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Recherche par mot-clé: Identité sexuelle

17 résultats.

Durée:11h. 45min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:75385
Résumé: Margaret est une jeune irlandaise née à Cork dans une famille et une époque, le XIXe siècle, incapables de lui promettre un destin à sa hauteur. Son mentor, un professeur de sciences, la pousse à se grimer en garçon afin de suivre les études de médecine qui la passionnent. Elle bande ses seins, achète des vêtements masculins, change l'intonation de sa voix et devient Jonathan Mirandus Perry. Mais derrière la réussite éclatante, Margaret apprend à se cacher sans cesse. Afin d'être pleinement ce qu'elle veut, elle doit mener une double vie ou plutôt une vie multiple. Inspiré de l'histoire vraie du Dr James Miranda Barry, le premier roman de E. J. Levy a choisi un angle inédit : certains considèrent ce personnage réel comme le premier transsexuel de l'histoire. Levy défend un autre point de vue. Selon elle, Jonathan et Margaret cohabitent dans la même peau, l'un suivant la carrière ascendante d'un homme, l'autre s'autorisant dans l'intimité la plus secrète à être une femme amoureuse.
Lu par:
Durée:3h. 45min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:75617
Résumé: Adolescent, Michael s'interroge sur son identité sexuelle et écrit des poèmes dans un carnet, dont il livre certaines pages. Ses moments de vie, de doute, de douleur et de joie, de sa première Barbie à l'école primaire jusqu'à sa première expérience amoureuse à l'université, sont retracés.
Lu par:Pierre Biner
Durée:13h. 56min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:73650
Résumé: Dans cet ouvrage majeur publié en 1990 aux États-Unis, la philosophe Judith Butler invite à penser le trouble qui perturbe le genre pour définir une politique féministe sans le fondement d’une identité stable. Ce livre désormais classique est au principe de la théorie et de la politique queer : non pas solidifier la communauté d’une contre-culture, mais bousculer l’hétérosexualité obligatoire en la dénaturalisant. Il ne s’agit pas d’inversion, mais de subversion. Judith Butler localise les failles qui témoignent, à la marge, du dérèglement plus général de ce régime de pouvoir. En même temps, elle questionne les injonctions normatives qui constituent les sujets sexuels. Jamais nous ne parvenons à nous conformer tout à fait aux normes : entre genre et sexualité, il y a toujours du jeu. Le pouvoir ne se contente pas de réprimer ; il ouvre en retour, dans ce jeu performatif, la possibilité d’inventer de nouvelles formations du sujet. La philosophe relit Foucault, Freud, Lacan et Lévi-Strauss, mais aussi Beauvoir, Irigaray, Kristeva et Wittig, afin de penser, avec et contre eux, sexe, genre et sexualité – nos désirs et nos plaisirs. Pour jeter le trouble dans la pensée, Judith Butler donne à voir le trouble qui est déjà dans nos vies
Durée:1h. 9min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:73602
Résumé: Le chant de Shilo est porté par la voix d’une jeune fille qui se fait garçon pour accompagner Ulysse jusqu’à Troie, car elle pense que l’aventure est là. Mais l’aventure n’y est pas. L’aventure, c’est rester sur l’île où elle a fait escale, ne plus avoir de roi. C’est suivre Shilo, son île entière, consentir à ses lois. À sa terre âpre, à sa joie, aux forces des pierres. C’est adorer, frapper, brûler. C’est aller jusqu’au bout.
Durée:5h. 42min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:73590
Résumé: Rauli, garçon sensible et rêveur, grandit sous le ciel de Cuba. Son père roule des mécaniques dans une Chevrolet déglinguée tandis que sa mère l’habille en fille, en mémoire de sa sœur disparue. À dix ans, il plonge dans la puissance de la littérature. Il lit L’Iliade et découvre qu’il est Cassandre, princesse troyenne, maudite par Apollon pour s’être refusée à lui. Comme Cassandre, Rauli peut lire l’avenir et c’est un piège. Né dans le mauvais corps, avec un pouvoir de séduction dévastateur, il est rejeté pour tout ce qu’il est, chez lui à Cuba, et en Angola où il devient soldat… Être Cassandre rendra-t-il le quotidien plus supportable, en sublimant sans cesse la réalité ? Quelle sera son échappatoire, sinon trouver refuge auprès des dieux de l’Olympe ou de la Santería ? Lyrique et décapant, lumineux et bouleversant, Appelez-moi Cassandre est porté de bout en bout par une insatiable soif d’imaginaire.
