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Réponse à Job

Résumé
C.G. Jung : "Clément de Rome professait que Dieu régentait le monde avec une main droite et une main gauche. La main droite signifiait le Christ et la gauche Satan. La conception de Clément est manifestement monothéiste puisqu'il réunit les principes opposés dans un Dieu. Plus tard, toutefois, le christianisme devint dualiste dans la mesure où la part des éléments opposés, personnifiée par Satan se trouve dissociée et où Satan se trouve banni dans un état d'éternelle malédiction. Le voilà le problème central. Il est d'une signification essentielle et il est à l'origine de la doctrine chrétienne du salut. Si le christianisme a la prétention d'être une religion monothéiste il ne peut se passer de l'hypothèse que les contraires sont unifiés dans un Dieu. Mais ceci pose un grave problème religieux : le problème de Job. Le but de mon livre est d'en montrer le développement historique aux travers les siècles, depuis l'époque de Job, jusqu'aux événements symboliques les plus récents.
Lu par : Jean Frey
Durée: 8h. 35min.
Édition: Paris, Buchet-Chastel, 1996
Numéro du livre: 14790
ISBN: 9782702013601
Collection(s): Folio Essais
CDU: 223.1

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Durée : 4h. 22min.
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Numéro du livre : 14567
Résumé:Quelques mois avant de mourir, Jung fit un rêve : installé à son bureau, il parlait, lui dont l'oeuvre ne s'était jamais adressée qu'aux spécialistes, à un vaste public qui le comprenait parfaitement. Ce rêve le décida à écrire le présent "Essai d'exploration de l'inconscient" qui allait lui permettre de dégager l'importance primordiale de la vie inconsciente dans l'accomplissement de l'individu moderne et de la société. Dernier ouvrage du grand psychanalyste, "Essai d'exploration de l'inconscient", dans lequel Jung résume une dernière fois sa doctrine, est aussi son testament.
Durée : 10h. 43min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
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Résumé:C'est par " l'interprétation des rêves " que Jung se rallia à Freud. Le psychiatre suisse y trouvait en effet une " voie royale " vers l'inconscient qui lui permettait une nouvelle approche de certains de ses malades schizophrènes. L'accord n'était cependant pas total et, après sa rupture avec Freud, Jung développa une autre méthode d'interprétation des rêves qui, sans renier les apports du fondateur de la psychanalyse, essayait de dépasser ce qu'il considérait comme une fixation unilatérale sur la théorie de la libido. Pour Jung, le rêve ne peut s'expliquer, dans la plupart des cas, qu'à partir de lui-même, sans être réduit à des présupposés théoriques, qui lui feraient dire autre chose que ce qu'il dit réellement. Dans cette optique, le rêve, produit de l'inconscient le plus profond qui cherche à se dévoiler, ne se comprend qu'à travers l'effort de l'âme à être reconnue. Ce livre, issu d'un séminaire d'études tenu par Jung avec certains de ses élèves les plus importants, passe aussi en revue les grands systèmes d'interprétation des rêves depuis l'Antiquité, tente d'en expliquer les ressorts et, à travers un foisonnement d'exemples commentés, montre de manière vivante comment écouter et comprendre les images oniriques qui sont le pendant de notre aventure intérieure. (GIAA/Paris)
Lu par : Ninette Juri
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Lu par : Jean Frey
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Durée : 6h. 1min.
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Résumé:Kierkegaard s'intéresse à l'individu, libre et responsable, maître de son destin. Il montre notamment comment un désespoir conscient et intelligent peut mener à la réalisation de nos aspirations. Ce désespoir, s'alliant à la foi en Dieu, s'oppose au fatalisme et au déterminisme. Il est alors foi dans le possible, lutte pour la vie, dans la mesure du sentiment tragique de la finitude. La pensée de la mort doit nous pousser à vivre !
Lu par : Hervé Detrey
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé:«Un des caractères particuliers du monde moderne, c'est la scission qu'on y remarque entre l'Orient et l'Occident. Il peut y avoir une sorte d'équivalence entre des civilisations de formes très différentes, dès lors qu'elles reposent toutes sur les mêmes principes fondamentaux, dont elles représentent seulement des applications conditionnées par des circonstances variées. Tel est le cas de toutes les civilisations que nous pouvons appeler normales, ou encore traditionnelles ; il n'y a entre elles aucune opposition essentielle, et les divergences, s'il en existe, ne sont qu'extérieures et superficielles. Par contre, une civilisation qui ne reconnaît aucun principe supérieur, qui n'est même fondée en réalité que sur une négation des principes, est par là même dépourvue de tout moyen d'entente avec les autres, car cette entente, pour être vraiment profonde et efficace, ne peut s'établir que par en haut, c'est-à-dire précisément par ce qui manque à cette civilisation anormale et déviée. Dans l'état présent du monde, nous avons donc, d'un côté, toutes les civilisations qui sont demeurées fidèles à l'esprit traditionnel, et qui sont les civilisations orientales, et, de l'autre, une civilisation proprement anti traditionnelle, qui est la civilisation occidentale moderne.» René Guénon.
Lu par : Pierre Gautier
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Résumé:Voici sans doute le plus étrange et le plus freudien des écrits de Freud. Composé par strates successives en trois essais, il garde tout au long des traces de sa fabrication insolite. Etrange aussi par son audacieuse hypothèse de départ - «Si Moïse était un Egyptien ?» -, il est bien loin de s'y réduire. A travers l'histoire de l'homme Moïse, c'est en effet la formation d'une religion, celle de l'identité juive (et de l'antisémitisme), enfin le passage de la sensorialité à la vie de l'esprit qui font ici l'objet de l'enquête, avec, en arrière-plan, la question du père mort qui, tout comme la figure de Moïse, n'a cessé de hanter Freud.»Roman historique» au dire de son auteur, Bildungs roman ou roman secret - l'homme Moïse, c'est aussi l'homme Freud -, ce livre appelle autre chose qu'une interprétation : une lecture.
Lu par : Danielle Netter
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Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé:" L'enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l'âme humaine. C'est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l'existence d'une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d'avenir. Participation naturelle, c'est-à-dire amenée automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l'entourage. Chaque être humain a besoin d'avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l'intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie ".