles, ici en Lituanie, les font passer en Norvège, les séquestrent. Elles s'enfuient, ils les retrouvent. "Pourquoi est-elle repartie avec eux ? Ñ T'as essayé, toi, de dire non, quand ils sont à ta porte ?"
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 16h. 28min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18002
Résumé:Que sait-on de ses arrière-grands-mères ? Presque rien... Dans le cas d'Herbjørg Wassmo, la curiosité de l'écrivain s'éveille lorsque sa fille trouve une publication parlant d'un retable dans la cathédrale des îles Lofoten. Le peintre, très doué, était un pasteur, et le modèle une certaine Sara Susanne Krog, qui n'est autre que l'arrière-grand-mère maternelle de Herbjørg Wassmo. Elle se lance dans des recherches sur sa famille, s'inspire librement de ce qu'elle peut en retrouver, poussée par le fait que cent ans exactement la séparent de Sara Susanne, et aussi peut-être parce qu'il est temps pour elle d'évoquer des souvenirs douloureux de sa propre enfance. Elle retrace donc un siècle, de 1860 à 1960 environ, entremêlant différents épisodes de l'histoire familiale...
Lu par : Martine Moinat
Durée : 14h. 45min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14609
Résumé:Le livre de Dina est avant tout l'histoire d'une enfant moralement abandonnée et mal aimée, qui dans sa recherche désespérée de quelqu'un à qui s'accrocher, frise la folie, dans laquelle elle finira peut-être du reste par chavirer. Poursuivie par l'image atroce de sa mère ébouillantée, elle s'installe dans des fantasmes et des hallucinations qui feront partie dès lors de son quotidien. Dina est sans vergogne et ne se refuse rien. Mais au-delà du drame lui-même, c'est aussi un tableau naturaliste de la vie et des moeurs de la région du Nordland au siècle dernier. Une description par petites touches réalistes, lyriques, parfois cocasses et rapportées dans la verve truculente de la Norvège du nord. L'art de Herbjørg Wassmo est à trois dimensions. Elle brosse une immense fresque sur plusieurs plans. Le personnage échevelé de Dina, inséparable de son cheval noir Lucifer, est au premier plan et se détache sur le fond de paysages grandioses et fascinants, au coeur des nuits polaires. Au second plan surgissent une architecture traditionnelle en bois, haute en couleurs, des voiliers et des barques sentant fort le goudron et le sel marin, animés par une myriade de personnages qui vaquent avec précision aux soins de leurs métiers, chacun ayant un rôle défini dans le drame de Dina.
Lu par : Catherine Garcia
Durée : 8h. 48min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22217
Résumé:Asne Seierstad a vécu le printemps qui suivit la défaite des taliban chez Sultan Khan, libraire à Kaboul. Elle nous fait partager, dans ce récit très vivant et toujours respectueux, la vie quotidienne des épouses, enfants, frères et sueurs d'une famille où chaque destin est riche d'émotion et dont le chef incontestable est Sultan, l'amoureux des livres. " Quand les communistes sont arrivés, raconte-t-il, ils ont brûlé tous mes livres, après il y a eu les moudjahidin, trop occupés à se battre entre eux pour se soucier de moi, mais une fois le régime des taliban installé, mes livres étaient de nouveau condamnés au bûcher. " À travers cette chronique saisissante, c'est un Afghanistan aux mille facettes que l'on découvre, un pays en ruine et en pleine renaissance où un peuple tente timidement de se défaire du passé dans l'espoir d'une vie meilleure.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 6h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 70418
