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Recherche par genre: Nouvelle

990 résultats. Page 41 sur 50.

Lu par:Jean Frey
Durée:5h. 13min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:12977
Résumé: «En écrivant "On nous a donné la terre", "Macario" ou "La nuit où on l'a laissé seul", Rulfo invente un langage qui n'appartient qu'à lui seul, comme l'ont fait Giono, Céline ou Faulkner à partir de leur connaissance de la guerre ou du racisme. La langue de Rulfo porte en elle tout son passé, l'histoire de son enfance. Comme l'a dit son ami des débuts, Efrén Hernández, Juan Rulfo est un "escritor nato", un écrivain-né. Son oralité n'est pas une transcription, elle est un art, qui incube le réel et le réinvente. C'est cette appropriation qui donne à son écriture la force de la vérité. Le Llano en flammes brûle dans la mémoire universelle, chacun de ses récits laisse en nous une marque indélébile, qui dit mieux que tout l'absurdité irréductible de l'histoire humaine, et fait naître la ferveur de l'émotion, notre seul espoir de rédemption.»
Durée:2h. 52min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13428
Résumé: ...Un recueil de nouvelles, donc, comme son titre le laisse entendre, mais un recueil divisé en 2 parties. Dans un premier temps, Claude-Inga Barbey nous livre 4 nouvelles, 4 destins de gens ordinaires et dont le trait commun est cette forme sournoise d'entrave à la vie que fait peser sur eux un douloureux passé. Betty, que seul la mort de sa mère indigne libérera du poids de la vie, Edith, inféodée à un époux hostile, qui cherche dans l'imaginaire des histoires qu'elle dessine pour les enfants, l'improbable consolation de la perte de ses parents, Louise, enfant de l'assistance publique, qui est incapable de croire à l'amour de Vincent tant elle se croit peu digne d'amour et d'intérêt, et cet homme, enfin, qui n'a pas de nom dans la dernière nouvelle, abusé sexuellement par son beau-père et qui ne trouvera que dans une sorte d'abandon sauvage un sentiment d'existence. Un indéfectible sentiment d'abandon ancré toujours dans une enfance blessée, fait de chacun de ses êtres des analphabètes de l'amour. Et puis, dans une seconde partie du livre, ce sont des textes brefs que nous propose Claude-Inga Barbey, qui relèvent moins de la nouvelle que de la chronique, ou même de l'instantané. Une quinzaine de textes dans lesquelles l'auteur croque des instants de vie, cristallise un quotidien dans lequel elle débusque ces palpitations de l'âme, ces fragments d'émotions qui conditionnent nos actes et trahissent nos blessures. (www.rsr.ch)
Durée:5h. 11min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:12963
Résumé: Mot de l'éditeur : Les hommes à terre sont tous un peu des marins perdus, immobiles ils voyagent vers d'indicibles aventures. A Hô Chi Minh-Ville, Jean-Paul accompagne son père et découvre un inconnu qui n'a pas oublié sa guerre à Saïgon. A Brest, un marin raconte ses voyages à une toute jeune fille mais c'est elle qui partira. Billy, lui, n'est pas un marin comme les autres, le capitaine d'armes l'a immédiatement deviné, la dame de L'Iguaçu le sait. A Lisbonne, Diego l'Angolais, le naufragé, pêche sur les quais en attendant de reprendre la mer pour rêver ses amours dans la salle des machines. A La Rochelle, Pierre enterre Jeanne, une femme tendre qui connaissait la mélancolie des voyages, les bonheurs des retours de son Ange et l'éternité de l'amour. Toutes ces vies racontées dans une prose précise, drue, crue, poétique et lyrique, émergent d'un imaginaire construit sur l'aventure, l'auteurs, le désir, la compassion et l'éternité éphémère que seule fait naître la mer.
