Contenu

La buveuse de larmes

Résumé
Voici trente-deux proses brèves qui révèlent Robert Walser en homme-orchestre, capable d’illustrer le genre du feuilleton dans toute sa bigarrure et sa mobilité. Tour à tour chroniqueur, épistolier, penseur, paraphraseur, flâneur, conteur, il observe l’animation d’une gare, médite sur la montée des nationalismes, perce à jour la comédie humaine ou surprend une sulfureuse «buveuse de larmes». Léger, attentif, ce narrateur changeant n’est jamais où on l’attend. Sa fine ironie, sa lucidité ouvrent une brèche dans le quotidien. C’est là qu’il invite le lecteur à le rejoindre: «J’appartiens de toutes mes fibres au présent.»
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 3h. 43min.
Édition: Genève, Ed. Zoé, 2024
Numéro du livre: 77468
ISBN: 9782889073832

Documents similaires

Lu par : Pierre Biner
Durée : 9h. 35min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 31535
Résumé:Soixante-douze proses pour Berlin, toutes parues dans le principal quotidien de la capitale, le Berliner Tageblatt : quatre d'entre elles en 1907 et 1908, toutes les autres entre 1925 et 1933, alors que Robert Walser vit à Berne. " Comme mes mots bondissent devant moi ! Mes petits mots sont des enfants qui jouent avec moi. " Walser écrit ici comme il se promène, dans une disponibilité tendre et joyeuse à la vie et à ses incitations. De là, la diversité des thèmes qu'il aborde à l'intention de ses lecteurs berlinois, avec une acuité souvent prémonitoire : les tourniquets de la violence et du raffinement, de la domination et de la soumission, le féminisme, la séduction, l'automobile, le cinéma, la lecture... Non pas en essayiste, bien sûr, mais en jongleur, grâce à la vitalité et à la vivacité d'une langue qui réveille le lecteur en pleine phrase, appelant à son sens des nuances et du paradoxe. Un insolite cortège de personnages déroule ses fastes ; on y reconnaîtra quelques doubles décalés de l'écrivain, tel ce Bavard taciturne et volubile, ou tel cet Enfant du bonheur qui ne laisse pas les bien-pensants en repos. Mais ces histoires qui n'en sont pas nous conduisent toujours ailleurs, c'est-à-dire à nous-mêmes.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 14h. 23min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19303
Résumé:Au fil de ces 266 lettres, c'est toute la vie de Robert Walser, de ses débuts presque enchantés jusqu'aux sombres années de silence littéraire, qui prend un relief nouveau. Écrites à Zurich, Berlin, Bienne, Berne et Herisau, adressées à ses sœurs, à ses éditeurs, mais aussi à deux femmes, Frieda Mermet, qui fut sa muse et sa confidente, et la toute jeune Therese Breitbach, elles sont des pièces essentielles de son atelier d'écriture ; habitées de tendresse et de colères, d'intransigeance, d'indépendance, d'humour, d'ironie, d'un constant goût de vivre, elles donnent un coup de projecteur sur la carrière et le combat étonnant de l'un des écrivains les plus brillants et les plus mystérieux de la littérature moderne.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 5h. 15min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 14412
Résumé:Kleist, Goethe, Höderlin, Don Juan, Hamlet, Van Gogh, Cézanne, ou tels protagonistes d'un opéra de Mozart. Toutes ces figures, énigmatiques ou complexes, Robert Walser les évoques, dans des proses courtes, poétiques, légères, graves, à sa manière inimitable, tour à tour pénétrante et allusive...
Durée : 11h. 49min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 33628
Résumé:Des fragments poétiques, des réflexions en prose, une par minute...
Lu par : Geneviève Roy
Durée : 20min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70716
Résumé:Poète et prosatrice, Anne Fontaine a cherché ses sources d'inspiration dans la grande tradition lyrique française. Son œuvre, raffinée et existentielle, célèbre la beauté du monde et les métamorphoses de la vie et du cœur. Elle a beaucoup publié dans des revues et des quotidiens vaudois.
Durée : 2h. 58min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70476
Résumé:Avec Jacob, personnage biblique de la Genèse et compagnon d’insoumission, Laurence Verrey a engagé sa lutte: déjouer les pièges du silence et le poids du passé pour accéder au droit à l’existence, à la terre vierge de l’écriture. La quête de sa voix singulière, sa part de sel, a lieu de nuit. Cette traversée évoque les tourments de l’enfance, l’affrontement avec l’homme, le lien entre l’écriture et la mère, et se vit avec l’ange, allié et révélateur invisible. Le récit retrace l’histoire de Jacob lorsqu’il revient au pays de sa naissance pour retrouver son frère et combat avec le mystérieux adversaire qui le blesse et le bénit. Si le manuscrit a mis une trentaine d’années pour voir le jour, il garde le même caractère d’urgence.
