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Les Suisses et les nazis: le rapport Bergier pour tous

Résumé
Ce livre est un trait d’union. Le trait d’union qui manquait entre le grand public et les 11 000 pages des travaux de la commission Bergier sur la Suisse et la Seconde Guerre mondiale. De quoi rebuter les meilleures volontés ! Si bien que beaucoup en étaient restés aux comptes rendus des médias lors de la polémique sur la Suisse face au nazisme. Grâce à Les Suisses et les nazis, chacun a désormais accès aux points principaux étudiés par les historiens : comment la Suisse s’est-elle comportée pendant la Seconde Guerre mondiale avec les réfugiés et avec les fonds placés dans les banques ? Que savait-on du sort qui attendait les Juifs refoulés aux frontières ? Quel rôle jouait la place financière suisse ? Qu’en était-il du transit ferroviaire et du travail forcé en Allemagne pour le compte d’entreprises suisses ? Cet ouvrage livre enfin au grand public les réponses proposées par la Commission indépendante d’experts.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 6h. 14min.
Édition: Carouge-Genève, Ed. Zoé, 2010
Numéro du livre: 39487
ISBN: 9782881826788
Collection(s): Zoé poche
CDU: 949.4

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Numéro du livre : 72167
Résumé:Juin 1944. Heinrich Himmler, chef de la SS, ordonne le transfert de la Tapisserie de Bayeux à Paris. L'insurrection de la capitale, en août 1944, sauve ce chef-d'oeuvre d'un départ pour l'Allemagne. Premier récit complet digne d'un roman d'aventure ! La Tapisserie de Bayeux est en réalité une broderie. Oeuvre majeure de l'art occidental, elle relate, par ses nombreux détails et sur une longueur d'environ 68 mètres, les préparatifs de l'invasion de l'Angleterre par le duc Guillaume de Normandie (v 1027-1087) et sa victoire à Hastings (1066), qui lui permettra de monter sur le trône d'Angleterre et d'entrer dans l'Histoire sous le nom de Guillaume le Conquérant. Très intéressé par cette oeuvre monumentale, Heinrich Himmler souhaite l'étudier afin d'y trouver des preuves supplémentaires de la supériorité de la "race nordique", les Nazis se considérant comme les descendants des Vikings. Le professeur Herbert Jankuhn, de l'institut scienti que de recherche allemand l'Ahnenerbe ("Héritage des ancêtres"), dépendant de la SS, est l'homme chargé de l'analyser. Le 8 juin 1941, il arrive à Bayeux accompagné d'un spécialiste des broderies médiévales, d'un peintre et d'un photographe. A travers de nombreuses péripéties, Jean-Charles Stasi nous conte à tambour battant l'histoire de cette miraculée de la guerre, à laquelle la ville de Bayeux doit sa notoriété internationale depuis plusieurs siècles.
Lu par : Bertrand Baumann
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Résumé:Tout le monde en France connaît l'histoire d'Oskar Schindler, qui a sauvé un millier de juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Mais on connaît beaucoup moins l'exploit de Felix Kersten, et pourtant, un mémorandum du Congrès juif mondial établissait dès 1947 que cet homme avait sauvé en Allemagne " 100 000 personnes de diverses nationalités, dont environ 60 000 juifs, [... ] au péril de sa propre vie " . Encore, à l'issue du récit qui va suivre, de tels chiffres sembleront-t-il passablement sous-évalués. Un des ouvrages les moins connus et les plus émouvants de Joseph Kessel s'intitule Les mains du miracle. Ce roman retraçait déjà l'exploit du thérapeute d'Himmler qui se faisait rémunérer en libérations de juifs et de résistants sans que le lecteur puisse toujours distinguer la part de Kessel de celle de Kersten. Pour reconstituer la véritable histoire au travers des archives, des mémoires, des journaux, des notes et des dépositions des principaux protagonistes, il fallait un historien spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, qui connaisse également l'allemand, l'anglais, le suédois, le norvégien, le danois et le néerlandais. Le résultat est un récit de terreur, de lâcheté, de générosité, de fanatisme et d'héroïsme qui tiendra jusqu'au bout le lecteur en haleine.