Lu par:Claude Fissé
Durée:3h. 40min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13882
Résumé: Dans ce recueil de brèves nouvelles, le poète tessinois met au service de sa vision fraternelle une prose directe... faite de touches rapides, de pensées à peine suggérées, de dialogues intérieurs interrompus... qui évoque marginaux ou personnages en fin de vie, anciens idéalistes contestataires, vieilles maquillées avec excès, ouvriers à la retraite. L'existence les a souvent déçus sans qu'ils sachent vraiment pourquoi et les laissent tels des « boxeurs groggy ». Parfois, ce sont des jeunes qui confient à l'avenir la réalisation de leur espoir: faire la révolution, devenir esthéticienne et épouser un homme aimant, partir à l'étranger. Qu'ils aient vécu leur vie par procuration, ou qu'ils placent leurs désirs dans un hypothétique devenir, ils tâchent d'échapper au présent. Comme la lumière qui passe au travers des branchages et projette sur les murs des fleurs d'ombre, ces personnages modestes préfèrent leurs souvenirs idéalisés ou leurs rêves à la réalité tranchante.
Durée:3h. 1min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13880
Résumé: Ce livre d'Erri De Luca, écrivain italien contemporain, comporte 18 nouvelles, et démarre par un poème en vers dédié à sa mère, Mamm'Emilia, et indirectement à toutes les mères (" parce qu'être deux commence par elles "). Et ces nouvelles évoquent des thèmes aussi universels que la solitude, l'engagement politique, la foi, la rencontre amoureuse...à travers des histoires faussement banales, et à travers elles, cherchent à mettre en exergue ce qui peut unir les hommes et leur permettre ainsi d'échapper à la solitude. Mais évidemment, la solidarité humaine ne fonctionne pas à tous les coups, parce qu'elle peut aussi se refuser, et on a dans ce livre l'illustration que les hommes savent tout aussi bien s'aimer que se déchirer..." Deux n'est pas le double mais le contraire de un, de sa solitude. Deux est alliance, fil double qui n'est pas cassé.
Durée:13h. 28min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13138
Résumé: Présentation de l'éditeur : Les vingt nouvelles inédites qui composent ce recueil restituent quelque cinquante années de création highsmithienne. Nouvelles de jeunesse ou de la maturité, ce sont des petit bijoux de la littérature, aux écrins finement ciselés par la patte particulière d'une Patricia Highsmith qui maîtrise monstrueusement son art dès son plus jeune âge. Comme à son habitude, l'ordinaire bascule dans l'extraordinaire, chacune des vulnérabilités de personnages est savamment exploitée avec un souci d'économie dramatique parfaitement maîtrisé. Drôle mais souvent cruelle, égratignant au passage l'image édulcorée d'une Amérique forte de ses valeurs, Patricia Highsmith esquisse les personnages et les thèmes de prédilection qui recouvriront ses grands romans. On y découvre notamment l'ébauche expiatoire d'un Tom Ripley ou les grandes figures féminine proches dans leur construction de l'héroïne du Journal d'Edith. Jamais publiées, ces histoires confirment la place si particulière qu'occupe aujourd'hui l'auteur sur la scène de la littérature américaine. Elle qui reçut initialement un accueil mitigé de la par de ses compatriotes, est aujourd'hui unanimement reconnue. Originaire du Texas où elle est née en 1921, Patricia Highsmith a passé la plu grande partie de sa vie entre l'Angleterre, la France et la Suisse, où elle meurt en 1995. Elle a publié plus de trente livres (L'Inconnu du Nord-Express, Le Journal d'Edith, Carol, Le Cri du hibou, Le Talentueux M. Ripley...) dont plusieurs ont fait l'objet d'adaptations cinématographiques réalisées par des metteurs en scène fascinés par son art du suspense : Hitchcock, Chabrol Wenders, Cavanni..
