Recherche par lecteur : Michel Zendali
28 résultats. Page 1 sur 2.
Lu par: Michel Zendali
Durée: 5h. 10min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 73587
Quatrième de couverture: Un roman puissant sur les blessures du passé et la force du pardon. Rosa est née dans le quartier de San Nicola, un des plus pauvres de Bari. Parmi les maisons blanches bordant d'étroites ruelles qui courent vers la mer, la violence règne. A la maison, où le père de Rosa tyrannise la famille, la violence est aussi de mise. Quand elle rencontre Marco au sortir de l'adolescence, Rosa voit en lui une porte de sortie, la possibilité de reconstruire sa vie loin de Bari. Tous deux partent pour Rome, où ils s'installent et se marient. Mais très vite Rosa comprend que Marco n'est pas celui qu'elle croyait. Quand la mort de son père rappelle Rosa dans sa ville natale, la jeune femme n'a d'autre choix que de replonger dans son passé. Parviendra-t-elle à pardonner à son père pour tout ce qu'il a fait subir à sa famille ?
Lu par: Michel Zendali
Durée: 6h. 4min.
Genre: Policier/épouvante
Numéro: 73140
Quatrième de couverture: Aucun remède à la jalousie sinon le temps ou la vengeance, à chaud ou calculée. Autour de Phtonos, longue nouvelle démoniaque dont l'ambiguïté perverse aurait ravi Patricia Highsmith, six récits illustrent la jalousie meurtrière : du raffinement de la bourgeoise hitchcockienne aux atermoiements de l'auteur à succès installé à l'étranger ; de la pulsion primaire de l'éboueur bafoué à la résignation blessée d'une petite vendeuse issue de l'immigration ; de la préméditation froide du photographe d'art raté à la ruse d'un chauffeur de taxi humilié par sa femme. Jo Nesbo utilise la nouvelle policière avec le panache d'un maître accompli du genre - construction impeccable, tension latente et sens de la chute - pour décrire la solitude humaine.
Lu par: Michel Zendali
Durée: 2h. 1min.
Genre: Humour-satire
Numéro: 72059
Quatrième de couverture: Un professeur de latin-grec houellebecquien s'engage en politique pour des raisons peu avouables, qui lui coûteront 7500 euros. Une Emma Bovary moderne se pâme devant un startuppeur normand. Egaré dans une réunion de levée de fonds, un narrateur modianesque croise des personnages pas très clairs qui lui rappellent vaguement des souvenirs lointains. Un dîner proustien donne à l'expression "en même temps" une saveur inattendue. Au cours de son enquête sur une campagne présidentielle, Emmanuel Carrère bascule dans une introspection sans concession qui se solde par une violente douleur au nombril, cependant qu'Eddy Bellegueule veut en finir avec Edouard Louis... Entre hommage et parodie, jeu littéraire et satire sociale, David Spector imagine dans ces douze pastiches jubilatoires comment des auteurs aussi différents que Flaubert, Dostoïevski, Nabokov, Perec, Marc Levy ou Bruno Le Maire auraient évoqué une campagne présidentielle, chacun avec son style propre et ses thèmes de prédilection.
Lu par: Michel Zendali
Durée: 10h. 10min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 71903
Quatrième de couverture: Avec une plume plus incisive que jamais et un humour ravageur, Lionel Shriver livre un roman explosif sur un couple de sexagénaires en crise, dressant au passage un portrait mordant de nos sociétés obsédées par la santé et le culte du corps. Une bombe de provocation qui prouve, s’il le fallait encore, que Lionel Shriver est une des plus fines observatrices de notre temps Un beau matin, au petit-déjeuner, Remington fait une annonce tonitruante à son épouse Renata : cette année, il courra un marathon. Tiens donc ? Ce sexagénaire certes encore fringant mais pour qui l’exercice s’est longtemps résumé à faire les quelques pas qui le séparaient de sa voiture mettrait à profit... Lire la suite
Lu par: Michel Zendali
Durée: 4h. 32min.
Genre: Policier/épouvante
Numéro: 71208
Quatrième de couverture: Une femme est sauvagement assassinée dans sa villa de Cap-Martin. Ses voisins n'ont rien entendu. Pour Armel Koestler, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase clos et luxueux où son mari et elle s'étiolent. Il faut fuir à tout prix. Mais c'est oublier les mégalodons, ces requins géants revenus de façon inexplicable du fond des âges. Personne ne s'aventure plus sur l'eau. Seule la Méditerranée est protégée par deux herses et les ultra-riches sont concentrés là, entre Gibraltar et Port-Saïd. Sauf que voilà ! L'entreprise publique qui gérait ces grilles a été vendue à un fonds de pension canadien qui en a négligé l'entretien. La grille de Gibraltar vient de céder et personne ne le sait encore. Conte noir et délirant, Fin de siècle se rit de notre ultra-moderne solitude, de l'absurdité des systèmes économiques et se réjouit d'une nature hostile reprenant violemment ses droits.
Lu par: Michel Zendali
Durée: 9h. 53min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 70446
Quatrième de couverture: Propulsé dans la prêtrise par une tragédie familiale, Odran Yates est empli d'espoir et d'ambition. Lorsqu'il arrive au séminaire de Clonliffe dans les années 1970, les prêtres sont très respectés en Irlande, et Odran pense qu'il va consacrer sa vie au "bien" . Quarante ans plus tard, la dévotion d'Odran est rattrapée par des révélations qui ébranlent la foi du peuple irlandais. Il voit ses amis jugés, ses collègues emprisonnés, la vie de jeunes paroissiens détruite, et angoisse à l'idée de s'aventurer dehors par crainte des regards désapprobateurs et des insultes. Mais quand un drame rouvre les blessures de son passé, il est forcé d'affronter les démons qui ravagent l'Eglise, et d'interroger sa propre complicité. Roman aussi intime qu'universel, Il n'est pire aveugle évoque les histoires que nous nous racontons pour être en paix avec nous-mêmes. Il confirme que Boyne est l'un des plus grands portraitistes de sa génération.
Lu par: Michel Zendali
Durée: 1h. 13min.
Genre: Biographie/témoignage
Numéro: 70127
Quatrième de couverture: Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose. E. L. Edouard Louis est écrivain. Ses trois premiers romans ont été traduits dans une trentaine de langues. Il a collaboré avec de nombreux metteurs en scène comme Stanislas Nordey ou Thomas Ostermeier. Il est également l'un des traducteurs de la poétesse canadienne Anne Carson. Depuis 2019, il enseigne à La Manufacture - Haute école des arts de la scène de Lausanne.
Lu par: Michel Zendali
Durée: 4h. 14min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 69885
Quatrième de couverture: Kraliévo, petite ville serbe. Sous sa voûte étoilée, l'« Uranie » attire une faune bigarrée : malfrats, artistes ratés, exhibitionnistes, confiés aux bons soins du projectionniste Bonitch et d'un perroquet baptisé Démocratie. Guerres, communisme, dictature – ce drôle de cinéma a survécu aux folies de l'Histoire, jusqu'à cet après-midi de mai 1980, celui de la dernière séance… Avec cette fable savoureuse menée tambour battant, l'Emir Kusturica des lettres serbes signe un portrait cocasse en diable de la nature humaine et de l'(ex-)Yougoslavie. « Réjouissant ! Cet adjectif surgit à la lecture du dernier livre de Goran Petrovic, qui forme, avec David Albahari et Svetislav Basara, le triangle d'or des lettres serbes. »Le Monde des Livres Traduit du serbe par Gojko Lukic
Lu par: Michel Zendali
Durée: 4h. 54min.
Genre: Biographie/témoignage
Numéro: 69835
Quatrième de couverture: De livre en livre, Ivan Jablonka ouvre des voies nouvelles. Avec une audace et une créativité peu communes, il invente ses sujets et ses formes. Après Laëtitia, après En camping-car, il explore sa « garçonnité » dans les années 1970-1980, s’interrogeant sur le « nous-garçons » et les frontières incertaines entre masculin et féminin. De sa famille au service militaire en passant par l’école, il raconte sa formation au fil d’une enquête souvent poignante, parfois drôle – toujours passionnante – où beaucoup pourront se reconnaître. Car cette « autobiographie de genre » dévoile une intimité à la fois individuelle, sociale et politique : l’histoire d’une génération. Avec une honnêteté troublante, Ivan Jablonka analyse le « malaise dans le masculin » qui fut le sien, restituant le vif et l’éclat de l’enfance dans ses enthousiasmes, ses émois et ses peines.
Lu par: Michel Zendali
Durée: 3h. 43min.
Genre: Société/économie/politique
Numéro: 69444
Quatrième de couverture: Jusqu'à présent, aucun journaliste ne s'était lancé un tel défi : infiltrer la police. Valentin Gendrot, adepte des reportages en immersion, a osé. Il a suivi une formation express avant d'intégrer un commissariat durant six mois. Celui du 19e arrondissement de Paris, un secteur réputé sensible. Une arme à la ceinture, le journaliste sous couverture a rejoint une brigade dont certains membres tutoient, insultent et distribuent régulièrement des coups à des jeunes hommes noirs, d'origine arabe ou migrants qu'ils surnomment " les bâtards ". Ce livre dévoile les coulisses d'une profession souvent accusée de violences, de racisme et au taux de suicide anormalement élevé. Un récit urgent, tant pour les victimes des violences policières que pour les policiers eux-mêmes.
Lu par: Michel Zendali
Durée: 4h. 13min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 69195
Quatrième de couverture: Parti sur les traces de Robert Desnos et de son séjour à Cuba en 1928, le narrateur arpente les rues de La Havane, découvre les nombreuses églises et les bars, flâne sur le Malecón pour y capter le « réel merveilleux » auquel il finira par succomber. Au fil de ses séjours, il croise des personnages hauts en couleur, dont un ancien guérillero, des musiciens, des anonymes extravagants rêvant de départs, une riche New-Yorkaise qui attend la chute du castrisme, une mystérieuse infirmière, un prêtre de la santería... Des souvenirs remontent : une amante ensorceleuse, un chauffeur de taxi fanfaron, des poètes et des cinéastes, ainsi que des figures illustres — Sartre et Beauvoir enflammés par la révolution, Alejo Carpentier, Lezama Lima, le boxeur Kid Chocolate, Paul Morand, le coureur automobile Fangio (kidnappé par les barbudos), Hemingway, Allen Ginsberg, García Lorca et quelques invités surprises, tels que le jeune Leonard Cohen ou encore Anaïs Nin.
Lu par: Michel Zendali
Durée: 4h. 34min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 68844
Quatrième de couverture: Lorsque Jean Detrez, qui travaille à la Commission européenne, a commencé à s’intéresser de manière professionnelle à l’avenir, il s’est rendu compte qu’il y avait une différence abyssale entre l’avenir public et l’avenir privé. La connaissance, ou l’exploration, de l’avenir public, relève de la prospective, qui constitue une discipline scientifique à part entière, alors que la volonté, ou le fantasme, de connaître son propre avenir relève du spiritisme ou de la voyance. Mais a–t-on toujours envie de savoir ce que nous réservent les prochains jours ou les prochaines semaines, a-t-on toujours envie de savoir ce que nous deviendrons dans un futur plus ou moins éloigné, quand on sait que ce qui peut nous arriver de plus stupéfiant, le matin, quand on se lève, c’est d’apprendre qu’on va mourir dans la journée ou qu’on va vivre une nouvelle aventure amoureuse ou sexuelle dans les heures qui viennent ? Le sexe et la mort, rien ne peut nous émouvoir davantage, quand il s’agit de nous-même. Le moment est donc venu de dire un mot de la vie privée de Jean Detrez.
Lu par: Michel Zendali
Durée: 2h. 19min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 68613
Quatrième de couverture: On part en montagne pour éprouver la solitude, pour se sentir minuscule face à l’immensité de la nature. Nombreux sont les imprévus qui peuvent se présenter, d’une rencontre avec un cerf au franchissement d’une forêt déracinée par le vent. Sur un sentier escarpé des Dolomites, un homme chute dans le vide. Derrière lui, un autre homme donne l’alerte. Or, ce ne sont pas des inconnus. Compagnons du même groupe révolutionnaire quarante ans plus tôt, le premier avait livré le second et tous ses anciens camarades à la police. Rencontre improbable, impossible coïncidence surtout, pour le magistrat chargé de l’affaire, qui tente de faire avouer au suspect un meurtre prémédité. Dans un roman d’une grande tension, Erri De Luca reconstitue l’échange entre un jeune juge et un accusé, vieil homme «de la génération la plus poursuivie en justice de l’histoire d’Italie».
Lu par: Michel Zendali
Durée: 3h. 51min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 68603
Quatrième de couverture: Devenu spécialiste de la Shoah malgré lui, un historien israélien accompagne des groupes de lycéens dans leurs visites imposées au cours de "voyages de la mémoire" systématisés par l'Etat. Le voilà guide des camps de la mort. Cette expérience, cette fréquentation intime et quotidienne des processus d'extermination nazis, doublées de sollicitations diverses autour des différentes formes que prend l'entretien officiel d'une inflammable mémoire, entament progressivement et profondément son rapport au monde et aux autres. Rédigé sous la forme d'une lettre adressée au président de Yad Vashem (l'Institut international pour la mémoire de la Shoah sis à Jérusalem), cette sorte de rapport de mission bouscule le lecteur comme un interrogatoire musclé. Rapidement, le ton se tend. Une rage sourde imprègne chaque phrase, contamine le regard. On y lit l'implication et la rigueur scientifique du guide mais aussi sa solitude, son sentiment d'impuissance. Dans une ¿poque vouée au virtuel autant qu'au pragmatisme, Yishaï Sadd soumet à sa propre absurdité cette mise en scène de la mémoire au service d'un projet national qui érige la survie en triomphe. Le texte porte le constat terrible de l'impossibilité de transmettre, face à la banalisation du tourisme de l'horreur.
Lu par: Michel Zendali
Durée: 9h. 16min.
Genre: Policier/épouvante
Numéro: 67115
Quatrième de couverture: Pour gagner une étape du Tour de France, certains cyclistes sont prêts à se lancer dans des descentes suicides à plus de quatre-vingt-dix kilomètres-heure, mais d’autres n’hésitent pas… à tuer. Cette année-là, sur la Grande Boucle, les accidents à répétition prennent des allures de sabotage. Pour débusquer le ou les coupables, la police demande à Marc Moreau, un jeune coureur franco-colombien, de mener l’enquête de l’intérieur. Coéquipier dévoué, surnommé Annibal pour sa facilité à franchir les cols, Marc appartient à l’équipe du favori. En éternel second, mais aussi en possible rival, voilà qu’il se découvre d’abord victime puis suspect, écartelé entre la rassurante soumission au “patron” et l’envie soudaine de prendre en main son destin, de montrer qu’il a, lui aussi, l’éto?e des héros. Une enquête palpitante pour une plongée inédite dans les coulisses du circuit professionnel : les financements, les stratégies, la toute-puissance des directeurs sportifs, les relations troubles entre leaders et porteurs d’eau, les sacrifices des forçats de la route. L’esprit asservi, le corps toujours à la limite de la rupture, et le Tour comme si on y était : au sommet du suspense…
Lu par: Michel Zendali
Durée: 3h. 1min.
Genre: Voyage/exploration
Numéro: 66234
Quatrième de couverture: "Entre Lawrence et moi, il y a au moins ceci de commun qu'à un peu plus d'un demi-siècle de distance, nous avons passé l'un et l'autre une partie de notre enfance à Dinard". De là à vouloir partager avec le futur Lawrence d'Arabie quelque chose de plus, et à partir sur ses traces, aujourd'hui, parmi les forteresses croisées du Moyen-Orient...
Lu par: Michel Zendali
Durée: 6h. 20min.
