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Recherche par auteur : Menasse, Robert

4 résultats.

Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 18h. 44min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 65049
Résumé:Qu'est-ce qui pousse Viktor Abravanel, vingt-cinq ans après son baccalauréat, à dénoncer en public le passé nazi de ses anciens professeurs, quitte à les accuser tous sans discernement ? N'est-ce pas pour lui une manière de régler ses comptes avec sa jeunesse, avec une famille où figurent à la fois un père juif et un oncle antisémite ? C'est en tout cas parce qu'il a travaillé sur celui qui fut le premier maître de Spinoza, Samuel Manasseh ben Israël, qu'il en est venu à s'interroger sur ses propres éducateurs. Entre Viktor, historien autrichien d'aujourd'hui, et le rabbin d'Amsterdam à qui ses ouvrages de compilation valurent une célébrité sans lendemain, des liens troublants se tissent au fil des pages de ce roman, par d'incessants allers-retours entre le présent et le passé. Mais le destin du jeune juif et de ses parents, " chassés de l'enfer " portugais par l'Inquisition, n'est pourtant pas exactement superposable à celui de Viktor, de son père et de ses grands-parents rescapés de la persécution nazie ; et c'est aussi sur l'illusion d'une histoire qui se répéterait que Robert Menasse invite à s'interroge
Durée : 25h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 75429
Résumé:Alors que des négociations sont en cours sur l’élargissement de l’Union européenne à l’Albanie, Karl Auer, haut fonctionnaire autrichien en poste à Bruxelles, se rend à Tirana où il tombe amoureux de Baia Muniq, brillante juriste albanaise chargée des pourparlers avec la Commission européenne. Au même moment, autour du Premier ministre albanais, on travaille à améliorer l’image du pays dans l’opinion ; il faut rappeler aux Européens que le héros national albanais, Skanderbeg, n’était pas musulman mais chrétien, et fut au quinzième siècle le défenseur de la chrétienté. Son casque légendaire est conservé au Musée d’histoire de l’art de Vienne. Les Albanais n’auront qu’à réclamer solennellement la restitution de ce symbole pour que leur pays apparaisse enfin sous un jour différent. Mais voici qu’à Vienne, soudain, le casque de Skanderbeg disparaît… Tel est le point de départ de ce roman riche en péripéties où fiction et actualité politique s’entrelacent de façon jubilatoire jusqu’à une fin ironique et imprévisible quand survient l’épidémie de Covid-19.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 14h. 54min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 65021
Résumé:Un cochon sème la panique dans le centre de Bruxelles. Autour de la place de la Bourse, un Turc de passage est renversé par l’animal. Un vieux monsieur lui tend la main pour l’aider à se relever : « Gouda Mustafa prit la main et se releva. Son père l’avait mis en garde contre l’Europe. » C’est sur cette scène symbolique que débute le roman de Robert Menasse, 448 pages haletantes et débordant d’imagination qui nous emmènent dans le monde ubuesque de « l’Europe ». L’agression du cochon fou n’est pas la seule péripétie du début de ce livre : dans le même quartier, un homme est tué d’une balle de revolver. Qui est-il, pourquoi a-t-il été tué ? La question sous-tendra le récit jusqu’à sa fin, sans qu’on y apporte de véritables réponses. Le coup de feu a été entendu par un voisin, le Dr Martin Susman, qui travaille à la Commission européenne et sera l’un des personnages principaux d’une autre branche du récit. Ainsi commence à tourner un incroyable manège sur lequel Menasse dispose ses personnages avec une inventivité sans borne et une joie créative aussi sardonique que communicative.
Lu par : Manon
Durée : 3h. 24min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 31474
Résumé:Lu par Manon Une réflexion sur les fondements de l'Europe dans laquelle l'auteur renoue avec les motivations profondes de la construction de l'Union européenne. En évoquant les acteurs du projet européen d'aujourd'hui, il rappelle celui des pères fondateurs de bâtir une paix durable et de dépasser les antagonismes.