Recherche par lecteur : François de Courcy
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Grands zhéros de l'histoire de France: ils firent parler d'eux, non pour le meilleur mais pour le pire
Portier-Kaltenbach, Clémentine
Lu par : François de Courcy
Durée : 5h. 24min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 24707
Résumé:Nous apprenons à l'école les grands hommes qui ont fait l'histoire. Clémentine Portier-Kaltenbach nous propose ici de rencontrer les grands z'héros de l'histoire : ceux à l’origine des ratages, de fiascos, les démissionnaires, les responsables des défaites etc.
Lu par : François de Courcy
Durée : 7h. 6min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 26613
Résumé:Vainqueur du Tour De France à deux reprises, Laurent Fignon entre à 22 ans, dans la légende du cyclisme français et devient le héros de toute une génération. Il incarne la jeunesse, la fougue, l'impertinence, et rivalise avec des coureurs comme Bernard Hinault à qui il rend un vibrant hommage. Entre 1982 et 1993, Laurent Fignon traverse l'âge d'or d'un sport épique et connaît tout ce qu'un champion hors normes peut espérer et redouter : le dépassement de soi, la gloire, une blessure grave, des périodes de doute, la tentation du dopage et le terme d'une carrière exigeante. En 1989, on le croit fini : il renaît de ses cendres, remporte le Tour d'Italie et termine le Tour de France, à la deuxième place, derrière l'Américain Greg LeMond, mieux équipé - huit secondes les séparent après 3 285 kilomètres de course. Dans ce témoignage sans concessions, l'ancien champion, devenu commentateur sportif sur France Télévisions, nous dévoile aussi, pour la première fois dans ce milieu si fermé, l'envers du décor : les fêtes, les filles, la camaraderie, les trahisons, les combines, et bien sûr le dopage... Car Laurent Fignon a vécu le cyclisme à son apogée, entre les archaïsmes d'antan et les ambiguïtés d'aujourd'hui : une époque où les cyclistes n'avaient peur de rien.
Lu par : François de Courcy
Durée : 10h. 7min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23032
Résumé:Publié en Israël en 2007, Vaincre Hitler a suscité de très débats. Et pour cause : l'auteur, ancien président de la Knesset y déplore le fait qu'Israël, plus de soixante ans après Auschwitz, définit son identité quasi exclusivement par rapport à l'Holocauste. Critiquant le virage nationaliste et ethnique qu'a pris le pays au cours des dernières décennies, il s'oppose aux nouvelles " théories raciales juives " des extrémistes religieux et stigmatise l'usage de la force militaire. Mais Vaincre Hitler est aussi un livre de souvenirs où l'émotion côtoie l'indignation. Avraham Burg y évoque son enfance dans la " petite Allemagne " de Jérusalem, dialogue avec sa mère et, au-delà de la mort, avec la figure tutélaire de son père, Yossef Burg, ancien dirigeant du Parti national religieux et ministre pendant plusieurs décennies. Dans cet ouvrage émaillé de références à la Bible et aux grands textes du judaïsme, Burg laisse parler son chagrin et son inquiétude. Mais il construit aussi un nouveau programme pour Israël dans le concert des nations, véritable message d'espoir où se matérialise son rêve d'un retour à la sérénité et aux valeurs universalistes et humanistes du judaïsme. L'"autre" ne devrait plus être perçu, selon Burg, comme une menace, mais comme un potentiel de coopération.
Lu par : François de Courcy
Durée : 10h. 58min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22091
Résumé:Le nom d'un seul être symbolise rarement une époque. C'est pourtant le cas de Barras : il demeure l'homme du Directoire, régime sans grande autorité, succédant à la Terreur et dont la liberté de moeurs a été jugée sévèrement. Il passe surtout pour l'amant de Joséphine de Beauharnais qu'il a jetée dans les bras de Bonaparte, dont il a assuré la carrière avant que celui-ci ne l'évince du pouvoir. Aventurier, jouisseur corrompu, vivant dans un luxe effréné, cet aristocrate provençal rallié à la Révolution s'impose comme l'un de ceux qui mirent fin au pouvoir de Robespierre et permirent à la République de survivre quatre ans encore, au long d'une sorte de principat exercé au milieu des orages, avant l'établissement du Consulat et de l'Empire. Proche de la jeune génération romantique lorsqu'il se mit à écrire ses Mémoires, il prit conscience de l'intérêt romanesque de ses souvenirs : sa jeunesse aventureuse, ses relations avec Mme de La Motte dans l'affaire du Collier, sa visite chez Robespierre au printemps 1794, sa découverte horrifiée de l'enfant du Temple, le récit détaillé du 9 Thermidor, ses rencontres avec Mme de Staël, Talleyrand, Fouché...
