Contenu

Recherche par mot-clé: Travail manuel

3 résultats.

Durée:15h. 54min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:71377
Résumé: Le coronavirus a cruellement mis à nu l'aberrante hiérarchie des métiers : au sommet, les superdiplômés qui occupent des postes prestigieux et bien rémunérés ; à la base, les métiers vitaux mais en réalité méprisés et mal payés. Alors même que ce sont ceux-là, les infirmiers, les livreurs, les manutentionnaires... qui, pendant le confinement, ont fait tourner la société, quand les cadres sont restés chez eux, en télétravail. L'intelligence cognitive est devenue l'unique critère de sélection méritocratique - la Tête a pris le pouvoir, au détriment de la Main et du Coeur, et façonné la société en fonction de ses intérêts. Dans les années 1970, la plupart des élèves quittaient l'école sans qualification ; aujourd'hui 40 % des postes sont réservés aux diplômés du supérieur. L'inflation artificielle d'une "classe cognitive" sélectionnée sur ses diplômes universitaires a suscité une désillusion massive parmi la jeunesse diplômée et une frustration chez celle qui ne l'est pas. Pourtant, une société démocratique doit pouvoir reconnaître et rétribuer justement tous ses membres, y compris ceux qui ne veulent pas, ou ne peuvent pas, passer par de grandes études et des postes de cadre pour réussir dans la vie. David Goodhart prône un rééquilibrage en faveur des métiers qui privilégient des qualités humaines sous-estimées et par conséquent sous-payées, comme la sensibilité, l'empathie, la générosité, l'habileté manuelle. La Tête, la Main et le Coeur est l'histoire de cette nouvelle lutte sociale du XXIe siècle.
Durée:1h. 53min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:70636
Résumé: «C'est que vivre a quelque chose de terriblement élémentaire. Chaque matin l'âme se réveille toute nue, et le travail, la douleur, les gens, l'absence sont debout, bras croisés, à l'attendre avec un dur regard d'exterminateur. Mais chaque soir, quand la fatigue ne l'a pas anesthésié, Thierry Metz note la part respirable des heures qu'il a traversées. Ce que nous pouvions prendre pour un univers de médiocrité banale se trouve être une merveille. Elle ne nous retient pas par la manche comme font les vendeurs forains. Elle parle à mi-voix et l'entende qui veut. Elle dit : Qui que tu sois, tes instants ne contiennent rien d'autre, mais ils sont des miracles.» Jean Grosjean.
Durée:1h. 30min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:32184
Résumé: Sans eux, les magasins seraient vides. Qui se soucie pourtant de ces hommes qui approvisionnent les villes ? Vaste population ouvrière, les chauffeurs-livreurs apparaissent, aux yeux des citadins, comme des gêneurs : déclencheurs d'embouteillages, pollueurs... A eux de concilier l'inconciliable : le stress des automobilistes et les exigences du client, l'impatience des consommateurs et l'aspiration à la tranquillité des riverains. Mission impossible ? Depuis les camions et camionnettes où Eve Charrin s'est embarquée à leurs côtés, Paris ressemble à un parcours d'obstacles, raconté au rythme trépidant de tournées sous tension. Contrôlés à distance par leur patron, pris en tenailles entre les impératifs de la gestion en flux tendus et les contraintes accrues de la circulation urbaine, Léon, Sami, Mohamed et les autres opposent chaque jour à l'agressivité ambiante leur débrouillardise et leur patience.