Contenu

Recherche par lecteur : Jean-Claude Durak

60 résultats. Page 1 sur 3.

Durée : 3h. 59min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 21702
Résumé:« [...] Et j'aime mieux vous dire tout de suite qu'il s'agit d'un traité I té définitif. Avant lui des broutilles, des tentatives maladroites, des égarements fâcheux, et c'est la planète tout entière qui continue de vagabonder de paniques, en fourvoiements. Or nous sommes tout de même en 2001,'' et il serait grand temps de faire quelque chose. On n'a que trop tardé. Que depuis trente mille' ans on recule pour mieux sauter, 'soit, je veux bien l'admettre. Mais un jour advient où trop, c'est trop, et où il est impérieux ,de saisir le taureau par les cornes. Par cette métaphore j'ai nommé la Vie, et ses mystères. Ses lots de questions insolubles et notre démarche chancelante faite de millions de bourdes inlassablement répétées. Alors qu'il est si simple, avec un petit traité tout bonnement efficace, de diriger valeureusement nos pas. Alors qu'il est si facile, en quelques cent feuillets, d'apporter un soulagement à nos errances. »
Durée : 2h. 47min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 23078
Résumé:Il y a le SDF qui vous guette tous les jours à la sortie du supermarché et que vous voulez éviter sans pour autant avoir l'air d'un monstre d'égoïsme, les amis que vous rencontrez au retour des vacances et qui vous remercient pour la carte que vous avez oublié de leur envoyer, le copain qui vient de virer mystique et vous raconte sans rire qu'il a rencontré Dieu. La vie est prodigue en situations délicates surtout pour un timide qui voudrait éviter de se faire remarquer. Serge Joncour répertorie quarante-cinq de ces scènes où la gêne du narrateur fait le plaisir du lecteur. Au restaurant, dans l'ascenseur, sur la route, à la plage. Ce ne sont jamais de véritables drames et le cocasse l'emporte toujours sur le tragique mais tout de même, bien souvent, le hasard fait mal les choses. Une scène de ménage en plein restaurant par exemple, cela fait mauvais effet mais si vous découvrez, après la sortie théâtrale de votre compagne, que vous êtes venu sans argent parce c'est elle qui vous invitait, la situation se corse. Ou si le SDF à la sortie du Monoprix c'est vous, et que vous êtes reconnu par un de vos anciens camarades d'école, qui lui, a réussi. Quelle honte!
Durée : 6h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21100
Résumé:" - Maintenant, c'est le théâtre qui sera notre famille, dit-il. Cela me fit réfléchir. Je pensai au nouveau projet, L'Opéra de quat'sous, à la troupe dont j'allais faire partie. C'était effectivement sa famille. Ses amours. Bess Hauptmann avait fait une grosse partie du travail d'écriture ; Weigel jouait le rôle de la tenancière de la maison close ; c'était Casper Neher qui ferait le décor et c'était un de ses amis d'enfance, à Augsbourg. Nous lui appartenions tous. Je réfléchis à cette appartenance. La nuit qui suivit, j'étais heureuse, tout simplement, de faire partie de sa famille. De l'avoir en train de marcher à mes côtés et de parler avec lui comme aux premiers jours de notre amour... - Je pourrai tout contrôler, dit-il dans l'escalier qui menait à ma chambre. - Contrôler, dis-je en ouvrant la porte. Je n'aimais pas ce mot qui brisait l'atmosphère romantique. - C'est comme cela qu'il faut travailler, dit-il en s'énervant. " Chanteuse de cabaret montée sur scène par hasard dans le Berlin de l'entre-deux-guerres, Frieda Bloom a passé sa vie dans l'ombre de Bertolt Brecht, son seul amour mais aussi le seul homme qu'elle fut toujours obligée de partager avec cent autres. E Histoire, aussi, s'est acharnée sur Frieda : chassée d'Allemagne par la montée du nazisme, chassée d'Union soviétique pendant les purges staliniennes, chassée d'une Amérique en proie au maccarthysme, sa vie est une fuite en " si " mineurs.