Durée:12h. 7min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:71380
Résumé: "Une dépression sévère, il y a deux ans. Un chagrin sans fond m'avait emplie toute, qui me clouait au lit. Etrangement, lorsque je me suis redressée, mon premier désir a été de terminer le texte que je peaufinais depuis des années : un récit intime centré sur les femmes de ma vie. Tout y était, les zigzags et les impasses, les abandons et les pardons. Tout était écrit mais rien ne fonctionnait. Je donnais à voir le même éternel sourire pour avancer guillerette dans le récit, prête à amuser mon monde. Le drame de ma mère était passé sous silence, la malédiction familiale tournait à la farce, et ma bisexualité restait dans un placard. Les histoires d'amour n'étaient que joyeuses saynètes. J'avais touché le fond : il était temps d'arracher le masque. Alors j'ai tout repris. " Dans cette autobiographie traversée de passions et de détresses, Héléna Marienské raconte une vie passée à l'ombre des femmes, figures familiales ou rivales, autant que dans leur lumière, celle des femmes désirées ou follement aimées. Chacune à sa manière lui aura révélé celle qu'elle est : une femme libre, qui abrite résolument en elle plusieurs autres. Nous, peut-être ?
Durée:3h. 25min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:70990
Résumé: Allongée, les jambes écartées, une jeune femme observe le crâne dégarni du Dr Seligman en train de l'ausculter. Elle se lance dans un monologue absolument déjanté et lui parle de ses fantasmes, de ses obsessions, des détails de sa vie sexuelle ainsi que de son histoire familiale. Née en Allemagne, elle a fui ses parents pour s'installer à Londres où elle vit à présent, s'exprimant dans une langue qui n'est pas la sienne et se débattant avec un corps qui l'étouffe un peu plus chaque jour. Au décès de son grand-père, elle réalise qu'elle ne pourra échapper à son héritage et à la culpabilité d'avoir grandi dans une famille allemande après la Shoah. Exilée dans son corps, exilée au Royaume-Uni, elle décide alors de raconter sa transition et de conjurer le silence grâce au rire. Elle décrit au Dr Seligman sa fascination pour M. Shimada (un créateur japonais de sex-toys), ses séances avec Jason (son psy, aussi incompétent que désespéré lorsqu'il doit sagement écouter les obsessions hitlériennes de sa patiente) et bien sûr sa grande histoire d'amour avec K (un homme marié qui a bouleversé la vie de la jeune femme après leur rencontre dans des toilettes publiques...). Entre la découverte d'écureuils comestibles et l'art du sexe oral, entre une mère envahissante et le pyjama du Führer, elle se débarrasse des conventions pour caresser son rêve le plus fou : retrouver sa liberté - et s'offrir un sexe circoncis. Déjà culte dans de nombreux pays, Jewish cock est un roman explosif qui a été applaudi par la critique et les plus grands auteurs contemporains à sa sortie. Dans les pas de Thomas Bernhard, Katharina Volckmer explore la culpabilité allemande, la question du genre, l'asservissement de nos corps et le danger des tabous érigés en barrières morales. Un texte puissant qui annonce la naissance d'une écrivaine majeure.
