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Un pacte avec le diable: quand la France recrutait des scientifiques nazis

Résumé
Ils s'appelaient Hermann Oestrich, Heinz Bringer, Otto Ambros, Rolf Engel... Ils étaient scientifiques et ils étaient allemands. Ils étaient aussi des nazis engagés, et pourtant la France leur a déroulé le tapis rouge. Certains seront même décorés de la Légion d'honneur pour services rendus à la France. Une histoire occultée? Certainement. Effacée? Peut-être. Oubliée? Il semblerait. Par un tour de passe-passe dont le roman national a le secret, l'opération de recrutement massif, dès 1944, de scientifiques nazis par le pouvoir gaulliste a été gommée de l'histoire officielle. Au terme d'une enquête qui va le mener jusqu'aux lieux où ont vécu et travaillé ces Allemands, mais aussi dans le dédale des archives de la République, au travers d'entretiens avec les rares témoins encore en vie, d'échanges avec des historiens et de la consultation d'archives audiovisuelles, Michel Tedoldi met au jour un pan méconnu et sidérant de notre histoire contemporaine.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Mots-clés: Nazisme
Durée: 10h. 8min.
Édition: Paris, Albin Michel, 2023
Numéro du livre: 75433
ISBN: 9782226480392
CDU: 914.4

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Lu par : Bertrand Baumann
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Résumé:Tout le monde en France connaît l'histoire d'Oskar Schindler, qui a sauvé un millier de juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Mais on connaît beaucoup moins l'exploit de Felix Kersten, et pourtant, un mémorandum du Congrès juif mondial établissait dès 1947 que cet homme avait sauvé en Allemagne " 100 000 personnes de diverses nationalités, dont environ 60 000 juifs, [... ] au péril de sa propre vie " . Encore, à l'issue du récit qui va suivre, de tels chiffres sembleront-t-il passablement sous-évalués. Un des ouvrages les moins connus et les plus émouvants de Joseph Kessel s'intitule Les mains du miracle. Ce roman retraçait déjà l'exploit du thérapeute d'Himmler qui se faisait rémunérer en libérations de juifs et de résistants sans que le lecteur puisse toujours distinguer la part de Kessel de celle de Kersten. Pour reconstituer la véritable histoire au travers des archives, des mémoires, des journaux, des notes et des dépositions des principaux protagonistes, il fallait un historien spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, qui connaisse également l'allemand, l'anglais, le suédois, le norvégien, le danois et le néerlandais. Le résultat est un récit de terreur, de lâcheté, de générosité, de fanatisme et d'héroïsme qui tiendra jusqu'au bout le lecteur en haleine.
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Résumé:Deux grands noms de l'histoire de l'Allemagne contemporaine dressent une biographie renouvelée du personnage le plus fantasmé du XXe siècle. D'où venait Hitler, quel était son véritable buit et l'a-t-il atteint ? Plus qu'un portrait, c'est un parcours, entre échecs personnels et succès politiques, entre folles obsessions et pragmatisme froid, que Johann Chapoutot et Christian Ingrao retracent. L'une de ses prophéties était :"Il n'y aura plus jamais de novembre 1918 dans l'histoire allemande" ; lui et le peuple allemand ne survivront pas à la défaite. En déconstruisant méthodiquement le mythe – cette ambition ultime d'Hitler et de Goebbels –, le travail de l'historien peut aider à vaincre une dernière fois le nazisme : Hitler n'était ni brillant, ni même saint d'esprit ; son projet ne reposait sur aucune forme de rationalité ; l'ampleur de ses crimes est inédite et documentée. Comment alors a-t-il pu emmener toute une population aussi loin dans le meurtre et l'autodestruction ?
Lu par : Saskia Petroff
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Genre littéraire : Société/économie/politique
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Résumé:Ce livre constitue une tentative de compréhension de faits qui, au premier coup d'œil, et même au second, semblaient simplement révoltants. Comprendre, toutefois, ne signifie pas nier ce qui est révoltant et ne consiste pas à déduire à partir de précédents ce qui est sans précédent ; ce n'est pas expliquer des phénomènes par des analogies et des généralités telles que le choc de la réalité s'en trouve supprimé. Cela veut plutôt dire examiner et porter en toute conscience le fardeau que les événements nous ont imposé, sans nier leur existence ni accepter passivement leur poids, comme si tout ce qui est arrivé en fait devait fatalement arriver. Comprendre, en un mot, consiste à regarder la réalité en face avec attention, sans idée préconçue, et à lui résister au besoin, quelle que soit ou qu'ait pu être cette réalité. " (Hannah Arendt) Sur l'antisémitisme est la première partie de l'œuvre magistrale d'Hannah Arendt, Les Origines du totalitarisme.