Durée : 7h. 43min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 23339
Résumé:Ovide est surtout connu pour son Art d’aimer et ses Métamorphoses. En l’an 8, pour une raison qui reste énigmatique, il déplaît à l’empereur. Tout ce que l’on sait, c’est qu’il a « vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir ». Auguste lui fait grâce de la vie, mais l’exile au bout du monde connu, sur le Pont-Euxin, à l’actuelle frontière de la Roumanie et de l’Ukraine, dans le delta du Danube. Là-bas c’est le froid, la guerre, et les barbares. Plus loin, personne ne sait ce qu’il y a : des marécages, des oiseaux migrateurs... Le « bout du monde » n’est pas une vaine expression. Amoureux de sa femme, amoureux de Rome et de sa vie mondaine, Ovide se retrouve donc seul, isolé au milieu des Gètes vêtus de peaux de bête. » Le barbare, ici, c’est moi » : personne ne parle sa langue. Pendant huit ans, il écrit des lettres à Rome, recueillies en deux volumes : les Tristes, et les Pontiques. Elles mettent six mois à faire le voyage, comme la réponse, quand il y a en a. Ovide meurt dans ce « Pays du Pont, pays de galop et d’errance ». On n’a jamais retrouvé sa tombe. Restent une centaine de lettres dont existent de nombreuses traductions, mais Marie Darrieussecq a voulu essayer de leur rendre leur flux poétique, en restant fidèle au texte, mais en essayant aussi de réinventer un rythme. Ovide écrivait dans l’harmonie « iambique », ces vers latins alternés, à deux jambes. Il n’y a pas d’équivalent en poétique française, mais cette espèce de claudication, parfois à la limite de la boiterie, elle a essayé de lui trouver un équivalent dans sa langue. Cela fait deux mille ans cette année qu’Ovide a été banni…
Durée : 14h.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 21165
Résumé:" Que sais-tu sur Buenos Aires ? " demande son oncle à Pepe Carvalho. " Tango, disparus, Maradona ", répond le détective qui part pour la capitale argentine, à la recherche de son cousin Raul qui a disparu. L'aventure commence dans l'avion. S'enchaînent ensuite les coups bas, les coups de poing, les coups de cœur, les surprises gastronomiques et vinicoles, les plongées dans la métropole du Rio de la Plata sur un rythme effréné. Depuis le tango qu'on écoute dans les boîtes glauques, Borges qu'on se récite à tour de page et qui sert de référence à la dérive de Pepe dans la ville, les yeux verts d'Alma, la belle militante dont la fille aussi a disparu lors des tragiques événements de 1977, les parties dans les hautes sphères du pouvoir, les festins pantagruéliques, jusqu'aux assassinats qui donnent au détective du fil à retordre, Vazquez Montalban nous entraîne dans une découverte passionnante du Buenos Aires d'aujourd'hui, drôle et pathétique à la fois, sensible et acérée. On ressort, de la lecture de cette enquête très réussie, avec le sentiment que la nostalgie désespérée du détective barcelonais n'est pas vraiment gratuite.
Durée : 4h. 26min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 22590
Résumé:Chien blême réunit d'autres inédits posthumes, tous antérieurs à 1950 : l'écrivain encore hanté par ce qu'il avait vu et vécu pendant le conflit mondial, se heurtait alors à une société qui faisait de l'oubli la condition de sa reconstruction. Le présent recueil apporte un éclairage précieux sur cette période. De la brutalité nazie à la force rédemptrice de l'amour, en passant par l'aspiration à la liberté par la désertion, Heinrich Böll est déjà là, tout entier, à scruter le comportement des hommes placés dans des circonstances exceptionnelles. Il se révèle déjà un maître de la « forme brève », capable de condenser en quelques pages avec une ironie cinglante l'absurdité de la guerre ou l'immoralité du capitalisme. Pour la première fois, un texte, « Les Ardents » écrit en 1936, permet au lecteur de découvrir que la vocation de l'écrivain ne date pas de 1945 Né en 1917, il est au printemps 1939 convoqué pour une «courte période » qui s'achève en 1945. Plusieurs recueils d'essais, une centaine de nouvelles, une douzaine de romans marquent sa carrière littéraire, couronnée par de nombreux prix -en France le prix du Meilleur Livre étranger pour Les Enfants des morts - le Nobel de littérature en 1972. Il meurt le 16 juillet 1985.