Durée:1h. 50min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:70738
Résumé: La liberté d’être soi, et toutes celles que l’on veut être, surtout. Catherine est multiple. Elle est intervenue dans les soirées lesbiennes, sans être pour autant lesbienne. Elle a marché avec des prostituées dans les rues, sans pour autant se prostituer. Son statut de personnage lui offre une liberté quasiment infinie « qui se prête à n’importe quel milieu », comme l’explique Pascal Morier-Genoud. Ce dernier ne tombe pas dans le piège de se cacher derrière son alter-égale et affirme franchement ses convictions: « On se conduit toujours et encore comme des moutons. (…) Sur les sites de rencontres gays, les photos de profil sont des torses… Il y a un décalage entre ce que les gens aimeraient être – unique pour l’autre – et en même temps ces torses, tous les mêmes. Et si nous restions vigilants en nous disant “moi je pense quoi ?” »
Durée:14h. 2min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:71290
Résumé: Journal de bord de 236 jours d'intoxication volontaire à base de testostérone synthétique et réflexion sur le désir, la transsexualité et le pouvoir de la politique. L'industrie pharmaceutique, la différence sexuelle et la perception des genres sont notamment abordées.
Lu par:Pierre Biner
Durée:10h. 33min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:70141
Résumé: Le déboulonnage des statues au nom de la lutte contre le racisme déconcerte. La violence avec laquelle la détestation des hommes s’affiche au cœur du combat féministe interroge. Que s’est-il donc passé pour que les engagements émancipateurs d’autrefois, les luttes anticoloniales et féministes notamment, opèrent un tel repli sur soi ? Le phénomène d’« assignation identitaire » monte en puissance depuis une vingtaine d’années, au point d’impliquer la société tout entière. En témoignent l’évolution de la notion de genre et les métamorphoses de l’idée de race. Dans les deux cas, des instruments de pensée d’une formidable richesse – issus des œuvres de Sartre, Beauvoir, Lacan, Césaire, Said, Fanon, Foucault, Deleuze ou Derrida – ont été réinterprétés jusqu’à l’outrance afin de conforter les idéaux d’un nouveau conformisme dont on trouve la trace autant chez certains adeptes du transgenrisme queer que du côté des Indigènes de la République et autres mouvements immergés dans la quête d’une politique racisée. Mais parallèlement, la notion d’identité nationale a fait retour dans le discours des polémistes de l’extrême droite française, habités par la terreur du « grand remplacement » de soi par une altérité diabolisée : le migrant, le musulman, mai 68, etc. Ce discours valorise ce que les identitaires de l’autre bord récusent : l’identité blanche, masculine, virile, colonialiste, occidentale. Identité contre identité, donc. Un point commun entre toutes ces dérives : l’essentialisation de la différence et de l’universel. Élisabeth Roudinesco propose, en conclusion, quelques pistes pour échapper à cet enfer.
Durée:4h. 54min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:69835
Résumé: De livre en livre, Ivan Jablonka ouvre des voies nouvelles. Avec une audace et une créativité peu communes, il invente ses sujets et ses formes. Après Laëtitia, après En camping-car, il explore sa « garçonnité » dans les années 1970-1980, s’interrogeant sur le « nous-garçons » et les frontières incertaines entre masculin et féminin. De sa famille au service militaire en passant par l’école, il raconte sa formation au fil d’une enquête souvent poignante, parfois drôle – toujours passionnante – où beaucoup pourront se reconnaître. Car cette « autobiographie de genre » dévoile une intimité à la fois individuelle, sociale et politique : l’histoire d’une génération. Avec une honnêteté troublante, Ivan Jablonka analyse le « malaise dans le masculin » qui fut le sien, restituant le vif et l’éclat de l’enfance dans ses enthousiasmes, ses émois et ses peines.
Lu par:Pierre Biner
Durée:7h. 8min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:69663
Résumé: Dans cet essai très personnel, la journaliste féministe, lesbienne et militante, Alice Coffin, tente de comprendre pourquoi, soixante-dix ans après la publication du Deuxième Sexe, et malgré toutes les révolutions qui l'ont précédé et suivi, le constat énoncé par Simone de Beauvoir, "le neutre, c'est l'homme", est toujours d'actualité. Elle y évoque son activisme au sein du groupe féministe La Barbe, qui vise à "dénoncer le monopole du pouvoir, du prestige et de l'argent par quelques milliers d'hommes blancs". Elle y questionne également un système médiatique qui peine à se repenser ; interroge la difficulté des personnalités publiques à "sortir du placard" ; revient sur l'importance d'étendre la PMA pour toutes, et sur l'explosion de la parole des femmes après #MeToo. Combattif et joyeux, Le Génie lesbien est un livre sans concession, qui ne dissocie jamais l'intime du politique et nous aide à mieux comprendre ce qu'être lesbienne aujourd'hui veut dire, en France et dans le monde.