Lu par : François de Courcy
Durée : 7h. 44min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 24708
Résumé:L'histoire de notre XXe siècle peut se lire comme un roman. Comme un roman, elle s'est construite sur des rencontres, des luttes, des trahisons: Heidegger supprimant la dédicace de son livre, Être et Temps, à son ancien professeur de philosophie, Edmund Husserl, parce que ce dernier était juif; Freud conversant avec Mahler dans les rues de Leyde, une nuit d'été de 1910 ; Husserl appelant à lutter, en mai 1935, contre la chute de l'Europe "dans la haine spirituelle et dans la barbarie". C'est cette même conférence que devait découvrir Jorge Semprun, alors interné à Buchenwald, par l'entremise d'un autre détenu, Felix Kreisler, au cours des heures de discussions dominicales volées à l'enfer du camp auprès de Maurice Halbwachs.
Lu par : François de Courcy
Durée : 4h. 50min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21050
Résumé:Le battement d'ailes d'un papillon au pays du Matin calme provoquant un ouragan à l'autre bout du monde ; la rupture d'une " manille à cinquante balles " à l'origine de catastrophes en chaîne : au coeur de ce roman, le jeu du hasard et de la nécessité fait basculer le destin de trois hommes. Trois naufragés, chacun à sa manière. Roscanvel, jeune ingénieur brillant et marin d'exception, rescapé du naufrage d'une course en solitaire, hissé à bord d'un cargo " poubelle ", s'empare des commandes au beau milieu d'un typhon et se retrouve condamné pour mutinerie et pour meurtre... Le narrateur, auquel son filleul Roscanvel raconte son histoire pour qu'il la consigne dans un livre. Cet ancien légionnaire a connu l'aventure mais il vit désormais retiré dans un petit port breton rythmé par les tempêtes qui menacent les chalutiers et alimentent la chronique locale des bistrots de la criée. Joakim Profieffke, capitaine du cargo à la dérive, personnage monstrueux vautré dans sa souille et racheté par sa fin. Au fond, l'existence d'un homme appartient-elle à celui qui l'a vécue ou à celui qui l'écrit ? Pierre Schoendoerffer raconte une histoire simple, qui roule ses personnages dans le chaos des vagues. C'est un roman au lyrisme noir, à l'ironie désabusée, à l'inquiétude métaphysique.
Lu par : François de Courcy
Durée : 3h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21248
Résumé:Julien est bègue depuis l'âge de dix ans, depuis que son père l'a surpris en train de brûler les testicules d'un chat errant. Bègue mais pas manchot quand il s'agit de tenir une plume. À la recherche d'un stage et bien désireux de fuir l'exemple "mini-bourgeois" de ses parents, Julien dégotte une place à la Foulée Verte, ONG quasi mystique défendant les pingouins du pôle et la couche d'ozone. Sous la houlette d'Ulis, le chef charismatique au glorieux passé et de la belle Celsa, Julien s'épanouit et s'enflamme pour la cause, prêt à tout pour faire triompher ses idéaux et ceux de ses supérieurs. À tout dites-vous ? À tout, oui. Car, quand une ONG baptisée "Enfance et vaccin" s'installe dans le même immeuble, bousille affiches et vélos, lance des insultes et pactise avec les pires ennemis de la Foulée Verte, c'est la guerre que l'on déclare. Et Julien, en plus de son rôle de chroniqueur de guerre, est bien décidé à en découdre. Iegor Gran a un talent d'écriture certain, beaucoup d'humour et une dent contre ses personnages. Pas de héros dans cette histoire naviguant sur l'océan de l'absurde mais une tripotée d'individus plus ou moins recommandables qui s'arrachent le monopole de la bonne conscience. Et qui justifient par un soi-disant code d'honneur et un pataquès philosophico-social un peu plus de richesse, un peu plus de pouvoir. Sur ce thème, Iegor Gran offre un très bon roman et donne un grand coup de pied à notre société. Comme quoi le mariage des deux n'est pas impossible.
