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15153 résultats. Page 749 sur 758.

Durée:8h. 50min.
Genre littéraire:Roman terroir
Numéro du livre:29425
Résumé: 1919. À trente ans, Toussaint Gabriel, " enfant trouvé ", revient s'installer à Ayze, près de la vallée de Chamonix, où il a hérité d'un domaine viticole, la Grande Combe. Déjà meurtri par la Grande Guerre, il devient l'objet de toutes les jalousies. Lorsque son épouse Martha, une Alsacienne - autant dire une Allemande -, le rejoint avec leur fils, les passions se déchaînent. Mais, en découvrant ceux qui ont juré sa perte, Toussaint doit affronter un ennemi plus terrible encore : les ombres de son passé.
Durée:3h. 9min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:25415
Résumé: Le Vieil Homme et la mer, Paris est une fête, Pour qui sonne le glas... Ecrivain de génie salué par un prix Nobel, Hemingway est aussi ce qu'on appelle un " personnage ". La passion, l'excès, la féroce envie de se frotter à la mort ont scandé sa vie. Ambulancier sur le front italien à dix-huit ans, " libérateur du Ritz " en 1944, reporter de guerre ou boxeur, il est encore un amoureux des femmes et un passionné des chasses les plus dangereuses. Autant de facettes flamboyantes destinées aussi à masquer l'angoisse et les failles de cette personnalité mystérieuse et complexe. A travers ces cinquante Belles Histoires, Denis Lépée nous entraîne de Venise à Cuba, de Paris au Kenya, sur les traces de ce " boxeur des lettres " qui, quarante ans durant, occupe le devant de la scène littéraire internationale, côtoyant toutes les célébrités, de Marlene Dietrich à Gary Cooper. Le destin exceptionnel d'un homme en quête d'absolu, de la création de sa légende jusqu'au moment de vérité.
Durée:3h. 15min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:21904
Résumé: On connaît Attac, l'association d'éducation populaire, prompte à disséquer le fonctionnement des marchés financiers et la logique du néolibéralisme. On ne soupçonnait pas qu'il pourrait naître de l'esprit sérieux et inquiet de deux militants une série d'histoires débridées qui nous projettent dans le monde transgénial de demain : quand les poules auront des dents, ou plus une plume sur la chair à nuggets du King-Bunker, quand les chats-Terminator deviendront des souris de laboratoire, et quand les OGM seront la norme, le trafic de salade sera sévèrement puni... Aurélien Bernier et Michel Gicquel se sont pris au jeu de l'écriture à quatre mains. Ils nous donnent à lire dix nouvelles d'anticipation, inclassables, entre le polar rural, le drame agricole et la tragédie herbagère. A Attac, on n'est pas tristes !
Durée:3h. 29min.
Genre littéraire:Roman d'amour
Numéro du livre:25297
Résumé: Un amour de jeunesse ne nous quitte jamais. André, divorcé, retraité depuis peu, a cru reconnaître Louise en la personne de Léa, une toute jeune fille croisée dans le métro. Léa est la petite fille de Louise, jamais revue depuis qu?il avait quitté le village avec ses parents. Il avait dix-huit ans. André accepte d?accompagner Léa et sa mère pour se rendre au lac artificiel qui a submergé le village. Bousculé par le présent et le passé qui se télescopent (Louise est décédée), il oublie d?informer sa famille encore en vacances. À leur retour, les enfants d?André s?interrogent et s?alarment ; ils pensent à un malaise, à un suicide, à une étourderie. La police qualifie cette absence de disparition inquiétante... Ce roman est une fiction. Il se déroule en partie dans un village du Var, les Salles-sur-Verdon, qui lui est bien réel.
Durée:11h. 46min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:25379
Résumé: Club Med, Terres d'aventures, tourisme solidaire, art du bronzage et du farniente, boom descroisières et de la randonnée, rituel de l'apéritif, langage des corps sur la plage et stratégies deséduction au camping... 45 millions de Français partent chaque année en vacances, espace-tempsrévélateur des différences sociales et des styles de vie qui façonnent notre regard sur l'autre et surnous-mêmes. L'avènement des congés payés et l'expansion du secteur tertiaire ont multiplié les possibilités de loisirs. La passionnante enquête de Bertrand Réau explore cette pratique bien française qui s'enracine dans une longue histoire. Il montre que nous sommes passés, depuis 1936, du repos après un travail harassant à un tourisme de masse puis à des loisirs sur mesure : le vacancier du XXIe siècle est un individu en réseau. Jeu de rôles autant que mode de distinction, le temps de vacances interroge plus que jamais nos représentations. Une étude à la fois drôle, vivante et très documentée sur la « fête du moi » que constituent les vacances à la française.