Durée:1h. 57min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:69949
Résumé: Le souvenir d'une amitié absolue et pourtant étiolée de l'enfance, le retour pour arpenter et confronter le territoire familial, l'apprentissage et l'éveil d'un corps ralenti, au dos longtemps objet médical. Trois temps racontent les recoins du placard, celui dans lequel on enferme les trans, les queers, les anormales. Ils sont écrits par la haine, la violence, la pauvreté, la prison, l'hégémonie, mais à cela y répondent l'impitoyable poésie du corps, le lien organique et sensible au sol, la mémoire locale et rurale, la tendresse et la force du devenir, le rire et la rage de se tenir debout. Car Luz Volckmann le rappelle : "le placard nous réduit. Or, j'ai l'orgueil du peuple des géants".
Lu par:Virginie Trin
Durée:6h. 42min.
Genre littéraire:Science-fiction
Numéro du livre:67035
Résumé: En l'an 240 de la Nouvelle Ere, l'homme a réussi à soumettre la nature à ses désirs, et le transhumanisme se fait de plus en plus officiel. Le jeune Louis porte fièrement sa filiation multiple, mais la rencontre d'étranges personnages va susciter des questions et réveiller son intelligence.
Lu par:Manon
Durée:5h. 37min.
Genre littéraire:Roman d'amour
Numéro du livre:39420
Résumé: Amanda Hardy arrive dans un nouveau lycée. Comme beaucoup, elle souhaite avant tout s’intégrer. Mais malgré sa popularité, un secret l’empêche de s’ouvrir aux autres. Sa rencontre avec Grant remet tout en question. Il est le premier garçon qui parvient à lui faire baisser sa garde. Amanda comprend que pour être heureuse, elle doit se révéler, au risque de tout perdre. Car le secret d’Amanda c’est qu’avant, elle s’appelait Andrew. Celle dont j’ai toujours rêvé est un récit universel et une fantastique histoire d’amour.
Lu par:Madiana Roy
Durée:12h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:35688
Résumé: On se souvient que Crépuscule du tourment 1, Melancholy, mettait en scène quatre voix de femme s’ adressant successivement au même homme. Un chœur convergeant vers un centre silencieux. La structure de Crépuscule du tourment 2, Héritage, est absolument symétrique : elle part de l’intériorité de cet homme, autour duquel gravitent d’autres hommes subsahariens, vivants, morts ou entre les deux états : Les ascendants (un grand-père paternel ayant collaboré avec le régime colonial, un père violent à l’égard de son épouse mais tendre avec ses enfants…) ; Shrapnel, l’unique ami décédé dont il a adopté le fils ; Continent Noir, une manière d’ange terrestre dont la demeure lui sera un refuge, et d’autres encore. Amok et Schrapnel ont vécu en Occident et les questions d’identité, de race, de masculinité et de sexualité sont problématiques pour eux. C’est tout le parcours de ce livre : comment accepter un héritage, aussi pesant fut-il, pour être en mesure de le transformer ?
Durée:2h. 46min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:35347
Résumé: Pourquoi faut-il «faire le garçon» ? Et comment vivre, en homme, avec un «cœur de fille» ? Dans ce récit où alternent l’enquête et le roman, l'écrivain Jérôme Meizoz esquisse une éducation sentimentale, tendre et crue, commencée dans Séismes (Zoé, 2013). L'enquête (30 chapitres impairs) porte sur l'assignation des garçons à la virilité dans un milieu rural catholique. On y convoque divers documents, articles, témoignages, ainsi que des scènes de la vie quotidienne. Le roman (30 chapitre pairs) a pour personnage principal un jeune garçon qui, pour échapper à l'usine, a choisi de se prostituer. Il vend ses caresses mais il «n’entre pas dans le corps». Dans le secret, on lui parle. Le voilà confident de vies douloureuses. «Le meilleur des métiers. Le seul pour lequel il se sente compétent. Après tout, il donne une sorte d’amour.»