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Animals

Résumé
Au seuil de la Vie Eternelle, Elizabeth patiente. A ses côtés, dix animaux tués lors de conflits armés. Aucune âme ne sera autorisée à passer avant qu'elle n'ait fourni la preuve irréfutable de sa foi. Alors pour tromper l'ennui, elles racontent leur histoire. Une moule victime de Pearl Harbour, un ours affamé durant le siège de Sarajevo, un chien fauché sur le Front Est de la Seconde Guerre mondiale, un perroquet mort sous les bombes à Beyrouth en 2006, ou encore une tortue (ayant appartenu à la fille de Tolstoï !) égarée dans l'espace pendant la Guerre Froide... Pourquoi les animaux suscitent-ils une empathie que nous semblons incapables d'éprouver envers nos semblables ? A travers ces dix trajectoires, et autant d'hommages littéraires - à Jack Kerouac, Sylvia Plath ou encore Colette -, Ceridwen Dovey nous offre une fable malicieuse aux accents philosophiques. Regard sur le monde animal, victime collatérale de notre absurde brutalité, mais aussi sur l'humanité, cette relecture de l'Histoire contemporaine en dix chapitres nous rappelle le pouvoir de rédemption de la littérature et de l'imaginaire.
Durée: 8h. 43min.
Édition: Paris, Ed. Héloïse d'Ormesson, 2016
Numéro du livre: 34210
ISBN: 9782350873862

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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 37136
Résumé:L'enfant n'était pas encore née, mais Io-Anna s'était tatoué son prénom futur dans le bas du dos : Joyce. Et Grace, la belle-mère, devineresse, enchanteresse et guérisseuse, avait été visitée par une vision prometteuse. " Confiance est le chemin de ce qui échappe au malheur. " Cette parole, Io-Anna l'a laissée en dépôt auprès de Grace afin qu'elle soit transmise plus tard à Joyce. Car elle ne sait pas si elle aura le cœur à lui dire, elle-même, ce qu'elle a eu pourtant le cœur à vivre : comment, pour échapper à un ordre patriarcal honni, elle s'est enfuie sur un vélo, à travers la boue des marais, avec Sunday le colporteur qui deviendra plus tard le père de l'enfant ; comment la petite Joyce leur est arrivée, inanimée, sur un radeau flottant. " Il faut se mettre à trois pour faire un enfant ", dit Grace, " le mâle, la femelle et l'Invisible. " Au pied de l'acacia, l'arbre de l'innocence, un magnifique hymne au courage de vivre, porté par trois générations de femmes en révolte dans l'Afrique d'aujourd'hui.
Lu par : Madiana Roy
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Lu par : Madiana Roy
Durée : 12h. 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Dans la famille nous aimons les grands projets. D'ailleurs j'en ai un : DEVENIR. La vie ? Quelle vie ? La mienne est faite d'oubli et de robes. Pas de murs dans ma chambre. Rien que des robes. Débordantes. Lourdes. Effusion de satins, de soies et de cotons qui camouflent mon corps et établissent le lien nécessaire entre moi et les autres. Sapeuses ? Vous n'y êtes pas. Frimer sur des triples talons à un demi-million, rouler des épaulettes coutures est essentiellement culturel. Les regards s'installent sur moi. Nul besoin de carte de séjour ni de passeport. Visa pour la survie. Que deviendrais-je si ces tissus qui me protègent venaient à disparaître ? Le monde, redoutable oppresseur, sera en colère contre moi. Une avalanche inquisitrice se déversera sur moi : ma couleur ébène, mes parents, mon chat, mes habitudes, mes préjugés, ma méfiance, ma haine, ma beauté que je ne vous décrirai pas tellement elle saute aux yeux, mes ambitions, mon âme !
Lu par : Jean Frisch
Durée : 5h. 10min.
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Durée : 3h. 58min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:C'est son âme toute entière que Calixthe Beyala met dans ses romans, sans retenue, sans fausse pudeur, avec cette franchise décidée et directe qui s'appelle la liberté et cet excès d'existence qui s'appelle le tempérament. On n'entre pas dans son dernier roman, Amours sauvages, il nous happe. Il nous emporte dans une histoire bourrée de personnages aussi drus et denses que le style de l'écrivain : de Pléthore, grand écrivain maudit mais décevant, à Eve-Marie, l'héroïne, qui comme l'auteur, originaire du Cameroun, ne manque ni d'énergie ni de charme, en passant par Pégase, disséqueur de cadavres, et Flora-Flore, la voisine du troisième " une brune à frange aussi longue qu'une asperge et qui ne pouvait pas vivre sans les coups de son type ", en passant par le docteur Sans-Souci, mademoiselle Babylisse et le tirailleur Bassonga, sans compter le somptueux et mystérieux Océan, trop aimé mais qui aime trop les hommes. (amazon.fr)
Durée : 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23983
Résumé:Tous les enfants d'Afrique raffolent des gnioules, ces petites noix de palmiers qui renferment une délicieuse petite amande. Daiabou Ndao, elle, en abusait. Jour et nuit, elle cassait inlassablement ses gnioules ! Une nuit qu'elle était seule à se régaler dans la cour de sa maison, on entendit un lion rugir au loin. Mais Diabou Ndao n'avait pas du tout l'intention de bouger...