Lu par : François de Courcy
Durée : 10h. 19min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 21896
Résumé:De 1764 à 1767, une bête mystérieuse sème la terreur dans le Gévaudan et le sud de l'Auvergne, tuant plus de cent personnes, hommes, femmes et enfants. Elle échappe à toutes les battues, déjoue tous les pièges. Quel était cet animal fabuleux ? Sous le mythe, se cachait-il de sadiques meurtriers ? L'envoyé spécial de Louis XV a-t-il trompé les notables et le peuple ? Michel Louis livre de cette affaire un récit passionnant : les attaques, les grandes chasses, les actions héroïques, les intrigues, les récompenses promises... Fondé sur des documents officiels, la tradition orale et les acquis de la zoologie moderne, cet ouvrage est le plus complet qui ait été écrit sur une des plus fameuses énigmes de notre histoire.
Lu par : François de Courcy
Durée : 22h. 39min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 26343
Résumé:L'auteur de Philippe le Bel s'attache aujourd'hui à ce long siècle qui suivit la mort des derniers Capétiens. Mais fallait-il écrire l'histoire d'une guerre? Jean Favier montre que ce conflit n'est pas seulement phénomène en soi, il exprime les mouvements profonds qui animent la société médiévale: par-delà les batailles _ où il arrive que le sort d'un royaume se joue en quelques quarts d'heure _, la guerre devient facteur déterminant des infléchissements de l'histoire dès lors que le noble et le clerc, le bourgeois et le paysan pensent et se comportent en fonction de cette guerre. Qu'elle soit réelle ou supposée, proche ou lointaine, voilà qui change peu cet horizon mental qu'est la guerre pour cinq générations qui ont su qu'elle faisait partie de leur vie. La guerre de Cent Ans a été le lot commun des individus comme des groupes humains, celui des féodaux encore pris dans leurs fidélités contractuelles, celui des officiers royaux découvrant le service de l'Etat à mesure qu'ils le conçoivent, celui de maîtres de l'Université que leurs engagements intellectuels mènent à des conflits qui n'étaient point les leurs. En un étonnant contrepoint où passent les visages renouvelés d'un Charles le Mauvais, d'un Bertrand du Guesclin, d'un Pierre Cauchon et de bien d'autres, Jean Favier fait jouer les thèmes divers qui s'appellent le nationalisme naissant, la réforme de l'Etat et l'unité de l'Eglise, le prix du blé et le salaire du maçon, l'influence parisienne et la force provinciale, le métier des armes et la volonté de paix.
Lu par : François de Courcy
Durée : 4h. 57min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 23120
Résumé:Le colosse aux pieds d'argile : rarement cliché a été plus approprié qu'à propos de la Chine d'aujourd'hui. Encore convient-il d'identifier où se repèrent les fissures superficielles et les crevasses masquées, de mesurer l'action des autorités au-delà des affiches rassurantes, de pointer quels risques sociaux ou politiques pèsent sur le pays. En combinant les informations acquises au cours de son long séjour en Chine et les observations internationales les plus récentes, Jean-Luc Domenach livre une radiographie sans concession d'un pays qui a déjà la tête aux festivités des Jeux olympiques, alors qu'il approche d'une heure de vérité.