Durée : 18h. 14min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
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Résumé:Au printemps 1939, une organisation top secret est fondée à Londres, surnommée " l'armée secrète de Churchill " : elle a pour objectif de détruire la machine de guerre d'Hitler, au moyen d'actes de sabotage spectaculaires. La guérilla s'avéra aussi extraordinaire que les six gentlemen qui dirigèrent les opérations. Churchill les avait choisis pour leur créativité et leur mépris des convenances. L'un d'eux, Cecil Clarke, était un ingénieur fou qui avait passé les années 1930 à inventer des caravanes futuristes. Son talent fut employé dans un but bien plus dangereux : c'est lui qui construisit la bombe destinée à assassiner le favori d'Hitler, Reinard Heydrich. Un autre membre de l'organisation, William Fairbairn, était un retraité corpulent à la passion peu commune : il était le spécialiste mondial des techniques d'assassinat sans bruit. Sa mission consistait à entraîner les hommes parachutés derrière les lignes ennemies. Dirigés par Colin Gubbins, un pimpant Ecossais, les six hommes formaient un cercle secret qui planifia les sabotages les plus audacieux de la Deuxième Guerre mondiale. Winston Churchill les appelait " son ministère de la Guerre sale ". Les six " ministres ", assistés d'un groupe de femmes formidables, furent si efficaces qu'ils changèrent le cours de la guerre. Raconté sur le ton d'un récit d'aventure, avec la verve remarquable de Giles Milton et son subtil sens du détail, Les Saboteurs de l'ombre se base sur de vastes recherches historiques et sur des archives inédites jusqu'ici.
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Résumé:En juin 1941, un officier supérieur de l'armée suisse traverse clandestinement la frontière pour rejoindre les armées allemandes. Le Biennois Johann Eugen Corrodi (1897-1980), commandant d'un bataillon jurassien, s'engage sous un faux nom dans la Waffen-SS. Il en deviendra le Suisse le plus haut gradé. Admirateur d'Hitler et de son régime, Corrodi a pour ambition de faire une grande carrière militaire. Il l'achèvera comme bras droit du commandant de la Waffen-SS en Italie avant de revenir en Suisse en mai 1945. Un tribunal militaire le condamne à deux ans et demi d'emprisonnement. Militaires et civils dénoncent une peine jugée scandaleusement clémente. Quelles ont été les motivations de l'officier supérieur, ses liens avec les milieux nationaux-socialistes suisses ? Qu'a-t-il réellement fait dans la Waffen-SS, sur le front de l'Est d'abord, en Italie ensuite ? Comment expliquer une peine largement inférieure à celles prononcées par contumace durant la guerre ? Pourquoi n'a-t-il pas été condamné pour trahison ? Ces questions sont longtemps restées sans réponse. Ce livre s'attache à les éclaircir, sur la base de documents suisses, mais aussi étrangers. Il s'efforce constamment d'établir si ce parcours est représentatif ou non de ceux des centaines d'autres Suisses qui se sont engagés au service d'Hitler. L'histoire de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale comprend aussi celle de ces Suissesses et Suisses qui - comme Johann Eugen Corrodi - ont agi pour le Troisième Reich, de celles et ceux qui - comme Maurice Bavaud à Berlin - ont été mis à mort par lui et de celles et ceux qui - comme Carl Lutz à Budapest - ont oeuvré en faveur de ses victimes
Durée : 13h. 1min.
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Résumé:Membre convaincu du parti nazi dès 1923, aveuglément soutenu par son épouse Charlotte, nazie tout aussi fervente, Otto von Wächter a rapidement intégré l’élite hitlérienne, devenant notamment, après l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale, gouverneur de Cracovie en Pologne, puis gouverneur du district de Galicie, dans l’ouest de l’Ukraine actuelle – deux territoires qui furent le théâtre de l’extermination des Juifs. En 1945, après la défaite du Reich, il parvient à fuir, se cache dans les Alpes autrichiennes avant de rejoindre Rome et le Vatican, qui abrite l’une des principales filières d’exfiltration des nazis vers l’Amérique du Sud...
