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Le Papou blanc: naufragé volontaire en Nouvelle-Guinée

Résumé
Un jeune savant russe débarque en 1871, à l'âge de vingt-cinq ans, sur les côtes de Nouvelle-Guinée, alors l'une des régions les plus inhospitalières et les plus méconnues du globe. Brumes continuelles, pluies et orages torrentiels, forêts impénétrables, montagnes inaccessibles, Papous à la réputation de cannibales bien établie, ont jusque-là découragé les coeurs les plus vaillants. Cependant, en dépit de fortes fièvres, plongé dans un environnement humain et naturel des plus terrifiants, Nikolaï Mikloukho-Maklaï s'accroche plus d'un an à son bout du monde. L'auteur nous livre ici un récit vivant et vibrant qui fonde les bases de la nouvelle ethnographie.
Genre littéraire: Voyage/exploration
Durée: 13h. 43min.
Édition: Paris, Libretto, 2021
Numéro du livre: 73592
ISBN: 9782369145882
CDU: 910

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Durée:8h. 20min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:18843
Résumé: Parcourant le Brésil et l'Inde, arpentant la Russie du XIXe siècle et le pays de toutes nos légendes, Catherine Clément nous raconte le suicide sacré des veuves indiennes, les écoles de samba, la lutte pour la survie dans le Nordeste, les bûchers de la Khovantchina... Et pose la question : existe-t-il une loi morale vraiment universelle ? Analysant, comparant, opposant, Catherine Clément montre l'extraordinaire persistance des cultures, y compris celles que l'on dit mortes, et rejoint Claude Lévi-Strauss : la bonne distance" entre les peuples, entre la mère et l'enfant, entre les amants s'établit en tapinois sous le grand tracé tapageur des contradictions et des conflits. Ce n'est pas la raison qui agit mais "la pensée sauvage, bricoleuse, fouineuse, plus féminine que masculine, et qui se moque des belles consciences et de leurs déchirements". Le miel, qu'il soit doux et tendre en Europe, ou violemment enivrant chez les Indiens d'Amérique, est à cette image. Le goût du miel, ce "sweet-and-sour", cet idéal de l'éthique cuisinière, équilibre entre le poivré et le sucré, la cardamome et le safran, l'ail et le gingembre, la vie et la mort...c'est aussi le bonheur."
Durée:6h. 44min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:33363
Résumé: Pourquoi lire encore de nos jours cet essai, que Mauss lui-même reconnaissait comme imparfait, et surtout comment le comprendre ? Dans une introduction essentielle, Florence Weber analyse le travail de Mauss, la synthèse des travaux ethnographiques antérieurs, les réinterprétations théoriques qui en ont été faites, les multiples recherches empiriques qui s'en sont inspirées. « Le lire aujourd'hui, c'est prendre la mesure des perspectives qu'il a ouvertes et retrouver à leur racine les principes de l'approche ethnographique des prestations sans marché, un continent mieux exploré aujourd'hui. C'est aussi [...] apprendre à en finir avec le don. »
Durée:4h. 5min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:5573
Résumé: Au coeur de Genève et dans un village vaudois, des hommes exercent des métiers qui s'en vont : charron, forgeron, bossier, outilleur... Ce livre leur donne la parole. Avec leurs mots à eux, ils racontent une époque où l'argent, même rare, n'avait pas encore acheté le temps, où l'énergie était l'eau et le feu, où l'homme travaillait au rythme des saisons. Leur regard est lucide : «il n'y a rien à regretter», disent-ils à l'unisson, se souvenant que le passé a été souvent pour eux synonyme de privations et de misère. Leur témoignage direct et émouvant a valeur d'exemple : le destin de ces rescapés de l'industrialisation rejoint celui de toute une génération pour qui ce XXe siècle a tout bouleversé.
Durée:3h. 7min.
Genre littéraire:Voyage/exploration
Numéro du livre:32671
Résumé: Ouvrage de référence en Russie, Pratique des voyages libres est un compagnon de route parfait pour les voyageurs intrépides. Anton Krotov partage ce qu'il a appris pendant seize ans à sillonner les routes en auto-stop. Le voyageur « libre » est celui qui voyage en immersion totale, dans un esprit de partage et de découverte humaine et sans dépendre de l'argent pour avancer dans son périple. La majeure partie du livre est ainsi consacrée à l'auto-stop. Krotov détaille cette pratique, ses règles et ses interdictions ainsi que ses bons gestes pour attirer les voitures (et ce de nuit, par -20 °C, ou même en groupe). L'auteur évoque aussi d'autres modes de déplacement moins communs comme le cargo, les trains de fret, postaux ou de travail, la locomotive ou encore l'hydro-stop. Anton Krotov apprend au lecteur comment se comporter quand on compte sur l'hospitalité des gens pour se nourrir ou se loger. La réussite du voyage est, selon lui, plus liée à la mentalité du voyageur, à sa volonté et à son amour du monde, qu'à des raisons matérielles. Même si cet ouvrage est initialement destiné à un public russe, toute la communauté des voyageurs peut s'y retrouver. Surtout dans cet encouragement à ne pas trop attendre pour partir, car finalement « un grand voyage, c'est toute une vie vécue en quelques mois ou en quelques années ».