Résumé:"Le pays se lavait les mains. Oui, et même un grand nombre de ceux qui avaient vraiment fait quelque chose savaient qu'ils auraient pu faire davantage, et ils n'avaient pas envie qu'on le leur rappelle". Pendant la guerre, Ingrid Barroy avait sauvé, soigné et aimé Alexander, un Russe survivant du naufrage du Rigel, qui avait coulé au large des côtes du Helgeland. De cet amour aussi bref que libre était née une petite fille, Kaja. Début 1946, la guerre est terminée, Kaja a dix mois, et Ingrid décide, contre l'avis de tous, de partir à la recherche de celui qu'elle présente comme son "homme". Avec sa fille sur le dos et la valise à la main, elle va suivre Alexander à la trace dans toute la Norvège, d'une ferme à une autre, d'une gare à l'autre, de pêcheur en passeur, de bûcheron en médecin. Les yeux du Rigel est le troisième volume de la trilogie consacrée à Ingrid Barroy. C'est le voyage d'une femme qui quitte son île pour la terre ferme, la forêt, les villes et même l'étranger, et qui rentre dans son île, après avoir croisé des hommes et des femmes pleins de cicatrices extérieures et de blessures internes, dans une Norvège qui, si elle n'est plus ravagée par la guerre, n'est pas en paix avec elle-même. On retrouve ici tout le talent de Roy Jacobsen, qui sait si bien mêler avec force et poésie la grande Histoire et les destins de gens modestes, ainsi que les ombres du passé.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 9h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76413
Résumé:Après un long voyage, Ingrid est de retour sur l’île de Barrøy. La vie reprend, stable et banale en apparence, mais la guerre projette encore des ombres sur la Norvège. C’est ainsi qu’un jour débarque Mathias, un gamin de cinq ans aux origines obscures et tragiques. Ingrid et sa fi lle Kaja se sentent alors responsables de cet orphelin, qui devient rapidement un membre essentiel de la collectivité de l’île isolée. Juste une mère est le quatrième volume du cycle consacré à Ingrid Barrøy, inauguré par Les invisibles. C’est un roman sur la perte et la responsabilité, l’abandon et la dignité, mais c’est d’abord l’histoire d’une femme forte, prête à tout pour sauver sa famille et son environnement.
Lu par : Arlette Mondet
Durée : 9h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23428
Résumé:'Le Mystère de la patience' est un récit initiatique où l'histoire personnelle du héros s'inscrit dans une histoire fantastique surgie du passé. Hans Thomas, douze ans, accompagné de son père, part à la recherche de sa mère. Ce voyage est l'occasion d'un dialogue 'socratique' entre le père et le fils. 'Le Mystère de la patience' est une introduction subtile aux grandes questions de la philosophie. Il montre ce qu'est l'étonnement, cette capacité à percevoir le merveilleux dans le monde. Il pose la question du sens de la vie, et propose une réflexion sur la tolérance.
Lu par : Madeleine Rousset Grenon
Durée : 5h. 49min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 68051
Résumé:Les poètes, les enfants, les simples d'esprit ont reçu la grâce de voir au-delà des apparences, d'entendre l'inaudible et de se trouver directement au cœur de l'essentiel. Le don de Tarjei Vesaas, peut-être le plus grand écrivain norvégien de ce siècle (1897-1970), aura été de savoir abolir la dérisoire ligne de démarcation entre vie et mort, solitude et présence. Il n'y a pas d'explication toute prête à proposer de ce chef-d'œuvre qu'est Palais de glace, tant la symbolique en est riche et les harmoniques multiples. Peut-être ne s'agit-il que d'une variation intensément poétique sur le grand secret du thème sacré : l'amour plus fort que la mort. Les deux petites filles qui s'aiment à en mourir, qui aiment l'amour plus qu'elles-mêmes réalisent leur rêve fou, l'une dans la fantastique splendeur de la cascade figée par le gel en un sublime château de glace, l'autre dans un immatériel palais du souvenir. Et l'art de Vesaas, fait d'approches timides, d'élans retenus, d'ébauches à demi suggérées édifie en un texte impeccable un mausolée d'images prestigieuses, de phrases chantantes qui atteint une perfection narrative rarement égalée dans son œuvre.