Recherche par mot-clé: Démocratie -Philosophie
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Lu par : Gwenaële Le Moignic
Durée : 9h. 6min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 68175
Résumé:Cent-cinquante ans après sa mort, Alexis de Tocqueville reste un mystère. Trop libéral pour la droite, trop aristocrate pour la gauche, il est un démocrate de raison et non de coeur. Son génie est d'avoir pensé la démocratie dans toutes ses dimensions, notamment sa face sombre - la tyrannie de la majorité et sa passion pour l'égalité - qui peut la faire basculer dans le despotisme. Voilà pourquoi il est d'une actualité saisissante au moment où les nations libres traversent une crise sans précédent depuis les années 1930. Nul mieux que lui n'a montré que la démocratie peut s'effondrer de l'intérieur, sous l'effet de l'individualisme, des émotions collectives et de la fascination pour la violence. Nul mieux que lui n'a souligné qu'elle dispose de formidables ressources pour relever les défis nés des transformations du capitalisme, des régimes ou des idéologies qui entendent la détruire. Car Tocqueville est aussi un combattant de la liberté, qui a lutté pour l'abolition de l'esclavage, la réforme du système pénitentiaire et l'enracinement de la République. Un combattant de la liberté qui nous rappelle qu'elle dépend de l'engagement de chacun à la défendre.
Lu par : François-Xavier Deschenaux
Durée : 9h. 46min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 19336
Résumé:On connaît la boutade de Churchill selon laquelle la démocratie est le meilleur des régimes, à l'exception de tous les régimes connus. Le livre de Pierre- Henri Tavoillot n'en reste pas à ce constat. Nourri d'un savoir multiple et synthétique, il se veut une « grammaire » des débats contemporains comme des faux débats récurrents qui traversent la démocratie. De nos jours, sous la pression des médias, la « démocratie paraît se retourner contre l'opinion et l'opinion se retourner contre la démocratie ». Pour l'auteur, les démocraties sont encore soumises au phénomène typiquement contemporain de « l'adolescence interminable ». Le démocrate, écrit-il « continue de rêver le gouvernement du peuple au lieu de "réaliser" ce que son exercice suppose ». La philosophie politique doit être confrontée à la science politique. Platon est un bon exemple de ces théoriciens qui rêvent de constructions idéales dont il est nécessaire de s'écarter dans la pratique. Centré sur l'expérience française, l'ouvrage compare néanmoins dans les derniers chapitres l'approche des États-Unis et celle de la construction de l'Europe, « Fédération d'États-nations ». Le pessimisme est grand quant à la recherche d'une autorité mondiale. « Gouvernement impossible - gouvernance improbable » est-il affirmé dans un vocabulaire emprunté à Raymond Aron. Si l'on pose la question « Qui doit gouverner ? », un consensus se dessine aujourd'hui pour comprendre que le peuple ne peut exercer son pouvoir qu'à travers des « représentants ». Mais la question se pose toujours de savoir quels sont les vrais représentants du peuple et les réponses ont varié au fil de l'histoire, au gré des événements, des savoirs accumulés...