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Genre littéraire : Histoire/géographie
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Résumé:Les douze salopards Tout a été dit sur les complices d'Hitler jugés à Nuremberg (Göring...), rattrapés dans leur fuite (Eichmann, Barbie...) ou morts dans la clandestinité (Mengele). Mais on ne s'est guère intéressé à ceux qui, non content d'avoir échappé à la corde, ont entamé, à l'ombre des vainqueurs, une seconde carrière d'envergure. La plus spectaculaire est celle de Kurt-Georg Kiesinger, devenu chancelier de la République fédérale d'Allemagne de 1966 à 1969 après avoir été surnommé, entre 1940 et 1945, le " Goebbels de l'étranger ". Et les plus honteuses celles de Reinhard Gehlen, Adolf Heusinger et Ernst Achenbach. Le premier prit la tête, en 1956, des services secrets ouest-allemands et le second, de 1960 à 1964, du comité militaire de l'Otan. Sous les ordres d'Hitler, ils avaient pourtant planifié l'invasion de la Russie et son cortège de massacres. Quant au troisième, il fut le principal collecteur de fonds du NSDAP avant d'organiser le pillage de l'économie française, ce qui ne l'empêcha nullement de devenir président de la Commission des Affaires étrangères du Bundestag... puis candidat de l'Allemagne à la Commission de Bruxelles en 1970 ! A leurs côtés, voici le SS Walter Schellenberg, principal collaborateur d'Heydrich puis d'Himmler, cité à Nuremberg comme simple ''témoin'', alors qu'il jeta les bases de la Shoah par balles en Union soviétique ; Friedrich Paulus, le vaincu de Stalingrad, devenu un ardent propagandiste soviétique... ; Rudolf Diels, le premier chef de la Gestapo (1933-34), qui se transforma en chasseur de communistes pour le compte de l'armée américaine. Voici encore Albert Speer et Wernher von Braun, deux assassins aux mains propres qui ne réussirent respectivement comme ministre de l'armement d'Hitler et concepteur des premiers missiles balistiques de l'histoire, que grâce aux dizaines de milliers d'esclaves sacrifiés dans les usines du Reich ; et aussi " le sorcier " Hjalmar Schacht, qui mobilisa l'industrie et la finance en faveur du IIIe Reich avant de se reconvertir en conférencier international... Sans oublier Otto Skorzeny, le ''James Bond du Führer'', qu'on retrouve dans tous les coups tordus de l'Après-guerre, au service de la CIA comme du Mossad ! Et voici l'exception qui confirme la règle : Hanna Reitsch, héroïne de l'aviation, dont l'erreur fatale fut de croire en Hitler et de mettre son prestige de pilote d'essai au service d'un régime criminel. Continuant, jusqu'en 1977, à battre records sur records, elle osa regarder en face les horreurs qu'elle avait provoquée. Une galerie passionnante de portraits portée par un rare sens du récit.
Durée : 20h. 28min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 68459
Résumé:Commandant du camp d’extermination de Treblinka où furent gazés près de 900 000 Juifs, Franz Stangl illustre, au même titre qu’Adolf Eichmann, la banalité du mal. Débusqué par Simon Wiesenthal après avoir fui au Brésil à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Franz Stangl est jugé en Allemagne en 1970. C’est alors qu’il s’entretient avec Gitta Sereny. Au cours de six semaines d’entretien, celui que Himmler surnommait « notre meilleur commandant » se livre sans fard, tente d’expliquer ses actes, en trichant et dissimulant parfois. Sans céder à la facilité, Gitta Sereny nous fait pénétrer dans l’esprit d’un des plus grands meurtriers de l’histoire de l’humanité. Considéré comme un modèle du genre, ce livre demeure, aujourd’hui encore, un document hors du commun.
Durée : 5h. 21min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 74398
Résumé:Le 16 avril 1942, un marchand de bétail, juif, disparaît lors de la foire de Payerne. On le retrouve, découpé en morceaux, dans des « boilles » immergées dans le lac de Neuchâtel. Arthur Bloch a été assassiné par un groupe de nazis dont le chef voulait ainsi témoigner son attachement à l’Allemagne hitlérienne qui menaçait d’envahir la Suisse. Comment le virus du nazisme a-t-il pu s’infiltrer au cœur d’une si paisible bourgade, dans ce pays préservé de la guerre ? Comment a pu naître l’idée de ce crime atroce, amorce de « solution finale » suisse? Que s’est-il passé dans le cœur et dans la tête des hommes simples qui commirent ce forfait ? Ce livre, basé sur des témoignages recueillis trente-cinq ans après les faits, laisse entrevoir ce qu’aurait été une Suisse occupée par les armées hitlériennes.
