Contenu

Le cul de Judas

Résumé
Premier grand texte littéraire écrit en portugais et portant sur la guerre en Angola (à partir de 1960). L'oeuvre est complexe, entremêlant les souvenirs d'une enfance au sein de la bourgeoisie salazariste, la cour désabusée faite à une femme rencontrée dans un bar, la guerre coloniale et la tentation de l'amour. L'auteur est médecin, poète et écrivain. Intérêt littéraire. Accès assez difficile (surtout le début). Roman-monologue.
Durée: 6h. 20min.
Édition: Paris, Ed. Métailié, 1997
Numéro du livre: 12045
ISBN: 9782864242482
Collection(s): Suites

Documents similaires

Durée:14h. 43min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30128
Résumé: Un dimanche de Pâques. Il pleut sans discontinuer sur Lisbonne. Une femme se meurt, veillée par ses enfants qui s'entre-déchirent. Tour à tour, ils se remémorent les heures fastes de leur histoire, lorsque l'élevage de taureaux de combat faisait la fierté et la prospérité de la famille des Marques. Mais ils sondent aussi les recoins les plus sombres de leurs existences. Francisco, Joao, Ana, Beatriz et Mercilia, la vieille servante : tous font entendre leurs craintes, leurs regrets et leurs rancoeurs au fil d'un récit bâti sur le rythme d'une corrida, dans l'attente de l'infaillible coup de grâce.
Lu par:Serge Cantero
Durée:13h. 26min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:31336
Résumé: À Lisbonne, un policier a reçu pour mission de neutraliser les « actes anti-sociaux » d'une bande d'adolescents dont la base de repli se situe dans le quartier du Premier Mai. Dans le rapport destiné à sa hiérarchie, il mêle des appréciations personnelles et politiques, des confidences plus intimes. Au fil des chapitres, une vingtaine de voix se succèdent et plongent le lecteur dans cette cité du Premier Mai délabrée, ravagée par les problèmes sociaux.
Durée:6h. 6min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:29880
Résumé: Un homme est hospitalisé à Lisbonne : dans ses viscères, une bogue ne cesse de grossir en silence, que le médecin appelle cancer. La douleur, l'opération, les traitements le plongent dans un état second. Remontent alors à la surface des souvenirs enfouis depuis toujours, qui se bousculent et s'entremêlent. Furieux contre cette mort « terrible et comique » qui se moque de lui dans l'obscurité, humilié par sa déchéance physique, « monsieur Antunes du lit numéro onze » divague dans les méandres de sa mémoire. Et c'est alors tout le monde de son enfance qui se rappelle à lui, avec ses sons, ses odeurs, ses visages. Tandis que médecins et infirmières défilent à son chevet, passé et présent se télescopent, et le voilà emporté, en compagnie de défunts décidément pleins de vie. Alors que le mal « aboie dans son ventre », ce passé ravivé agit comme un garde-corps, le seul peut-être à pouvoir l'empêcher de tomber dans « le ravin » qui s'ouvre au bord de son lit d'hôpital.
Lu par:Roger Lador
Durée:15h. 15min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:6659
Résumé: À Lisbonne, deux amis d'enfance se retrouvent face à face : un juge d'instruction et un membre d'une organisation terroriste. Au fil de l'enquête judiciaire, souvenirs et monologues des différents personnages vont alors s'entrelacer, multipliant notes d'humour et situations sordides, visions du passé et complexes réalités du présent. Au rythme d'une prose effrénée et féroce, qui nous mène au coeur d'un Portugal où les rêves de révolution riment avec le sombre fatalisme du fado. António Lobo Antunes brosse une fresque où l'Histoire et les hiérarchies sociales se heurtent aux manipulations du pouvoir.
Durée:14h. 34min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:10100
Résumé: "Une mélopée funèbre et envoûtante" et des visions macabres à la Goya, voilà ce que révèle ce récit à quatre voix, celles de la mère, des deux frères et de la soeur évoquant le passé en désordre, celui de la "guerre sale" du Portugal en Angola.
Durée:10h. 56min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:8498
Résumé: « Un adolescent meurt, victime d'une overdose. À son chevet d'hôpital, lors de son agonie, se succèdent son père, sa mère, depuis longtemps séparés, sa tante, le médecin et les infirmières. Depuis son coma, Nuno les observe s'agiter autour de lui. Des souvenirs heureux, et symboliques, traversent son délire, comme lorsque son père l'emmenait faire de la balançoire (...) Comme souvent chez l'auteur, l'histoire dans La mort de Carlos Gardel est racontée tour à tour par chacun des protagonistes, auxquels s'ajoutent d'autres membres de la famille, parents plus éloignés ou domestiques. Tous les récits gravitent autour du grabat du junkie, comme autant de faces kaléidoscopiques d'un même événement. ». (Antoine de Gaudemar, Libération).
Durée:12h. 36min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:8631
Résumé: Ecrit au dernier quart du XIVe siècle, "Le manuel des inquisiteurs" était destiné, à l'origine, aux seuls évêques et inquisiteurs. Voici désormais à la portée de chacun la pratique inquisitoriale imposée par Rome, éditée dès 1503 et rééditée cinq fois, après remise à jour sur ordre du Sénat de l'Inquisition romaine, au cours des XVIe et XVIIe siècles. Marqué du sceau de l'officialité, le Manuel dit le droit, établit la procédure - délation, poursuite, torture, aveu, prison, bûcher - et fournit la réponse papale à tous les problèmes que pouvaient avoir à résoudre les plus redoutables serviteurs de l'ordre catholique.