Lu par:Tessa Poutrel
Durée:4h. 48min.
Genre littéraire:Arts
Numéro du livre:24279
Résumé: Nous avons tous dans la tête les refrains qui ont marqué notre enfance, et sur le bout des lèvres les succès du moment. Ces hits traversent des générations, pourtant certains d'entre eux ont failli ne jamais voir le jour. D'autres ne sont que le fruit d'un curieux hasard ou de rencontres inattendues. On s'attache de Christophe Maé, Joe le Taxi de Vanessa Paradis, La Mer de Charles Trenet, Suzette de Dany Brillant, Rockcollection de Laurent Voulzy, Que je t'aime de Johnny Hallyday, et tant d'autres grandes chansons regorgent d'anecdotes incroyables, touchantes et parfois rocambolesques !
Durée:4h. 50min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:21983
Résumé: Un homme retrouve à New York la trace d'un sculpteur qu'il a autrefois admiré et qui vit aujourd'hui dans la misère, presque dans l'oubli. La traversée d'une guerre qui a ruiné bien des illusions (Anton Steiner, l sculpteur dont nous est ici contée l'histoire, est juif)... l'évocation du Paris nocturne et festif des années 60... l'amour porté à deux sœurs jumelles (Soledad et Montserrat), qui nous rappelle que la beauté ne se signale jamais à nous que par reflet... les troubles liens que l'art et la création ne cessent d'entretenir avec le désir... Un parfum de nostalgie, de " jamais plus ", baigne ce récit qu'on jurerait être la biographie à peine romancée d'un artiste ayant vécu pour de bon - et le fait est que derrière l'aventure d'Anton Steiner se profile l'ombre de quelques créateurs que nous sommes, à chaque instant, sur le point de reconnaître... Un roman rythmé par les vagues du passé, qui ne cessent de se heurter contre l'énigme d'un présent déserté par l'espérance - mais ouvert, peut-être, à une sagesse qu'on n'attendait plus.
Durée:3h. 30min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24415
Résumé: Composé par une jeune femme de vingt-cinq ans, ce premier roman sensible et ténu est le récit d’une passion double: pour un pays et pour un homme. Il est imprégné des mille couleurs et odeurs de l’Afghanistan, terre violente et envoûtante où l’amour peut germer. Le grand amour est un voyage. Et les vrais voyages ressemblent à l’amour. C’est à la rencontre des deux que nous invite Ingrid Thobois à la faveur de son court récit : la fin de l’un et la découverte de l’autre. En posant nos pas, précautionneux, dans les mots de la narratrice, nous visitons l’Afghanistan, de Kaboul à Djallabab. Un Afghanistan intime, grêlé par la guerre certes, mais étranger aux représentations que nous fournit l’actualité télévisuelle. La jeune femme est arrivée là peu après l’intervention américaine, pour donner des cours de français. Elle s’est éprise d’un autre expatrié, beaucoup plus âgé, et marié. Si cette liaison a pour elle le goût de l’inédit, ses affres sont le lot de toutes les passions: escapades érotiques, manque de l’autre, soif d’absolu, espoir de vivre un jour ensemble, promesses insensées, désillusions et souffrance. Quand la narratrice succombe finalement au charme de sa terre d’exil, elle se déprend de celui qui l’attachait à l’homme qui lui a fait subir mille morts. Certes, la rencontre avec «le Prince» ne suffit pas à lui faire oublier son amant, mais l’Afghanistan la transporte, la galvanise. C’est l’âme dépaysée qu’elle rencontre des êtres qu’un sourire, une parole, un geste gravent dans sa mémoire et que sa langue tenue grave en la nôtre.