Durée : 10h. 8min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 75433
Résumé:Ils s'appelaient Hermann Oestrich, Heinz Bringer, Otto Ambros, Rolf Engel... Ils étaient scientifiques et ils étaient allemands. Ils étaient aussi des nazis engagés, et pourtant la France leur a déroulé le tapis rouge. Certains seront même décorés de la Légion d'honneur pour services rendus à la France. Une histoire occultée? Certainement. Effacée? Peut-être. Oubliée? Il semblerait. Par un tour de passe-passe dont le roman national a le secret, l'opération de recrutement massif, dès 1944, de scientifiques nazis par le pouvoir gaulliste a été gommée de l'histoire officielle. Au terme d'une enquête qui va le mener jusqu'aux lieux où ont vécu et travaillé ces Allemands, mais aussi dans le dédale des archives de la République, au travers d'entretiens avec les rares témoins encore en vie, d'échanges avec des historiens et de la consultation d'archives audiovisuelles, Michel Tedoldi met au jour un pan méconnu et sidérant de notre histoire contemporaine.
Durée : 3h. 53min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 76867
Résumé:Dans Le Cristal de nos nuits, l’auteur dresse un portrait intime de la Suisse dans l’ombre du Troisième Reich. Des personnages se réincarnent dans l’insomnie d’une nuit limpide: une femme qui parle allemand sur la terrasse d’un café montreusien, un soldat qui gît encore sous la neige, un violoncelliste qui livre sa confession à propos d’un trio de Schubert… Dans cette nuit de cristal, ce ne sont pas les bourreaux ou les victimes qui nous ouvrent leur perspective, mais ceux qui ne dorment pas et écoutent derrière les volets clos.
Durée : 7h. 58min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 77446
Résumé:Actrice de théâtre d’avant-garde à Vienne, écrivaine, agente littéraire d’auteurs interdits par les nazis, Hertha Pauli s’est toujours engagée. Aussi se sait-elle en danger quand les nazis annexent l’Autriche en 1938 et saute dans un train, direction Paris. D’autres – poètes, éditeurs, journalistes – prennent le chemin de l’exil et rejoignent la petite colonie d’émigrants qui se retrouvent dans les cafés parisiens. Jour après jour, elle livre la chronique de cette communauté cosmopolite, les discussions politiques, les peurs et les espoirs, les tragédies qui les déchirent, les amours au temps de la drôle de guerre, avec toujours, au-dessus d’eux, la menace qui plane… Quand les nazis marchent sur la capitale, il leur faut fuir à nouveau, sous une pluie de bombes, vers le sud et la zone libre. À Marseille, Hertha retrouve d’autres exilés, pris dans la même souricière et qui, comme elle, cherchent coûte que coûte à rejoindre l’Amérique. Là, ils font une rencontre déterminante, celle d’un certain Varian Fry.
Lu par : André Cortessis
Durée : 10h. 4min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Résumé:Alfred Luginbühl mourut en 1995 à l’âge de soixante-dix-sept ans. Peu avant sa mort, il avait commencé à compiler des notes dans le but d’écrire ses mémoires, des notes qui ont finalement inspiré ce récit. Il fut l’un des deux mille Suisses, militaires ou civils, la plupart double nationaux ou Suisses de l’étranger, à s’être engagés aux côtés des Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Il fut surtout, selon les estimations des historiens, l’un des deux cent mille volontaires de Lors de l’instruction ouverte contre Le lieutenant Alfred Luginbühl par la justice suisse en 1947, il assuma son choix d’avoir combattu le bolchevisme, tout en précisant qu’il n’avait jamais œuvré contre les intérêts de son pays, qu’il n’avait jamais appartenu à un groupement politique, ni exercé la moindre activité pro-nazie sur territoire helvétique. Le juge d’instruction, ne parvenant pas à prouver le contraire, renonça à demander des compléments d’enquête. Et comme ni crimes de guerre, tels que figurant dans le droit international, ni crimes contre l’humanité, ni violation de secrets militaires, ni espionnage au profit de l’Allemagne, ne purent lui être imputés, les deux chefs d’accusation finalement retenus contre lui furent celui de «désobéissance aux autorités militaires», en réalité le fait d’avoir franchi illégalement la frontière, et celui de «service militaire étranger», interdit par la loi suisse. Son passé d’avant désertion (une enfance plus que malheureuse) plaidant pour son avenir d’après guerre, ces deux chefs d’accusation ne lui valurent qu’une condamnation de douze mois d’emprisonnement, une dégradation et une exclusion de l’armée, ainsi que deux ans de privation de ses droits civiques.tous les pays à avoir franchi clandestinement des frontières pour se rallier aux forces du Troisième Reich.