Lu par : François de Courcy
Durée : 10h. 42min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21137
Résumé:Ils s'appelaient autrefois Wendel, Schneider, Rothschild, plus tard Michelin, Renault, Citroën, Boussac ou Dassault. Aujourd'hui, ils se nomment Ernest-Antoine Seillière, Bernard Arnault, François Pinault, Claude Bébéar ou Jean-Luc Lagardère. Ils étaient, ils sont toujours quelques dizaines de grands patrons, maîtres du pouvoir économique, et bien décidés à peser de tout leur poids sur les destinées de la société française. Depuis que la République s'est installée en France, cette élite patronale n'a jamais cessé d'exercer une influence souvent décisive sur le fonctionnement de la démocratie. C'est à une poignée de grands hommes d'affaires libéraux que l'on doit la stabilisation financière du régime républicain dans les années 1870. C'est grâce à la mobilisation de quelques grands industriels de la métallurgie ou de l'automobile que la France a pu se lancer dans l'effort de guerre en 1914. C'est avec un certain nombre d'entre eux que le régime de Vichy est entré dans la voie de la collaboration et ce sont eux qui se sont lancés dans la bataille de la reconstruction. C'est un peu à cause d'eux que les espérances de la gauche se sont brisées, au moment du Cartel des gauches, du Front populaire, et se sont infléchies après 1981. Ce sont eux qui ont gagné le combat de l'économie de marché. Qui sont ces hommes, qui sont ces maîtres de l'économie, assez puissants pour influencer les princes qui nous gouvernent ? Que valent les mythes qui les accompagnent, depuis le complot des banques juives jusqu'aux nouvelles deux cents familles ? Comment cette oligarchie patronale s'est-elle renouvelée, organisée depuis un siècle ? Qui sont ses alliés, ses confidents, ses serviteurs ? Quelles sont leurs armes pour convaincre, pour protester, pour imposer, et quels sont leurs réseaux d'influence ? Qui ont-ils fréquenté, qui ont-ils financé, qui ont-ils corrompu pour parvenir à leurs fins ? En somme, peut-on vraiment les considérer comme un " cinquième pouvoir " ? Pour répondre à ces questions, Jean Garrigues a remonté le fil de notre histoire contemporaine, depuis les années de fondation de la IIIe République jusqu'à nos jours. Il a épluché les archives et retracé le parcours comme les idées des acteurs de ce grand jeu. Sans a priori mais sans tabou, sans diabolisation mais sans complaisance, voici l'histoire de ces hommes d'influence, qui ont joué un rôle de premier plan dans la vie politique de la France contemporaine.
Lu par : François de Courcy
Durée : 15h. 19min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 22905
Résumé:À la charnière de deux siècles, entre 1880 et 1914, s'est produit l'un des événements majeurs de l'histoire des temps modernes le partage de l'Afrique. Sept puissances européennes ont participé à ce que l'on a appelé « la course au clocher », menée jusqu'au coeur d'un continent alors très mal connu : avec la France qui y établit une grande part de son empire colonial, l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la Grande-Bretagne, l'Italie et le Portugal. Sept sphères d'influence, plus ou moins vastes, pour cette Afrique qui, plus d'un siècle après, malgré des décennies d'indépendance, en porte durablement l'empreinte, à commencer par les frontières héritées de la colonisation et toujours plus contestées. Pour la première fois sont rassemblés dans un récit global tous les épisodes d'une histoire complexe où s'intriquent diplomatie et économie, où se croisent hommes d'État, chefs militaires, aventuriers chercheurs d'or ou de diamants : Brazza et Stanley, Bismark et Ferry, Rhodes, Goldie et Léopold II, le roi qui se veut entrepreneur au Congo; mais aussi Samori, Ménélik, le khédive égyptien, le sultan chérifien ou encore, au large du continent, la reine de Madagascar.
Lu par : François de Courcy
Durée : 22h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21698
Résumé:Ma charmante, mon inoubliable ! Tant que les creux de mes bras se souviendront de toi, tant que tu seras encore sur mon épaule et sur mes lèvres, je serai avec toi. Je mettrai toutes mes larmes dans quelque chose qui soit digne de toi, et qui reste. J'inscrirai ton souvenir dans des images tendres, tendres, tristes à vous fendre le cœur. Je resterai ici jusqu'à ce que ce soit fait. Et ensuite je partirai moi aussi.
Lu par : François de Courcy
Durée : 34h. 8min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 22980
Résumé:Ce volume rassemble des textes de différentes natures, choisis en fonction de trois axes : le travail de l'historien, l'enseignement de l'histoire, l'histoire comparée de l'Europe. Ils couvrent près de 40 années d'activités professorales, éditoriales et de recherches.