Durée : 8h. 13min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 21150
Résumé:Le 8 mai 1902, une gigantesque éruption volcanique détruisait Saint-Pierre, capitale de la Martinique. 30000 personnes perdirent instantanément la vie, sauf un condamné à mort, Syparis, emprisonné dans un cul-de-basse-fosse. Tout un monde créole riche et coloré, fait d'affrontements sévères entre Grands Blancs, mulâtres et Noirs, d'amours violentes et d'amitiés tourmentées, de dur labeur et de festivités carnavalesques, disparaissait à jamais. Raphaël Confiant tente de le ressusciter au travers d'une fresque brûlante où l'on croisera des personnages aussi hauts en couleur que le négociant Dupin de Maucourt, le jeune professeur de philosophie mulâtre Pierre-Marie Danglemont et sa bande de noceurs, Syparis, le maître ès larcins, et l'énigmatique Lafrique-Guinée, hanté par le souvenir du temps de l'esclavage. D'étonnantes figures féminines se dégagent de ce récit aux multiples entrelacements : des femmes-matador telles que Thérésine, Hermancia ou Mathilde, des femmes-debout comme la lessivière Marie-Égyptienne ou Rose-Joséphine et la mystérieuse quarteronne Edmée Lemonière, à qui Danglemont voue une passion qui n'est point payée de retour. On voit revivre, par la magie de l'écriture, tout ce qui a fait le charme du Saint-Pierre du début du XXe siècle, notamment les soirées lyriques de la Comédie, les déjeuners de rivière, les duels à l'épée et les joutes politiques sans merci entre zélateurs de l'ordre ancien, celui de la Plantation et du Négoce, et promoteurs d'un ordre nouveau où les hommes de couleur présideraient désormais aux destinées de la Martinique. Dans une langue bruissante de tous les français et de tous les créoles.
Durée : 3h. 50min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 22337
Résumé:Rochdy Alili raconte l'histoire de cette religion à partir de la révélation du Coran au prophète Mohamed il y a près de 1400 ans. Il explique comment l'Islam s'est mis en place, comment il est devenu un empire, comment il n'a cessé de se diviser. Il montre comment se sont constitués ses écrits, sa tradition, son droit. Il décrit la doctrine, la spiritualité, le sens des obligations musulmanes.
Durée : 12h. 49min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22552
Résumé:François Bluche, connu du grand public depuis son Despotisme éclairé (1968) et son Louis XIV traduit d'Oxford à Moscou, n'est pas seulement historien. A l'instar de son maître Pierre Gaxotte, il quitte volontiers les sentiers battus. Il se transforme en polémiste (Lamentable Clio), en critique (Le Petit Monde de la comtesse de Ségur), en théologien (La Foi chrétienne). Au grand scandale de ses collègues de Sorbonne, il a même tâté du roman historique avec Le Journal secret de Louis XIV (éditions du Rocher, 1998). Ne restait qu'à devenir mémorialiste: c'est à la mode. Il s'y est risqué en 1991 (Le Grenier à sel, éditions de Fallois). Nous n'avons pas voulu le rééditer sans retouches ni corrections, et sans chapitres nouveaux. C'est aujourd'hui 77 ans d'enthousiasme, témoin d'une vie atypique, studieuse, parfois aventureuse, toujours un peu baroque. On y trouvera des portraits inédits Bernard de Fallois, Roger Wybot curieusement déguisé en astrologue, Jean Raspail et Vladimir Volkoff. Mais le même dosage d'humour et de tendresse. Il sera question de snobs et de sots, de chats de gouttière et du royaume de Patagonie, des Salons du livre et de la fin de Satan.