Lu par:Claude Fissé
Durée:2h. 8min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13871
Résumé: Avant de venir s'établir à Genève en 1937, Ludwig Hohl (1904-1980) vécut à Paris et à Vienne, enfin aux Pays-Bas où il oeuvra dans la plus grande solitude spirituelle et dans une misère matérielle voulue. Cette traversée du désert lui fut nécessaire pour rédiger Die Notizen, son livre le plus représentatif d'une pensée en mouvement, à la fois nerveuse, fulgurante et lucide.Au cours de ses séjours en France et en Autriche, Hohl écrivit des textes courts dont un choix vous est proposé ici. On y retrouve un narrateur sans le sou, attiré par les faubourgs, des ratés de toutes sortes, des fantaisistes blêmes, des prolétaires musclés ou fluets, des femmes de mauvaise vie.Ce promeneur solitaire, qui fait songer aux vagabonds de Robert Walser, vient parfois échouer sur la berge d'un fleuve ou au bord de la mer. Dans des moments d'intense contemplation que la présence ou le mouvement de l'eau fait naître, l'auteur donne libre cours à une émotion et à un lyrisme qu'on ne retrouvera plus dans la production ultérieure.
Durée:9h. 47min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13867
Résumé:
Lu par:Marie Lourizi
Durée:1h. 23min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13857
Résumé: "Mahfouz, à partir d'événements et de personnages à l'image de "Monsieur-Tout-le-Monde", donne une profonde parabole du destin humain qui, pour les êtres anonymes comme pour ceux qui semblent d'exception, ne pourra jamais se passer de rêve(s), au-delà d'un quotidien en apparence incommensurablement anecdotique." Yves Thoraval, France-pays arabes, 1996. "L'oeuvre de Mahfouz survivra à tous les coups de poignard. Une oeuvre magistrale, dont les lignes de force sont "justice sociale" et "liberté". Les habitués de Mahfouz y retrouveront l'art du conteur et le plaisir de voir défiler des personnages simples et attachants. Les autres découvriront un écrivain à la langue inspirée de la rhétorique arabe traditionnelle, foisonnante et imprégnée de poésie." M.A. Combesque, La Chronique d'Amnesty international.
Durée:3h. 9min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13852
Résumé: Péloquin nous livre ici quelques feuillets auréolés et biscornus, qui tiennent en une centaine de pages et en presque autant de tranches de vie, sanglantes, cinglantes, hilarantes, qu'il nous déballe sans gants blancs, sans effet, dans un style corrosif et franc, empressé d'accumuler les anecdotes et les réflexions, comme si chaque histoire tissait le souvenir d'une autre. Un livre qui se lit «en parallèle, en dessous, à l'envers et à reculons», puisque c'est ainsi qu'il l'a vécue, sa vie. Autobiographie? Le livre s'entame sur sa naissance en 42, à Montréal, et se termine à l'heure où il achève le roman. Or, on serait plutôt tenté de qualifier d'autobiographies, ce recueil d'histoires vraies, tant il est que Péloquin semble avoir vécu plusieurs vies - pour avoir sans doute frôlé la mort trop souvent. L'originalité et la limite du livre tiennent en ceci que le poète n'essaie pas de se narrer chronologiquement, ni logiquement. Plutôt, selon le caprice de sa mémoire, il nous livre par fragments un tableau éclaté, fait de bribes et d'anecdotes, repondant à la seule loi de l'association, du regroupement thématique, et de la cohérence littéraire. Sont envoyés pêle-mêle des épisodes de sa folle jeunesse, de sa vie publique, de sa vie intime, avec la même impudeur, la même franchise, la même soif. Chaque fragment en relance un autre, et alimente un projet narratif plus large: se constituer comme un héros vivant, assoiffé, mais morcelé, rapiécé, «rapaillé» dirait l'autre. Sa voix sauvage résonne jusqu'à nous, qu'il soit au Bahamas, à Montréal, dans les rues de son enfance à Longueuil, à Lourdes ou à Barcelone. Il veut nous rappeler qu'il est encore debout, avec cette voix, nue elle aussi, bien que grinçante, qui a encore la force de nous engueuler, bohême farouche, jusqu'au bout des ongles de sa folie, qu'il porte en étendard: «Vous êtes pas écoeurés de mourir bande de caves! C'est assez!».