Durée:3h. 56min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:24880
Résumé: L'objectif de cette entreprise est de susciter, sous forme d'objets de fiction, des regards croisés ou contrastés sur quelques villes marocaines, au choix des auteurs, en termes de sensibilités, de représentations ou d'altérités. Plusieurs villes marocaines demeurent, en effet, mythiques non seulement pour bon nombre de Marocains, mais également pour des étrangers qui ont eu ou qui ont toujours, un contact de proximité avec ces villes. Depuis le début du siècle dernier, des villes comme Casablanca, Tanger, Fès, Marrakech et d'autres n'ont cessé d'inspirer architectes, urbanistes, cinéastes, artistes et créateurs en tous genres. C'est ainsi qu'elles ont été l'objet d'amour, d'attention et d'intérêt de la part de ceux qui ont nourri au plus profond d'eux-mêmes une passion sincère pour elles. Il n'est donc pas étonnant que ces villes deviennent également une source d'inspiration littéraire dans l'une des formes majeures de la littérature moderne qu'est la nouvelle, un mode d'expression littéraire d'une grande densité narrative. C'est donc dans ce genre littéraire que les auteurs de ce volume nous racontent leur ville, leur vie ou celle de leurs personnages. Victor Hugo, dans La Légende des siècles, rappelle à juste titre que " Une ville finit par être une personne ". Ainsi, cette anthologie vise-t-elle à enrichir le patrimoine littéraire marocain en soulignant les liens entre les auteurs et leurs lieux de référence ou d'inspiration. Les auteurs de ce volume, tous résidents au Maroc, sans être tous des Marocains, tirent ainsi avec bonheur leur matière littéraire de la fraîche réalité quotidienne de leurs villes. Ils portent sur elles un regard parfois nostalgique, parfois critique, parfois même un brin militant... Les approches sont diverses, mais toutes sont sous-tendues par une affection certaine.
Durée:13h. 44min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:24107
Résumé: Il existe, au sud du département de la Vendée, une étroite bande de plaine qui fut longtemps regardée comme étrangère et païenne par cette autre partie qui constitue la Vendée profonde et traditionnelle : le bocage vendéen. L'antagonisme entre ces deux régions était tel que les curés issus du bocage étaient portés à se considérer comme bannis par leur évêque lorsqu'ils étaient nommés à une paroisse de la plaine. Et que sera créée, dans la première moitié du XXe siècle, une société de religieux qui se donnèrent pour but d'évangéliser cette contrée impie : les missionnaires de la plaine. L'opposition entre plaine et bocage tenait en partie à la géographie. Le bocage vendéen, pays de terres exigeantes et de lourds labours, au relief accidenté, avait produit des hommes rudes, farouchement attachés à leurs traditions. Les gens de la plaine au contraire, habitués à tirer profit d'une terre moins ingrate, passaient aussi pour être de moeurs moins sévères. L'histoire elle-même a contribué à forger ces différences. Au début du XVIIIe siècle, sous l'impulsion du père de Montfort, le bocage vendéen fit l'objet d'un important travail d'évangélisation, auquel échappèrent peu ou prou les habitants de la plaine. Ce qui explique sans doute que ceux-ci soient restés à l'écart des guerres qui allaient ravager la Vendée pendant la Révolution.
Durée:9h. 35min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:23308
Résumé: Réunionnaise et 100% française, fille d'un musulman et d'une catholique, ayant maintenu son rêve d'absolu au nom de la France en dépit d'énormes obstacles et de drames : Mémona Hintermann n'a jamais baissé la tête. Métisse, entourée de frères et de sœurs mariés à des hommes et des femmes de toutes les couleurs, elle a longtemps eu l'impression d'entendre les autres parler à sa place : sociologues, experts, leaders d'opinion, accusateurs de l'histoire française. Elle a décidé de raconter son combat, et de s'exprimer sans complexes sur des questions qui minent la France aujourd'hui : immigration, racisme, passé colonial. Un grand message d'espoir et une bouffée d'aire frais !
Durée:4h. 8min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:23792
Résumé: Dahoé et Namkha habitent le Zanskar, en plein coeur de l'Himalaya. Elles sont les meilleures amies du monde, inséparables depuis l'enfance. Dans leur petit village, accroché au pied d'une falaise et isolé de tout par les hautes cimes enneigées, le poids des traditions est omniprésent. Les deux jeunes filles pourront-elles vivre une autre vie que celle pour laquelle elles sont destinées ? Dahoé rêve d'aller à l'école, d'apprendre à lire et à écrire, de s'instruire. Namkha, elle, ne dit rien...
Durée:14h. 36min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24594
Résumé: Un village du Maharashtra, près de Bombay, dans les anées vingt. Deux enfants, nés intouchables, se croient liés pour la vie par-delà le sort effroyable de leur communauté, l'une des plus méprisées du pays. Depuis la nuit des temps, cette sous-caste commerce avec la mort. Ses membres sont considérés comme la lie de l'humanité. Un jour, les chemins de Pandurang et de Babi se sépareront... Lui sera initié au sanscrit, la langue secrète des brahmanes; elle deviendra danseuse sacrée. Mais les promesses de l'enfance meurent-elles jamais ? Lyane Guillaume nous entraîne à leur suite dans une fresque étourdissante qui raconte la naissance de l'Inde moderne. S'y croisent des figures aux destins passionnés, éclatants ou tragiques, trois générations de femmes en quête de liberté, et d'authentiques héros tels que Bhimrao Ambedkar qui fut, plus encore que Gandhi, le défenseur des opprimés. Une grande saga qui restitue toute la magie du Gange éternel.Lyane Guillaume, professeur de lettres modernes, a longtemps vécu en Inde. Elle est l'auteur de plusieurs romans dont Jahanara.