Durée : 16h. 25min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21523
Résumé:De 1791 - l'année de leur émancipation par l'Assemblée nationale - jusqu'aux troubles du nouvel antisémitisme des années 2000, les juifs ont connu en France des relations contrastées avec l'État et la société globale. Cet ouvrage a pour objet l'étude de ces relations, tantôt heureuses, tantôt néfastes ; souvent silencieuses et indifférentes, parfois dramatiques. À cette fin, il revisite des épisodes majeurs de l'histoire nationale (l'affaire Dreyfus, les lois antisémites dans la France de Vichy, les répercussions dans l'Hexagone de la guerre des Six, Jours). Il met en perspective des débats récents et moins récents (le cas Jean-Paul Sartre, l'affaire Faurisson et le négationisme). Il éclaire également d'un jour nouveau des aspects plus méconnus de cette histoire (le statut des juifs d'Algérie, par exemple) et analyse la complexité du " grand malaise des années 2000 ". " La France est-elle antisémite ? " C'est aussi à cette question surgie de l'actualité que ce livre veut répondre.
Durée : 5h. 48min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 22728
Résumé:Paru en 1992, Pipelines, d'Etgar Keret, signait l'entrée fracassante, sur la scène littéraire israélienne, d'un écrivain qui s'imposait d'emblée comme un inventeur de formes capables de traduire, à l'intention de générations nouvelles, un monde à tous égards entré en mutation et qu'ébranlaient, en Israël comme ailleurs, de violentes et multiples convulsions. Si les textes qui composent Pipelines portent l'empreinte d'un surréalisme métaphysique qui rappelle Kafka ou Gombrowicz, et si y transparaissent les liens que Keret entretient avec la culture de l'Europe centrale, la vigueur et la maîtrise qui les caractérisent en font des créations puissamment originales. Composées comme en apnée, ces vignettes avec personnages, traçant des lignes de fuite aussi déviantes qu'insolites, sont en effet autant de fragments prélevés sur le réel dans un geste créateur d'une audace formelle qui métamorphose sur-le-champ le monde en objet d'inattendue méditation. En usant de vertigineux changements de focale, l'écriture d'Etgar Keret opère à chaque instant un déplacement nécessaire, jubilatoire et libérateur, où se dévoile le scandaleux visage d'une sagesse aussi inédite qu'authentique.
Durée : 4h. 17min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22731
Résumé:Hantée par ses souvenirs, ceux d'une vie antérieure merveilleuse et ceux de la souffrance indicible infligée par ses bourreaux, Héléna a vacillé. Entre fiction et réalité, entre ombre et lumière, elle a effacé des preuves et inventé des faits pour se construire un monde à elle. Par petites touches, sans pathos, au travers d'une série d'anecdotes intimistes et souvent drôles, se dessine le bouleversant portrait d'une femme rescapée de la Shoah. Une mère atypique et déconcertante, animée d'une farouche volonté de vivre.
Durée : 3h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21848
Résumé:Voici une longue nouvelle comme aurait pu en rêver Hemingway, où les circonstances comptent moins que le désarroi moral, les tâtonnements, les dialogues de ces quatre soldats en perdition issus de l'Armée Rouge, qui sortent d'une forêt où ils viennent de passer un hiver terrible. Il y a la beauté des scènes muettes : razzias dans les villages, baignades dans un étang, bataille. Il y a ce gamin, enrôlé volontaire, dont la présence irradie les quatre hommes car il est le seul à savoir écrire. Mais " le ciel est sans fin " et rien ne sera sauvé.