Durée:11h. 22min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:65336
Résumé: Une vieille actrice de théâtre vit ses dernières heures recluse dans un appartement de Lisbonne, confiée aux soins d'une employée de maison par le neveu de feu son second mari. Elle a l'impression que la réalité lui échappe et que son corps ne lui répond plus. Ses souvenirs jaillissent à travers sa conscience altérée.
Lu par:
Durée:3h. 30min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:23475
Résumé: «En contrepoint de ses œuvres de fiction, António Lobo Antunes, dans Livre de chroniques, ne cesse de laisser penser ses sens. Il bouscule une fois encore nos idées reçues sur l'écriture, fouille les labyrinthes de la mémoire, architecture ses obsessions : la guerre - celle des sexes, celle des Etats, celle des groupes sociaux, toutes celles qui donnent envie de "regarder, avec une émotion croissante, une gravure poussiéreuse dans le grenier qui montre une jubilante multitude de pauvres autour de la guillotine où l'on coupe la tête de rois" -, la cruauté, la désespérance. "Peut-être qu'il fait toujours nuit quand on a grandi ?" Le Livre de chroniques refermé, comme chaque page écrite par António Lobo Antunes depuis Le Cul de Judas, incite le lecteur à pénétrer dans cette nuit afin de mieux entendre la sienne.» Claire Juliet, Le Passe-Muraille Des scènes de l'enfance de A. Lobo Antunes ressuscitées dans leurs moments de grâce ou de terreur. Des fables sur des couples abîmés, fracturés, en mal d'amour, des évocations poignantes de tête-à-tête avec des patients qu'il soignait dans un hôpital psychiatrique. Des monologues de veuve, d'assassin, de colonel à la retraite, de collectionneur de papillons, de boxeur, de bègue...
Durée:12h. 29min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:22867
Résumé: Ces lettres furent écrites par un homme de 28 ans, le jeune Antonio Lobo Antunes, tout juste diplômé de médecine, envoyé en Angola entre 1971 et 1973. Isolé de tout et de tous durant deux ans de guerre coloniale, c'est dans le cadre privé de sa relation avec sa femme qu'il les rédigea, sans penser qu'un jour elles seraient publiées. Elles se présentent à la fois comme le journal de bord d'un médecin hanté par le désir de construire une oeuvre littéraire et un document sur le quotidien d'une guerre aussi instable et violente qu'un ciel d'orage tropical. Elles foisonnent d'évocations de paysages africains, de portraits psychologiques des militaires et des indigènes, de poèmes et de confidences passionnées où l'auteur, met son coeur à nu. Enfin, et naturellement, ces lettres sont l'histoire d'un amour déchiré par la séparation, le journal de l'amour absent. " Ce sont les lettres d'un écrivain qui croit en sa valeur et qui ne renonce pas à le devenir. (...) Ce sont des lettres, donc. Mais classer ce livre dans le genre épistolaire serait réducteur. Car on y trouve le fil conducteur d'une narration romanesque. " (Sara Belo Luis, Jornal de Letras/Courrier International)
Durée:8h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:35040
Résumé: L'histoire d'Euridice Gusmao, ça pourrait être la vôtre, ou la mienne. Celle de toutes les femmes à qui on explique qu'elles ne doivent pas trop penser. Et qui choisissent de faire autrement. "Responsable de l'augmentation de 100 % du noyau familial en moins de deux ans, Euridice décida de se désinvestir de l'aspect physique de ses devoirs matrimoniaux. Comme il était impossible de faire entendre raison à Antenor, elle se fit comprendre par les kilos qu'elle accumula. C'est vrai, les kilos parlent, les kilos crient, et exigent - Ne me touche plus jamais. Euridice faisait durer le café du matin jusqu'au petit déjeuner de dix heures, le déjeuner jusqu'au goûter de quatre heures, et le dîner jusqu'au souper de neuf heures. Euridice gagna trois mentons. Constatant qu'elle avait atteint la ligne, cette ligne à partir de laquelle son mari ne s'approcherait plus d'elle, elle adopta à nouveau un rythme alimentaire sain".
Durée:3h. 47min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:33697
Résumé: Dans un article récemment paru dans El Pais, Alberto Manguel qualifiait Gonçalo M. Tavares comme étant "l'un des plus ambitieux écrivains de ce siècle". Avec son nouveau roman, intitulé Matteo a perdu son emploi, on ne peut qu'adhérer à ce jugement. Chaque personnage que le lecteur rencontre en fin de chapitre est le protagoniste du suivant, tel un domino qui entrainerait le suivant dans sa chute. Tout commence avec Aaronson, qui a pour habitude de faire son jogging quotidien autour d'un rond-point, et ce dans le même sens giratoire. Lorsqu'un matin il décide de prendre le rond-point à contre-sens, la mort le fauche, écrasé par Ashley qui va alors rencontrer Bauman et ainsi de suite jusqu'à l'apparition de notre héros, le vrai, Matteo, celui qui a perdu son emploi... Le lecteur est introduit dans un univers vertigineux semblable à celui de Lewis Carroll pour être ensuite précipité dans un monde halluciné à la façon d'un William Burroughs. Les thèmes sont multiples, les personnages apparaissent et disparaissent, les surprises sont toujours détonantes et les ambiguïtés sont reines. Cette réflexion sur le monde contemporain démontre non sans humour que la raison s'arrête où la folie commence, que la vie n'est qu'une succession d'épisodes tragicomiques, et que les lois qui nous régissent sont souvent aussi justes qu'absurdes et ironiques. Pour Gonçalo M. Tavares, aucun doute possible, le salut viendra du savoir et de la littérature.