Durée : 2h. 56min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 67828
Résumé:En vingt-neuf instantanés, l’auteur retrace cinquante ans de cinéma et raconte les moments clés de son parcours de réalisateur. On rencontre en coulisses quelques monstres sacrés tels Béjart, Chessex ou Carla Del Ponte, mais aussi de parfaits inconnus qui ont marqué par leur empreinte les ?lms du cinéaste. Pour Schüpbach, l’expérience du réel a souvent dépassé la ?ction, semant son chemin de petits cailloux blancs.
Lu par : Janick Quenet
Durée : 2h. 52min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 35158
Résumé:"La Fée Valse" voudrait ne pas être un recueil de fantasmes éculés, mais une féerie. Éros y jouerait volontiers, au sens le plus large et comme dans un rêve où la chair est tellement plus réelle – comme dans un poème dont le verbe exulterait. Car ce serait avant tout une affaire de mots que ce livre de baise, au sens rabelaisien, sans rien de la gauloiserie égrillarde trop souvent liée à ce qualificatif. Ainsi ce recueil kaléidoscopique serait-il joyeux et grave, allègre et pensif, tendre et mélancolique, sérieux et ludique au sens du jeu le plus varié ; aussi "La Fée Valse" découlerait-elle de la même recherche d’une pureté sans âge dégagée des corsets de la morale, sans obsession morose ni provocation criseuse, lâchée dans ses cabrioles matinales et vivant ensuite au gré des journées, de la jeune baise aux vieux baisers, sans cesser de rire ni de sourire à la bonne vie divine.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 6h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12954
Résumé:Un des derniers textes de l'écrivain (1925), un roman déconcertant comme le personnage du titre qui en est le héros. Il s'agit de l'auteur lui-même qui s'examine à la troisième personne.
Lu par : Arlette Martin
Durée : 2h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22414
Résumé:" Un matin, l'envie me prenant de faire une promenade, je mis le chapeau sur la tête et, en courant, quittai le cabinet de travail ou de fantasmagorie pour dévaler l'escalier et me précipiter dans la rue. Dans l'escalier, je fus croisé par une femme qui avait l'air d'une Espagnole, d'une Péruvienne ou d'une créole, et qui affichait quelque majesté pâle et fanée. Pour autant que je m'en souvienne, je me trouvai, en débouchant dans la rue vaste et claire, d'une humeur aventureuse et romantique qui m'emplit d'aise. Le monde matinal qui s'étalait devant moi me parut si beau que j'eus le sentiment de le voir pour la première fois... " En racontant tout uniment une journée de flânerie, du matin jusqu'au soir, entre ville et campagne, Robert Walser donne là son texte le plus enjoué, le plus désinvolte et le plus malicieusement élaboré. Changeant sans cesse de perspective, sautant d'un style à l'autre, poussant parfois la parodie jusqu'à l'abnégation, ce petit journal sentimental et cocasse, avec son inimitable mélange de naïveté feinte et de vraie candeur, est non seulement une confession, mais un véritable art poétique, et un chef-d'oeuvre du nouvelliste.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 9h. 53min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15665
Résumé:Joseph est engagé comme homme à tout faire de Tobler, inventeur exubérant qui désespère du financement de ses projets. Il entre ainsi au coeur d'une maison bourgeoise, s'attache lentement à la vie qu'on y mène, et assiste impuissant à son irrémédiable déclin. Coeur apatride, Joseph est un spectateur absolu : il observe avec une innocente lucidité le va-et-vient des turpitudes humaines, contemple amoureusement cette nature qui lui est si familière et ne cesse de scruter sa propre conscience. Une narration qui zigzague entre réflexions intimes, connivence esthétique avec la beauté des lieux et des saisons, situations burlesques au comique doux-amer. La virtuosité de l'auteur est d'autant plus efficace qu'elle se fait plus discrète, au point qu'insensiblement, nous respirons le même air que le héros.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 6h. 2min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14620
Résumé:Jacob von Gunten a quitté sa famille pour entrer de son plein gré dans ce pensionnat où l'on n'apprend qu'une chose : obéir sans discuter. C'est une discipline du corps et de l'âme qui lui procure de curieux plaisirs : être réduit à zéro tout en enfreignant le sacro-saint règlement. Jacob décrit ses condisciples, sort en ville, observe le directeur autoritaire, brutal, et sa soeur Lise, la douceur même. Tout ce qu'il voit nourrit ses réflexions et ses rêveries, tandis que l'Institut Benjamenta perd lentement les qualités qui faisaient son renom et s'achemine vers le drame.