Contenu

Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne 2023

Ce prix, doté de 20'000 francs, honore un ouvrage récent, inscrit dans une sélection élaborée par les professionnels des Bibliothèques et Archives de la Ville de Lausanne sous la conduite de la déléguée à la politique du livre et de la lecture. Les 5 titres / auteurs choisis pour la cuvée 2022-2023 sont :

  • La Cabine, d' Eric Bulliard
  • Fusil, d' Odile Cornuz
  • Les déshérités, de Valentin Decoppet
  • Lettre à mon dictateur, d' Eugène
  • Sa préférée, de Sarah Jollien-Fardel.

Vainqueur

Durée: 4h. 11min.
Genre littéraire: Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre: 72065
Résumé: Une cabine au milieu de nulle part, une quête impossible et un peu loufoque, des dialogues entre inconnus dans le silence des grands espaces, internet et ses premiers balbutiements. Des mondes apparemment incompatibles qui se rencontrent et se comprennent, l’espace d’un instant. Après le succès de son premier roman, L’adieu à Saint-Kilda, Éric Bulliard nous emmène dans le désert de Mojave, entre Las Vegas et Los Angeles. Inspiré de faits réels, ce roman plonge ses racines dans l’histoire de la Mojave Phone Booth qui va, dès 1997, sortir de son isolement grâce à Ron, un doux rêveur enthousiaste. Mais voilà, quand le nombre de visiteurs augmente (trop ?), les autorités s’en mêlent et décident du destin de ce lieu magique.


Candidats

Durée: 4h. 11min.
Genre littéraire: Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre: 72065
Résumé: Une cabine au milieu de nulle part, une quête impossible et un peu loufoque, des dialogues entre inconnus dans le silence des grands espaces, internet et ses premiers balbutiements. Des mondes apparemment incompatibles qui se rencontrent et se comprennent, l’espace d’un instant. Après le succès de son premier roman, L’adieu à Saint-Kilda, Éric Bulliard nous emmène dans le désert de Mojave, entre Las Vegas et Los Angeles. Inspiré de faits réels, ce roman plonge ses racines dans l’histoire de la Mojave Phone Booth qui va, dès 1997, sortir de son isolement grâce à Ron, un doux rêveur enthousiaste. Mais voilà, quand le nombre de visiteurs augmente (trop ?), les autorités s’en mêlent et décident du destin de ce lieu magique.
Durée: 3h. 32min.
Genre littéraire: Policier/épouvante
Numéro du livre: 71448
Résumé: À la poursuite de l’auteur d’un meurtre sordide, l’inspecteur Gross découvre peu à peu les histoires d’un village montagnard. Jalousies familiales, internement forcé et corruption s’entremêlent et forcent le policier à s'immiscer toujours plus profondément dans la vie des habitants.
Durée: 2h. 32min.
Genre littéraire: Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre: 72124
Résumé: « Fusil » est un roman imprégné par le secret et l’entrave familiale, soutenu par une écriture poignante. L’arme du titre plane comme une menace sur un couple qui ne trouve pas à s’aimer dans la durée. Certains objets, utilisés en intitulés de chapitres, ont guidé l’écriture du texte. Une pièce de monnaie, un béret, une brosse, une trottinette ainsi que d’autres objets donnent à ce roman un rythme unique et original. L’écrivaine Odile Cornuz, partant du matériel pour atteindre le souvenir, révèle par la narration les mystères inexplicables de la séparation amoureuse.
Durée: 5h. 43min.
Genre littéraire: Roman historique/biographique
Numéro du livre: 72126
Résumé: À cinquante ans, j’ai décidé d’écrire une lettre à cet odieux personnage. Pour mieux comprendre et peut-être me libérer de cette dette. Je croyais en avoir pour quelques soirs, mais ça m’a pris des mois. Car ce n’est pas tous les jours qu’on écrit à… Nicolae Ceauçescu, tyran de la Roumanie pendant vingt-deux ans. Dans Lettre à mon dictateur, Eugène raconte avec sincérité et humour son parcours de migrant, puis d’écrivain. Il découvre que chez un dictateur, la « chambre des vérités embarrassantes » est vide, puisque celui-ci ose tout et se donne tous les droits.
Durée: 4h. 10min.
Genre littéraire: Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre: 72125
Résumé: Dans ce village haut perché des montagnes valaisannes, tout se sait, et personne ne dit rien. Jeanne, la narratrice, apprend tôt à esquiver la brutalité perverse de son père. Si sa mère et sa sœur se résignent aux coups et à la déferlante des mots orduriers, elle lui tient tête. Un jour, pour une réponse péremptoire prononcée avec l’assurance de ses huit ans, il la tabasse. Convaincue que le médecin du village, appelé à son chevet, va mettre fin au cauchemar, elle est sidérée par son silence. Dès lors, la haine de son père et le dégoût face à tant de lâcheté vont servir de viatique à Jeanne. À l’École normale d’instituteurs de Sion, elle vit cinq années de répit. Mais le suicide de sa sœur agit comme une insoutenable réplique de la violence fondatrice. Réfugiée à Lausanne, la jeune femme, que le moindre bruit fait toujours sursauter, trouve enfin une forme d’apaisement. Le plaisir de nager dans le lac Léman est le seul qu’elle s’accorde. Habitée par sa rage d’oublier et de vivre, elle se laisse pourtant approcher par un cercle d’êtres bienveillants que sa sauvagerie n’effraie pas, s’essayant même à une vie amoureuse. Dans une langue âpre, syncopée, Sarah Jollien-Fardel dit avec force le prix à payer pour cette émancipation à marche forcée. Car le passé inlassablement s’invite. Sa préférée est un roman puissant sur l’appartenance à une terre natale, où Jeanne n’aura de cesse de revenir, aimantée par son amour pour sa mère et la culpabilité de n’avoir su la protéger de son destin.


Voir tous les prix