Lu par : Gilbert Wursten
Durée : 5h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18542
Résumé:Pour son cinquième roman, Verre cassé, l'auteur congolais Alain Mabanckou a choisi de placer une fois de plus les marginaux et autres damnés de la terre au coeur de son récit. Verre cassé est le nom d'un des clients les plus assidus du « Crédit a voyagé », un bar des plus atypiques de Brazzaville (Congo). Son propriétaire, l'Escargot entêté, soucieux de laisser une trace à la postérité et ayant remarqué le don de Verre cassé pour l'écriture, lui confie une mission très spéciale. Il doit inscrire dans un cahier l'histoire de la bande « d'éclopés » qui fréquente son bar pour que personne ne l'oublie. L'Escargot entêté pense que ses compatriotes n'ont pas « le sens de la conservation de la mémoire, que l'époque des histoires que racontait la grand-mère grabataire [est] finie, que l'heure [est] désormais à l'écrit parce que c'est ce qui reste, la parole c'est de la fumée noire, du pipi de chat sauvage ». Il déteste donc entendre les formules toutes faites du type, « en Afrique quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle ». Lorsqu'il entend ce cliché, il répond : « ça dépend de quel vieillard, arrêtez donc vos conneries, je n'ai confiance qu'en ce qui est écrit [...] ».
Lu par : Madiana Roy
Durée : 5h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18304
Résumé:« Le temps, c'est comme l'eau du fleuve. On a l'impression qu'elle passe, mais elle est toujours là. Va au bord du fleuve à n'importe quel moment, il y a toujours de l'eau et tu puises si tu en veux. Crois-moi, le temps ne passe pas, Mwana. Il passerait pour aller où ? » C'est avec cette conviction, continuellement insufflée par sa grand-mère Iyo, que Mwana grandit. La vie est belle à Douala, quelle que soit la saison. Belle et pleine de péripéties souvent amusantes que ce roman raconte comme de vives voix. Mais tout va devenir différent à partir du jour où, adolescent, Mwana entrera à l'école. Et découvrira, tout surpris, un tyran à l'air conciliant pourtant : la montre. À vrai dire, avec Mwana, c'est tout un continent qui est ainsi pris au piège d'un temps nouveau. Car maintenant, même en Afrique et n'en déplaise à Iyo, le temps s'est mis à passer. Bel et bien. Comme partout ailleurs dans le monde.
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 3h. 5min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18454
Résumé:Dans ce roman paru en 1979, l'écrivain sénégalaise Mariama Bâ écrit à la première personne la lettre que Ramatoulaye, qui vient de perdre son mari Modou Fall, envoie à son amie d'enfance Aïssatou. Dans l'intimité de cette confession, la narratrice nous plonge dans une atmosphère douce-amère, au coeur de ce sentiment étrange situé entre la nostalgie poignante de l'amour heureux et la fatalité de l'impossibilité à le faire renaître. Mais ce n'est pas le veuvage qui inspire ces méditations à Ramatoulaye. Les difficultés du couple datent... de l'arrivée de la jeune Binetou. Cette camarade de classe de Daba, la fille de la narratrice, est en effet devenue la co-épouse de cette dernière. Ramatoulaye enrage, étouffée par la jalousie, elle qui partageait jusque là avec Modou Fall trente années d'union et douze enfants. Mais elle sait aussi pertinemment que « Binetou est un agneau immolé comme beaucoup d'autres sur l'autel du matériel », et que ce mariage lui assurant une villa, une rente mensuelle, des habits prêt-à-porter et un futur voyage à la Mecque pour ses parents, est un moyen d'échapper à sa condition. Le roman fustige donc la polygamie, mais aussi les impasses de cette société clivée. Et c'est certainement en cela que le roman est d'une profondeur si touchante, chaque sujet est abordé dans toute sa complexité, et toujours sous l'angle de l'émotion de la narratrice.