Genre: Policier/épouvante
Numéro: 65240
Quatrième de couverture: Les touristes affluent en Islande et les glaciers reculent lentement. Le cadavre d’un homme d’affaires disparu depuis trente ans émerge du glacier de Langjökull. Son associé de l’époque est de nouveau arrêté et Konrad, policier à la retraite, doit reprendre bien malgré lui une enquête qui a toujours pesé sur sa conscience, en partie sabotée par la négligence d’un policier toujours en service. Au moment où il pensait vivre sa douleur dans la solitude – le meurtre de son père n’a jamais été élucidé et sa femme vient de mourir d’un cancer –, Konrad doit reprendre ses recherches, malgré les embûches et la haine. Seul le témoignage d’une femme qui vient lui raconter l’histoire de son frère tué par un chauffard et le supplie de trouver ce qui s’est passé pourrait l’aider à avancer… Ce nouvel enquêteur, jumeau littéraire d’Erlendur, permet à Indridason de développer le spectre de son talent. Konrad est né en ville, il a eu une enfance difficile, il vient de perdre l’amour de sa vie, il est en train de renoncer à lui-même. Arnaldur Indridason se place ici dans la lignée de Simenon, avec la construction d’un environnement social et affectif soigné et captivant. Un beau roman noir sensible aux rebondissements surprenants.
Lu par: Michel Zendali
Durée: 6h. 47min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 39488
Quatrième de couverture: « Cet Idiotie traite de mon entrée, jadis, dans l’âge adulte, entre ma dix-neuvième et ma vingt-deuxième année, de 1959 à 1962. Ma recherche du corps féminin, mon rapport conflictuel à ce qu’on nomme le “réel”, ma tension de tous les instants vers l’Art et vers plus grand que l’humain, ma pulsion de rébellion permanente : contre le père pourtant tellement aimé, contre l’autorité militaire, en tant que conscrit puis soldat dans la guerre d’Algérie, arrêté, inculpé, interrogé, incarcéré puis muté en section disciplinaire. Mes rébellions d’alors et leurs conséquences : fugue, faim, vol, remords, errances, coups et prisons militaires, manifestations corporelles de cette sorte de refus du réel imposé : on en trouvera ici des scènes marquantes. Drames intimes, politiques, amitiés, camaraderies, cocasseries, tout y est vécu dans l’élan physique de la jeunesse. Dans le collectif. »
Lu par: Michel Zendali
Durée: 6h. 9min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 38882
Quatrième de couverture: « J’ai dribblé les décorations de Noël installées le long du trottoir, poussé la porte du café des Arts. J’ai déchiré la cellophane du paquet neuf, entamé une première cigarette. C’est peut-être ça le secret de l’endurance : l’habitude. » On m’a posé la question du titre : pourquoi Banana Spleen ? Il fait moins allusion à un dessert qu’à une fameuse pochette de disque du Velvet Underground, créée par Wahrol en 67. C’est le point de départ : un spleen mâtiné de culture pop. L’amour, le désir, la pulsion de mort, la chute, la résilience. Autant d’écueils et de grandeurs dans le parcours d’André Pastrella confronté à une société normée, intransigeante, consommatrice au point d’en absorber l’individu. Restent l’homme et ses passions, sa nécessité de se confronter au réel. Maladroitement, ingénument, aveuglément. Je n’aime pas les adverbes, alors voici un récit de vie sur la soif d’exister.
Lu par: Michel Zendali
Durée: 3h. 12min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 36880
Quatrième de couverture: Hagard raconte une perte de contrôle subite et totale. Philip, promoteur immobilier, la quarantaine, se met à suivre une femme inconnue qui porte des ballerines bleu prune. En trente-six heures, il sacrifie à sa poursuite ses rendez-vous, ses voyages, son assistante, sa voiture et son enfant. Philip emporte à sa suite le narrateur, omniscient mais incapable de percer l’intime motivation de son personnage : la curiosité ou le désir suffisent-ils pour couper un homme du monde réel ? Cette fuite en avant donne l’occasion à Bärfuss de poser son regard acéré sur les travers de notre société contemporaine. Quant au lecteur, il est happé par le rythme insufflé à ce roman haletant.