Lu par : François de Courcy
Durée : 34h. 8min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 25506
Résumé:Ce volume rassemble des textes de différentes natures, choisis en fonction de trois axes : le travail de l'historien, l'enseignement de l'histoire, l'histoire comparée de l'Europe. Ils couvrent près de 40 années d'activités professorales, éditoriales et de recherches.
Lu par : François de Courcy
Durée : 11h. 5min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22230
Résumé:" Nous sommes montés dans le train à grande vitesse de la modernité sans trop nous en apercevoir et, lorsque nous regardons par la fenêtre, le paysage défile si vite que nous n'arrivons plus ni à le lire ni à le retenir. J'ai l'impression que nous sommes devenus des spécialistes de l'oubli... " Vingt-sept ans après la publication du Village retrouvé (1979), l'ethnologue Pascal Dibie publie Le Village métamorphosé. C'est de nouveau de Chichery, en Bourgogne, où il réside depuis son enfance, qu'il tire des observations ayant valeur universelle. Un voyage hallucinant, profond, au cœur de notre rurbanité naissante. II nous invite à revisiter notre société qui vit une des plus grandes mutations de son histoire millénaire. S'intéressant à nos actes les plus modestes, à cette banalité qui inscrit les jours de nos vies dans le long calendrier de l'histoire, l'auteur décrit un quotidien où le monde des signes et des aménageurs de paysages est roi, où la voiture, la cybernétique et la consommation sont maîtresses de nos têtes, de nos temps et de notre économie, où la religion s'abstrait jusqu'à accepter le changement des rites funéraires et à nous laisser exclure nos morts, où l'agriculture se " scientifise " à outrance et nos paysages se patrimonialisent... Une antique société se meurt, l'égoïsme de chacun s'affirme et ce qui fut le paysan, l'homme en pays, devenu hautement technicien et déculturé, réussit à s'insérer dans la brume de la mondialisation qui le gagne et le dévore. Cette ethnologie déguisée en récit, où se croisent pensées brutes et carnets de terrain, portraits de maîtres et réflexions profondes, inscrit Le Village métamorphosé parmi les plus grands ouvrages de Terre Humaine.
Lu par : François de Courcy
Durée : 11h. 25min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 21529
Résumé:Ce ne sont pas, on s'en doute, les époques paisibles et souriantes qui font les bons romans historiques. Or, quelle période de notre histoire fut moins paisible, plus mouvementée, plus sanglante et plus délirante que la Révolution française ? Avec une perspicacité fondée sur une érudition sans faille, Hubert Monteilhet s'en est avisé. Et la passionnante histoire qu'il nous livre, riche en ténébreuses intrigues comme en révélations insolites, en rebondissements tragiques comme en péripéties où le drame tourne soudain à l'irrésistible farce, nous montre qu'il a su tirer pleinement parti des étonnants matériaux romanesques qui s'offraient à lui. A travers les multiples aventures de Lazare de Kervignac, jeune aristocrate de province venu dans le Paris révolutionnaire sous une fausse identité, et agent malgré lui du mystérieux et omniprésent baron de Batz, le plus redoutable et machiavélique des conspirateurs royalistes, nous découvrons les stupéfiantes folies, parfois cocasses mais souvent sanglantes, d'une époque où tous les instincts se déchaînaient ensemble, toutes les utopies les plus démentes se donnaient libre cours, tous les vices s'exerçaient au nom même de la vertu. S'étant introduit dans l'entourage de Saint-Just et s'étant acquis la faveur de celui-ci, le jeune Kervignac se retrouve en même temps au cœur de la conspiration qui aboutira au 9 Thermidor et à la chute de Robespierre, événements dont Monteilhet nous donne une interprétation inédite et d'autant plus fascinante qu'elle est étonnamment plausible.