Durée : 4h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22896
Résumé:A trois reprises, Pierre Jourde est allé parcourir les pistes du Zanskar, vallée désertique de l'Himalaya, à quatre mille mètres d'altitude. Le Tibet sans peine raconte ces longs périples (l'auteur avait vingt-cinq ans la première fois) sous forme d'une épopée cocasse, décrivant les tourments, les émerveillements et les ridicules de jeunes banlieusards occidentaux livrés à une nature démesurée. Traverser des glaciers et des tempêtes de neige avec un équipement de promeneur estival nécessite autant d'inconscience que de ténacité. L'équipée est rapportée avec une verve comique teintée d'autodérision. A la description des paysages sublimes et de l'hospitalité généreuse des Tibétains répond celle du progressif délabrement physique et moral du voyageur et de ses compagnons dans la dureté de l'épreuve. Un régal de lecture, qui n'est pas sans évoquer l'humour espiègle et le sens de l'absurde des récits de Nicolas Bouvier.
Durée : 4h. 45min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22813
Résumé:" L'imprévu absolu se substitue à l'ordinaire. Le chemin ne conduit plus à aucune maison. Désormais, la maison ne confère plus aucune sécurité, ni chaleur ni repos. La ville, tyrannisée par l'imprévu, a transformé chaque foyer en prison. La vie est devenue fille du hasard. Je suis vivant parce que j'ai de la chance, c'est tout. Aucune autre raison ne l'explique, ni la volonté de vivre, ni même les lois de la sélection naturelle. " Il est palestinien. Elle est française. Nous sommes à Ramallah, en 2002. Ramallah, mon amour : une longue lettre adressée à une femme, à moins que ce ne soit à la ville assiégée. Mahmoud Abou Hashhash y conjugue, entre présence et absence, mémoire et oubli, l'amour et l'écriture, qu'il construit et déconstruit sans cesse, comme cette ville dévastée à laquelle il est attaché malgré lui. Une nouvelle voix à l'heure où s'ouvre un pan inédit de l'histoire palestinienne.
Durée : 5h. 54min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22644
Résumé:Mo Yan a puisé aux racines les plus profondes de sa propre histoire pour écrire ce roman : celui d'un fils de paysans pauvres du Shandong qui rêve d'entrer à l'université pour échapper à la misère, et qui, après ses échecs répétés, se réfugie dans un monde secret peuplé de mirages et de souvenirs. Car son héros. surnommé Yongle, " Joie Eternelle ", a bien des correspondances avec le romancier. Lui aussi a connu la faim dans la même province, muré dans le silence et la solitude, sauvé par le désir entêtant d'écrire afin de pouvoir " s'épancher et manger des raviolis à tous les repas ". Dans ce récit bruissant d'éclats d'eau, de lumière et de nuit, la poésie jaillit des odeurs chaudes de la terre sans renier sa trivialité la plus crue ; et Yongle, du fond du mépris et de l'abjection qu'il subit, dans un ultime instant, se sent enfin envahi par l'émotion d'une joie suprême.