Durée:2h. 3min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:22320
Résumé: Depuis des millénaires la religion shinto imprègne la culture du Japon. D'ailleurs, à bien des égards, être japonais, c'est être shintoïste. Aussi, si l'on veut comprendre le Japon moderne, il est indispensable de connaître l'histoire du shinto, sa théologie et ses pratiques rituelles. En effet, le shinto continue de prospérer au Japon, notamment en raison de la tendance profondément ancrée chez les Japonais à transformer à leur façon tout ce qu'ils empruntent aux autres cultures. Ainsi les Japonais peuvent se réclamer simultanément de deux religions différentes, le shinto et le bouddhisme, et nombreuses sont les divinités bouddhistes qui se confondent avec les kami (" esprits ", ou " divinités ") du shintoïsme. Écrit par une autorité reconnue dans le domaine des religions japonaises, cet ouvrage montre combien cette religion, en dépit des transformations sociales et de la concurrence du bouddhisme, constitue encore aujourd'hui la tradition spirituelle majeure au Japon.
Durée:10h. 28min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:22360
Résumé: Dans le monde de Thursday Next, la littérature fait quasiment office de religion. A tel point qu'une brigade spéciale a dû être créée pour s'occuper d'affaires aussi essentielles que traquer les plagiats, découvrir la paternité des pièces de Shakespeare ou arrêter les revendeurs de faux manuscrits. Mais quand on a un père capable de traverser le temps et un oncle à l'origine des plus folles inventions, on a parfois envie d'un peu plus d'aventure. Alors, lorsque Jane Eyre, l'héroïne du livre fétiche de Thursday, est kidnappée par Achéron Hadès, incarnation du mal en personne, la jeune détective décide de prendre les choses en main et de tout tenter pour sauver le roman de Charlotte Brontë d'une fin certaine... " Au croisement du roman policier et de l'uchronie déjantée, Jasper Fforde signe un ouvrage jubilatoire. "
Lu par:Agnès SERENI
Durée:3h. 1min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:22243
Résumé: " Je viens de me défoncer le ventre à mort, maman. Avec le pain tout frais que tu as rapporté de la boulangerie ce matin. Une baguette et demie dans mon ventre maman. Je me défonce à la baguette. Tu as mal quelque part? Tu es gentille maman, tu es douce et tiède comme le pain. Et moi bouchée après bouchée je t'ai dévorée, je te dévore. Je vous mange tous, je vous emmerde tous. Et maintenant tu me laisses tranquille. Il faut que j'aille vomir. " Estelle Maréchal a vingt ans, elle mène une lutte farouche contre son petit corps au comportement alimentaire déroutant. Ce récit poignant se double d'un regard très lucide sur un des troubles les plus emblématiques du mal de vivre contemporain.
Lu par:Roger Messié
Durée:18h. 58min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:22264
Résumé: En 1936, Jean Zay devient le plus jeune ministre jamais nommé à l'Éducation nationale et à ce qu'on n'appelle pas encore la Culture, dans le gouvernement de Front populaire de Léon Blum. Partisan de la fermeté envers Hitler et de l'intervention en Espagne, il sera sans relâche attaqué par l'extrême droite française comme républicain, juif et franc-maçon, et constamment désigné comme un homme à abattre. En octobre 1940, il est condamné à la déportation par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand aux ordres de Vichy, et emprisonné à Riom jusqu'au jour où - le 20 juin 1944 - des miliciens viennent l'arracher à sa prison pour l'abattre dans un bois. Dans sa cellule, Jean Zay écrit au jour le jour, tout en s'attachant à composer un volume dont il espère qu'il sera un jour publié. Souvenirs et solitude nous fait entendre, comme à travers les murs d'une prison et à travers le temps, le récit, pudique mais précis, de la vie d'un détenu. On y lit aussi les réflexions qu'inspirent à cet homme politique de premier plan son action passée, la situation de la France sous la collaboration et l'avenir d'un pays dont il ne désespère jamais. " En tuant Jean Zay, écrit Patrick Pesnot - le monsieur X de France Inter -, en faisant disparaître son corps, ses assassins n'auront pas réussi à le condamner au silence. Son journal de prison nous reste un document irremplaçable qui témoigne de la profonde humanité du personnage et de son esprit novateur. " Et Pierre Mendès France, l'ami, disait : " Il est demeuré de Jean, pour les hommes et les femmes de ma génération, et surtout pour ceux qui l'ont approché, connu et admiré, une image exceptionnelle de lumière, d'intelligence et d'humanité... Ceux qui l'ont assassiné ont porté un coup non seulement à ceux qui l'ont aimé, mais au pays tout entier. " Rééditer ce livre pour le soixantième anniversaire de cet assassinat est faire œuvre de mémoire, mais c'est aussi, et peut-être surtout, une occasion de redécouvrir ce texte tragique et magnifique.