Lu par : François de Courcy
Durée : 8h. 26min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 24497
Résumé:John E Kennedy, Martin Luther King, Aldo Moro, Anouar el-Sadate, Indira Gandhi, Yitzhak Rabin, mais aussi Lord Mountbatten ou Thomas Sankara, et bien d'autres: l'assassinat politique a pris depuis un demi-siècle une place majeure dans les relations internationales. Soulevant des flots d'émotion, nourrissant l'inquiétude, ces meurtres n'ont pas seulement transformé la plupart de leurs victimes en icônes. Ils ont, chaque fois, constitué un défi à la paix et à l'harmonie sociale. Les auteurs de ce livre ne proposent pas d'apporter de nouvelles révélations sur les crimes de cette nature commis durant le dernier demi-siècle - ni d'établir une corrélation entre la justesse éventuelle d'une cause et la haine meurtrière qu'elle engendre. Le poignard de Brutus ne fait pas de César un " juste ". Outre une reconstitution minutieuse des faits, cas par cas, la question posée sera surtout celle de l'efficacité, on n'ose pas dire du " rendement " historique du forfait, en tant que donnée de la vie publique, nationale ou internationale. Au fil du récit, Jean Lacouture et Jean-Claude Guillebaud reconstituent les scénarios - souvent rocambolesques - qui mènent à la scène du crime, soulignent les zones d'ombre et croisent les hypothèses à la lumière des informations les plus récentes.
Lu par : François de Courcy
Durée : 12h. 38min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21832
Résumé:L'équipée de Varennes ne figure pas dans le canon des "journées révolutionnaires" : ni foules anonymes en fureur, ni sang versé, ni exploits individuels, ni vaincus. À Varennes, un roi s'en est venu, un roi s'en est allé, avant de retrouver une capitale sans voix et une Assemblée nationale appliquée à gommer la portée de l'événement. Autant dire une journée blanche. Et pourtant, ce voyage apparemment sans conséquence fait basculer l'histoire révolutionnaire : il éteint dans les esprits et les cours l'image paternelle longtemps incarnée par Louis XVI ; met en scène le divorce entre la royauté et la nation ; ouvre inopinément un espace inédit à l'idée républicaine ; et, pour finir, projette la Révolution française dans l'inconnu. Le livre de Mona Ozouf reconstitue cette histoire à la fois énigmatique et rebattue. Il en éclaire les zones obscures, pénètre les intentions des acteurs et observe le démenti que leur inflige la fatalité ; avant d'interroger les lendemains politiques d'une crise qui contraint les révolutionnaires à "réviser" la Révolution. Réapparaissent ainsi des questions aujourd'hui encore irrésolues : y a-t-il une politique distincte du roi et de la reine ? Peut-on faire de Varennes l'origine de la Terreur ? Quelle figure de république voit-on se dessiner dans le chaos des passions du jour ? Ce moment tourmenté, écrit l'auteur, ouvre une vraie fracture dans l'histoire de France. Il allonge déjà sur le théâtre national l'ombre tragique de l'échafaud. Dix-huit mois avant la mort de Louis XVI, Varennes consomme l'extinction de la royauté.
Lu par : François de Courcy
Durée : 7h. 28min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 24496
Résumé:L'athéisme en tant qu'il nie l'existence de Dieu ou la divinité de Jésus n'est pas le pire refus de Dieu possible. D'aucuns ont trouvé Dieu et pourtant ne le servent pas, le servent d'autant moins. Ils se perdent dans la mesure même où ils l'ont trouvé. Ceux-là ne sont pas athées, ils reconnaissent tous les articles de la foi catholique et, néanmoins, refusent Dieu de la manière la plus radicale, en connaissance de cause. Ceux-là surpassent l'athéisme et nous découvrent un lieu plus ténébreux, d'autant plus ténébreux qu'il se sert de la lumière pour épaissir ses ténèbres. Tel est le lieu du démoniaque. Il concerne premièrement les démons, sans doute, mais un chrétien ne saurait l'ignorer, car il désigne aussi une possibilité tragiquement sienne, celle d'une perdition qui s'ouvre au coeur même de la chrétienté. Le démoniaque n'est pas tant de vouloir le mal, que de vouloir faire le bien sans obéir à un autre, de vouloir faire le bien par ses seules forces, dans un don qui prétend ne rien recevoir, dans une espèce de générosité qui coïncide avec le plus fin orgueil.