Durée:5h. 36min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13028
Résumé: Quatrième de couverture: " Il y avait à l'hôtel quatre-vingt-dix-sept publicistes de New York. Comme ils monopolisaient les lignes interurbaines, la jeune femme du 507 dut patienter de midi à deux heures et demie pour avoir sa communication. Elle ne resta pas pour autant à ne rien faire. Elle lut un article d'une revue féminine de poche intitulée "Le sexe, c'est le paradis ou l'enfer". Elle lava son peigne et sa brosse. Elle enleva une tache sur la jupe de son tailleur beige. Elle déplaça le bouton de sa blouse de chez Saks. Elle fit disparaître deux poils qui venaient de repousser sur son grain de beauté. Lorsque enfin le standard l'appela, elle était assise sur le rebord de la fenêtre et finissait de vernir les ongles de sa main gauche. "
Lu par:Claude Fissé
Durée:6h. 46min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13809
Résumé:
Durée:4h. 31min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13792
Résumé: Carnets de voyage et philosophie. Quatorze textes, récits ou réflexions, relatifs aux dernières périgrinations de l'auteur, principalement au Japon. Ce recueil fait la part belle au théâtre de ce pays. Un livre inachevé d'inspiration bouddhique.
Durée:1h. 47min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13730
Résumé: Il y a eu "La première gorgée de bière", "La sieste assassinée", "Enregistrements pirates", et il y a aujourd'hui "Dickens, barbe à papa (et autres nourritures délectables)" ! Le dernier né ! Le cru 2005 ! Toujours dans ce livre il est question de petits textes, d'instantanés de l'existence, centrés essentiellement autour des plaisirs de la nourriture, des sensations du boire, du manger et du plaisir des livres ! Où l'on retrouve avec délice la nostalgie des barres chocolatés Milka, les pots de yaourt en verre, la barbe à papa, l'omelette aux champignons, la purée, les bonbons du passé, ceux qu'a ressuscité Renaud dans sa chanson "Mistral gagnant"... (amazon.fr)
Lu par:Jean Frey
Durée:3h. 16min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13726
Résumé: Après le "Vocabulaire de la psychanalyse" (en collaboration avec Jean Laplanche), c'est à un lexique privé que nous convie J.B. Pontalis dans un livre composé de fragments, de brèves. C'est une "pensée rêvante" qui erre sur des mots aimés, détestés ou oubliés, mais aussi sur des images, des patients, des lectures. Ce sont des fenêtres qui permettent l'ouverture sur le monde extérieur, sur de nouveaux horizons, afin que les idées ne se muent pas en idées fixes. Des fenêtres pour ne pas rester enfermé dans une théorie, dans un concept (le "on m'a volé mon concept " m'a fait sourire).
Durée:2h. 25min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13722
Résumé: Dans une petite île grecque, dans un village portugais, au bord d'un lac italien ou dans une station balnéaire, les couples se forment, s'aiment, se mentent et se quittent... Avec pudeur, tendresse et nostalgie, Michel Déon observe et raconte les hommes et les femmes, le désir et la passion qui les lient... ou les séparent.
Durée:2h. 42min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13716
Résumé: " Sur toutes les routes, le long des fleuves, de ville en ville, et par les champs et les grèves, les plaines et les monts, lieux prestigieux qui appellent et captivent, mais aussi la chapelle sous les branches, la sculpture oubliée, le burg à demi ruiné, le jardin d'enfance retrouvé... Evocation du souvenir, du coeur, du hasard; elles sont reflets de lignes de vie. Ces lieux et ces temps, élus ou imprévus, ils existent, ils revivent, ils éclairent."