Durée : 19h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21053
Résumé:Né d'une mère uruguayenne et d'un père anglais, l'écrivain et critique Logan Mountstuart (1906-1991), héros du huitième roman de William Boyd, est, à en croire son géniteur, un curieux personnage dont la réussite a consisté à se trouver là où il le fallait quand il le fallait durant la majeure partie du XXe siècle. Collégien précoce, dévoré d'ambition à Oxford, il connaît le succès littéraire à vingt-cinq ans, troque son aristocrate d'épouse contre le vrai grand amour. Dès lors, sa vie prend des allures de montagnes russes : la guerre civile en Espagne, le conflit mondial dans les renseignements sous la houlette de Ian Fleming, la prison pour espionnage en Suisse, les milieux d'art new-yorkais, les tragédies familiales, la déchéance, la pauvreté, l'oubli, avant la fin presque paisible dans le sud de la France. Les bonheurs simples comme les chagrins ravageurs, les multiples rencontres, de Hemingway à Picasso, du duc de Windsor et sa redoutable duchesse à la non moins vengeresse Virginia Woolf, toute cette vie exubérante, LMS nous la livre par le truchement de ses carnets intimes rédigés pendant sept décennies. Une fausse autobiographie ? Un journal fictif ? Plutôt un roman magnifique de vraisemblance où l'auteur prête sa voix à son héros avec une virtuosité de ventriloque et se plaît à mêler la réalité et l'invention, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Durée : 10h. 4min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 23730
Résumé:A la fin de la Seconde Guerre mondiale, un groupe de prisonniers italiens libérés par les Russes entame une longue marche de plusieurs mois pour rejoindre leur terre natale. " Accompagnés " par l'Armée rouge dans une réjouissante pagaille, se retrouvent pêle-mêle héros et traîtres, paysans et voleurs, savants et nomades : autant d'hommes qui redécouvrent, émerveillés, la vie, le monde, la forêt, les filles, sans oublier l'art du trafic pour subsister.... La Trêve est le récit picaresque - et authentique - de leurs tribulations extravagantes, souvent d'une drôlerie irrésistible, sur les routes d'Europe centrale. A travers la savoureuse confrontation de deux peuples, Primo Levi révèle les merveilleuses ressources d'hommes qui se montrèrent à la hauteur de leur destin.
Durée : 11h. 11min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 21905
Résumé:" Paria ! " Voilà un mot que Monroe Hall voudrait voir disparaître du vocabulaire. Est-ce sa faute à lui s'il est né riche et qu'il n'a pas résisté à empocher l'argent de ses actionnaires, les poussant au désespoir ou à la colère ? Est-ce sa faute encore s'il a pu échapper à la justice et transformer l'ensemble de ses biens en une fondation, dont il est le désintéressé gérant ? Et pourquoi son professeur de musculation lui en veut-il d'avoir signalé aux impôts les sommes qu'il lui a versées en liquide ? Cela justifie-t-il qu'on l'appelle un " paria ", et qu'il n'arrive plus à avoir de vie mondaine parce qu'aucun employé de maison ne veut travailler pour lui ? Le destin est trop cruel. Jusqu'au jour où, comme par miracle, son agence lui envoie un merveilleux groupe de serviteurs : un majordome, un chauffeur, un secrétaire, un garde du corps. Seulement voilà : Monroe Hall ne sait pas que le véritable nom de son majordome est John Dortmunder et que lui et ses amis ont l'intention de vider sa grande demeure de sa magnifique collection de voitures anciennes. Mais Dortmunder n'imagine pas combien de gens haïssent Monroe Hall. Lorsque ce dernier disparaît sans laisser de trace, la police fait son apparition. Et comme tout amateur de romans policiers le sait, dans ce genre d'histoire le principal suspect est toujours... le majordome. Dortmunder est de retour, et ses aventures sont plus que jamais inénarrables. La presse américaine a souligné que, avec ce personnage, Donald Westlake a quasiment inventé un nouveau genre littéraire. La " Dortmundermania " est à son apogée dans ce nouveau chef-d'œuvre.
Durée : 9h. 10min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 23459
Résumé:Gottland, c'est ainsi que le brillant journaliste polonais Mariusz Szczygiel nomme la République tchèque, en jouant avec le nom d'une vedette de la chanson. Sur ses voisins, qu'il chérit et dont il parle la langue, il signe un livre érudit et magistralement composé où l'on trouve des personnages et des histoires insolites : l'édification du plus grand monument de Staline au monde ; l'ascension et la chute d'une star du cinéma tchèque dont Goebbels était tombé éperdument amoureux ; l'épopée de la dynastie Bata ; les subterfuges de la nièce de Franz Kafka pour garder l'anonymat. Sous couvert de merveilleux petits contes cruels, Gottland est une radioscopie subtile de la dérive du totalitarisme - le récit d'un "avenir radieux" raconté par les victimes qu'il a engendrées.