Durée : 17h. 35min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
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Résumé:Les douze salopards Tout a été dit sur les complices d'Hitler jugés à Nuremberg (Göring...), rattrapés dans leur fuite (Eichmann, Barbie...) ou morts dans la clandestinité (Mengele). Mais on ne s'est guère intéressé à ceux qui, non content d'avoir échappé à la corde, ont entamé, à l'ombre des vainqueurs, une seconde carrière d'envergure. La plus spectaculaire est celle de Kurt-Georg Kiesinger, devenu chancelier de la République fédérale d'Allemagne de 1966 à 1969 après avoir été surnommé, entre 1940 et 1945, le " Goebbels de l'étranger ". Et les plus honteuses celles de Reinhard Gehlen, Adolf Heusinger et Ernst Achenbach. Le premier prit la tête, en 1956, des services secrets ouest-allemands et le second, de 1960 à 1964, du comité militaire de l'Otan. Sous les ordres d'Hitler, ils avaient pourtant planifié l'invasion de la Russie et son cortège de massacres. Quant au troisième, il fut le principal collecteur de fonds du NSDAP avant d'organiser le pillage de l'économie française, ce qui ne l'empêcha nullement de devenir président de la Commission des Affaires étrangères du Bundestag... puis candidat de l'Allemagne à la Commission de Bruxelles en 1970 ! A leurs côtés, voici le SS Walter Schellenberg, principal collaborateur d'Heydrich puis d'Himmler, cité à Nuremberg comme simple ''témoin'', alors qu'il jeta les bases de la Shoah par balles en Union soviétique ; Friedrich Paulus, le vaincu de Stalingrad, devenu un ardent propagandiste soviétique... ; Rudolf Diels, le premier chef de la Gestapo (1933-34), qui se transforma en chasseur de communistes pour le compte de l'armée américaine. Voici encore Albert Speer et Wernher von Braun, deux assassins aux mains propres qui ne réussirent respectivement comme ministre de l'armement d'Hitler et concepteur des premiers missiles balistiques de l'histoire, que grâce aux dizaines de milliers d'esclaves sacrifiés dans les usines du Reich ; et aussi " le sorcier " Hjalmar Schacht, qui mobilisa l'industrie et la finance en faveur du IIIe Reich avant de se reconvertir en conférencier international... Sans oublier Otto Skorzeny, le ''James Bond du Führer'', qu'on retrouve dans tous les coups tordus de l'Après-guerre, au service de la CIA comme du Mossad ! Et voici l'exception qui confirme la règle : Hanna Reitsch, héroïne de l'aviation, dont l'erreur fatale fut de croire en Hitler et de mettre son prestige de pilote d'essai au service d'un régime criminel. Continuant, jusqu'en 1977, à battre records sur records, elle osa regarder en face les horreurs qu'elle avait provoquée. Une galerie passionnante de portraits portée par un rare sens du récit.
Durée : 6h. 55min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 70431
Résumé:En juin 1941, un officier supérieur de l'armée suisse traverse clandestinement la frontière pour rejoindre les armées allemandes. Le Biennois Johann Eugen Corrodi (1897-1980), commandant d'un bataillon jurassien, s'engage sous un faux nom dans la Waffen-SS. Il en deviendra le Suisse le plus haut gradé. Admirateur d'Hitler et de son régime, Corrodi a pour ambition de faire une grande carrière militaire. Il l'achèvera comme bras droit du commandant de la Waffen-SS en Italie avant de revenir en Suisse en mai 1945. Un tribunal militaire le condamne à deux ans et demi d'emprisonnement. Militaires et civils dénoncent une peine jugée scandaleusement clémente. Quelles ont été les motivations de l'officier supérieur, ses liens avec les milieux nationaux-socialistes suisses ? Qu'a-t-il réellement fait dans la Waffen-SS, sur le front de l'Est d'abord, en Italie ensuite ? Comment expliquer une peine largement inférieure à celles prononcées par contumace durant la guerre ? Pourquoi n'a-t-il pas été condamné pour trahison ? Ces questions sont longtemps restées sans réponse. Ce livre s'attache à les éclaircir, sur la base de documents suisses, mais aussi étrangers. Il s'efforce constamment d'établir si ce parcours est représentatif ou non de ceux des centaines d'autres Suisses qui se sont engagés au service d'Hitler. L'histoire de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale comprend aussi celle de ces Suissesses et Suisses qui - comme Johann Eugen Corrodi - ont agi pour le Troisième Reich, de celles et ceux qui - comme Maurice Bavaud à Berlin - ont été mis à mort par lui et de celles et ceux qui - comme Carl Lutz à Budapest - ont oeuvré en faveur de ses victimes
Durée : 20h. 28min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 68459
Résumé:Commandant du camp d’extermination de Treblinka où furent gazés près de 900 000 Juifs, Franz Stangl illustre, au même titre qu’Adolf Eichmann, la banalité du mal. Débusqué par Simon Wiesenthal après avoir fui au Brésil à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Franz Stangl est jugé en Allemagne en 1970. C’est alors qu’il s’entretient avec Gitta Sereny. Au cours de six semaines d’entretien, celui que Himmler surnommait « notre meilleur commandant » se livre sans fard, tente d’expliquer ses actes, en trichant et dissimulant parfois. Sans céder à la facilité, Gitta Sereny nous fait pénétrer dans l’esprit d’un des plus grands meurtriers de l’histoire de l’humanité. Considéré comme un modèle du genre, ce livre demeure, aujourd’hui encore, un document hors du commun.
Durée : 13h. 1min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 69850
Résumé:Membre convaincu du parti nazi dès 1923, aveuglément soutenu par son épouse Charlotte, nazie tout aussi fervente, Otto von Wächter a rapidement intégré l’élite hitlérienne, devenant notamment, après l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale, gouverneur de Cracovie en Pologne, puis gouverneur du district de Galicie, dans l’ouest de l’Ukraine actuelle – deux territoires qui furent le théâtre de l’extermination des Juifs. En 1945, après la défaite du Reich, il parvient à fuir, se cache dans les Alpes autrichiennes avant de rejoindre Rome et le Vatican, qui abrite l’une des principales filières d’exfiltration des nazis vers l’Amérique du Sud...