Durée:2h. 42min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13705
Résumé: Orientales, toutes les créatures de Marguerite Youcenar le sont à leur manière, subtilement. L'Hadrien des Mémoires se veut le plus grec des empereurs, comme Zénon, dans la quête de son Oeuvre au Noir, paraît souvent instruit d'autres sagesses que celles de l'Occident. L'auteur elle-même, cheminant à travers Le Labyrinthe du Monde, poursuit une grande méditation sur le devenir des hommes qui rejoint la pensée bouddhiste. Avec ces Nouvelles, écrites au cours des dix années qui ont précédé la guerre, la tentation de l'Orient est clairement avouée dans le décor, dans le style, dans l'esprit des textes. De la Chine à la Grèce, des Balkans au Japon, ces contes accompagnent le voyageur comme autant de clés pour une seule musique, venue d'ailleurs. Les surprenants sortilèges du peintre Wang-Fô, " qui aimait l'image des choses et non les choses elles-mêmes ", font écho à l'amertume du vieux Cornelius Berg, " touchant les objets qu'il ne peignait plus ". Marko Kralievitch, le Serbe sans peur qui sait trompait les Turcs et la mort aussi bien que les femmes, est frère du prince Genghi, sorti d'un roman japonais du XIe siècle, par l'égoïsme du séducteur aveugle à la passion vraie, comme l'amour sublime de sacrifice de la déesse Kâli, " nénphar de la perfection ", à qui ses malheurs apprendront enfin l'inanité du désir... " Légendes saisies en vol, fables ou apologues, ces Nouvelles Orientales forment un édifice à part dans oeuvre de Marguerite Yourcenar, précieux comme une chapelle dans un vaste palais. Le réel s'y fait changeant, le rêve et le mythe y parlent un langage à chaque fois nouveau, et si le désir, la passion y brûlent souvent d'une ardeur brutale, presque inattendue, c'est peut-être qu'ils trouvent dans l'admirable économie de ces brefs récits le contraste idéal et nécessaire à leur soudain flamboiement.
Durée:4h. 48min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13617
Résumé: ...Sur la plage, une femme et son chien attendant quelque chose; un inconnu surgit et, en vingt pages, tout est réglé: une histoire d'amour est née, assez foudroyante pour que le feu la ravage, le temps de remonter une fermeture Eclair. Les autres nouvelles du recueil vont vite, elles aussi: quand le rideau s'ouvre, on sent que les personnages de Boyd sont déjà en train de dérailler, car la vie ne leur fait pas de cadeaux. Il y a un cinéaste qui a eu le tort de s'éprendre d'une de ses actrices, un poète qui gâche son talent en signant des reportages ringards dans un magazine à la mode, un romancier vieillissant qui mesure - trop tard - que l'écriture l'a empêché de vivre normalement, un autre romancier qui a tragiquement sacrifié ses rêves sur un champ de bataille - il n'est plus que le «patient n° 39», agonisant sur un lit d'hôpital. A ces drames en sourdine Boyd ajoute quelques exercices oulipiens à la Perec, un pastiche de Tchekhov et un récit au vitriol où il s'attaque à ces pseudo-Apollon qui, gavés de stéroïdes dans les salles de gym, ne sont que des baudruches bronzées, musclées et décervelées. D'une nouvelle à l'autre, l'auteur de La Croix et la bannière fait provision d'ironie à l'anglaise, avec, au détour de la phrase, des brassées d'émotions et toutes les couleurs de la vie: ce moraliste amer est aussi un délicieux aquarelliste.
Durée:2h. 12min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:13196
Résumé: Les nouvelles de Suzanne Deriex sont de petites perles d'écriture, des instants envoûtants où le lecteur retient son souffle, où il entre sans s'en rendre compte dans un monde à part. Certaines d'entre elles tiennent du conte et ont un petit côté fantastique. D'autres ont été écrites à partir de souvenir d'enfance. Enfin, quelques-unes nous permettent de partager la vision de la créatrice et sa philosophie de vie, aussi. Il suffit de se laisser séduire et d'accepter de vivre ces moments de bonheur pur. « ... On est pris, on se laisse faire sans trop savoir si nos pas touchent terre encore ou cheminent à la lisière du merveilleux. C'est un livre qui fait du bien en ces moments si lourds de menaces et de catastrophes. »