Durée:12h. 17min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:22547
Résumé: Personnage légendaire, Bayard, modeste gentilhomme provincial, est d'abord un témoin de son époque. Contemporain de Léonard de Vinci, de Luther et de Christophe Colomb, il a vécu dans une Europe en pleine transformation à l'heure où se mettent en place les organes de l'Etat moderne et où la vieille gentilhommerie voit s'amenuiser les bases de son pouvoir. Bayard et ses compagnons sont ainsi au contact de deux mondes. Par sa naissance, par son éducation, par ses premières campagnes, le bon chevalier est encore tout pénétré d'un idéal humain fait de bravoure individuelle, du respect des règles du combat, de vertus chrétiennes. En même temps, bon gré mal gré, il participe au nouvel art de la guerre qui s'esquisse: il accepte de se mettre à la tête de gens de pied, sait utiliser l'artillerie et il lui arrive de ruser pour tromper l'ennemi. Et, symboliquement, c'est une balle d'arquebuse tirée par un simple soldat qui l'abat, chevalier terrassé par l'arme de l'avenir. Car Bayard est en son temps un personnage anachronique. C'est ce qui le rend si attachant et parfois si émouvant. Le génie de ses premiers biographes qui ont fait de lui l'exemple du " gentil chevalier ", conforme en tous points à un idéal nobiliaire, a permis à tout un groupe social de se reconnaître en lui au moment même où son destin historique s'achevait. Et sans doute est-ce parce qu'il apparaissait comme le héros d'un monde révolu que sa mémoire a traversé les siècles. Jean Jacquart, agrégé d'histoire, docteur ès lettres, ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, est professeur à Paris I. Il est l'auteur d'un François Ier (Fayard, 1981).
Lu par:Michel Fleury
Durée:22h. 5min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:22296
Résumé: La seule femme de sa famille : voilà comment le comte de Viel-Castel, intime de la Princesse, définissait Mathilde, nièce de l'Empereur, son portrait au féminin, et l'originale du clan. Bonaparte et princesse jusqu'au bout des ongles, la fille du roi de Westphalie ne démordit jamais de son culte pour Napoléon ; et c'est peut-être à son oncle qu'elle doit ce caractère ombrageux, ce goût des répliques bien senties qui faisaient les délices de ses contemporains. Mariée à vingt ans au prince Demidoff, un dandy richissime mais qui se révèle syphilitique et violent, elle choisit l'indépendance dès 1846, obtenant au passage une avantageuse séparation : beaucoup d'argent, un cousin haut placé (Napoléon III), de la beauté, un tempérament passionné la font bientôt la femme la plus en vue du Second Empire. Dans son salon fastueux de la rue de Courcelles, elle accueille les Goncourt, Flaubert, Théophile Gautier, Dumas et tant d'autres, fait les académiciens et les sénateurs, et prend pour amant le plus bel homme du siècle, le surintendant des Beaux-Arts Nieuwerkerke. À la chute de l'Empire, elle s'enfuit, mais revient à Paris dès 1871, recréant autour d'elle une cour de fidèles, que fréquentent le jeune Proust, Robert de Montesquiou, Mme Straus, les Daudet... Elle s'éteint en 1904, suscitant une émotion nationale, elle, la nièce de Napoléon, celle qui avait eu ce mot, quand son neveu Louis se disait tenté par la carrière des armes : " ce n'est pas une raison, parce que tu as eu un militaire dans ta famille... "
Durée:1h. 42min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:22010
Résumé: Il y a longtemps que j'avais envie d'écrire un livre dont l'objectif serait de débarrasser auteurs, lecteurs, parleurs, des camisoles de force où les retient le purisme et, quitte à faire scandale, je me décide à dénoncer les maniaques qui, pour donner l'illusion qu'ils maîtrisent le français, ont choisi arbitrairement, pour le défendre, des bastion malencontreux qui nous emprisonnent sans nous protéger. Jamais Littré n'avait cru que le mouvement du vocabulaire et de la syntaxe devait cesser après la publication de son dictionnaire, mais il y a des censeurs pour le croire et traiter notre langue comme si elle était morte. Je la vois vivante, je la veux vivace.