Durée:15h. 44min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:26452
Résumé: La porte ! Combien de fois ne l'avons-nous pas dit ou entendu et combien de fois la passons-nous par jour ? Savons-nous vraiment ce qu'est une porte et jusqu'où elle nous mène ? Tout le monde s'accordera pour reconnaître que dans sa définition même elle implique l'existence d'un "dehors" et d'un "dedans", de l'ouvert et du fermé, du bien-être et du danger, et que toute porte utilisée déclenche une philosophie du monde. Des Magdaléniens à nos portes actuelles nous n'avons cessé de la réinventer et de l'utiliser pour des causes différentes au point que l'on peut se demander quelle folie nous a pris pour rendre cette barrière à la fois si simple et si complexe. Les portes antiques ont définitivement marqué nos imaginaires, tout comme les ponts-levis du Moyen Âge. Les portes c'est aussi l'incroyable étiquette de la Cour, les octrois, les frontières, tout ce qui nous empêche et nous régule, sans compter les hommes qui les tiennent : Suisses, portiers, concierges, domestiques, mais aussi le décorum, les pompes mortuaires et les terribles portes de prison. Aujourd'hui fini les gonds, et à nos portes rivalisent désormais codes et cambrioles. Par leur essence même, portes, passages et seuils expriment les cultures : c'est ainsi qu'en Afrique les Jnouns font concurrence à Eshou et que les serrures dogons reflètent encore l'âme de leurs maîtres, que la Chine oriente toujours ses portes en s'occupant du Ciel alors que le Japon les construit en papier. En Océanie ce sont surtout les tabous qui gardent les portes pendant qu'en Amérique au-delà des malocas, des tipis et des iglous, elles sont devenues héroïnes de feuilletons télévisés.
Lu par:Dorys Pong
Durée:4h. 5min.
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Numéro du livre:12967
Résumé: « Si l'on se passionne tant pour cette histoire de pieds, de têtes, de torses, de buts, ce n'est pas seulement en raison de ses propriétés scéniques, de ses ressorts pathétiques, mais parce qu'elle met à nu, à la façon d'un drame caricatural, l'horizon symbolique de nos sociétés. » (C. B.) Pourquoi un match de football est-il aussi captivant à regarder qu'intéressant à commenter ? Ce qui se passe dans les gradins n'est-il pas aussi important que ce qui se déroule sur le terrain ? Ce divertissement apparemment « futile » met en scène des valeurs fondamentales et des enjeux majeurs de notre société : la place du mérite, de la chance, de la solidarité, de la justice sur le chemin de la réussite, la construction et la représentation des identités sexuelles, les processus d'indentification collective, le statut des émotions aujourd'hui. À partir d'enquêtes effectuées en France, en Italie et en Iran, Christian Bromberger, ethnologue, livre une réflexion originale et inattendue sur l'univers du football.
Durée:14h. 54min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:72549
Résumé: A l'instar de la rencontre en 1930 entre Black Elk, homme-médecine lakota, et John G. Neihardt, de laquelle résultat le célèbre Elan Noir parle (Black Elk Speaks), la rencontre dans les années 1970 entre Thomas E. Mails et Frank Fools Crow, chef cérémoniel lakota, procède du même "hasard" de Grand Rendez-Vous spirituel. Né en décembre 1890, année et mois du massacre de Wounded Knee, dans la réserve des Sioux oglalas de Pine Ridge, ce neveu de Nicholas Black Elk est le dernier descendant d'une grande lignée de Saints-Hommes. Outre son parcours personnel, il nous relate un monde et un mode de vie entrelacés à des valeurs morales et spirituelles consubstantielles de l'identité lakota. Au début de sa vie, Fools Crow dut vivre caché, presque exilé sur sa propre terre, pour échapper à l'école des Blancs. Longtemps il pratiqua des rites secrets interdits par le Bureau des Affaires indiennes, particulièrement la danse du Soleil. Toute sa vie au service des siens, Fools Crow a conduit aussi d'autres cérémonies des plus importantes dont celle du Yuwipi, de la Pipe Sacrée, du Hunka, de la quête de la Vision. Tenant à la fois du passé comme du présent, les propos de l'homme-médecine, à leur façon, répondent aux questions que se pose aujourd'hui un vaste public quant au devenir des Indiens d'Amérique du Nord, en l'occurrence sur l'héritage spirituel les Sioux lakotas.
Lu par:Keren Rouche
Durée:11h. 21min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:20931
Résumé: " Les hypothèses de la horde primitive et de la circoncision en tant que castration symbolique ont été considérées comme des faits, en raison, je pense, de l'application d'un modèle biologique figé et peu convaincant, qui a d'ailleurs conduit à d'autres errements la pensée psychanalytique. "Les " blessures symboliques " sont ici les rites d'initiation dont l'auteur recherche la signification par rapport aux explications anthropologiques et psychanalytiques, notamment celles présentées par Freud dans Totem et Tabou.
Durée:7h. 38min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:70652
Résumé: Le chamanisme est l’un des grands systèmes imaginés par l’homme pour donner sens aux événements et agir sur eux. Étroitement lié au rêve, il suppose une alliance spécifique avec les « dieux ». Le chamane est là pour prévenir tout déséquilibre et répondre à toute infortune : l’expliquer, l’éviter ou la soulager. Véritable « praticien du rêve », il comble à sa manière une béance entre l’esprit humain et le monde mal adapté qui l’entoure. Réunissant des qualités que notre culture sépare, il nous fascine, et parfois nous aveugle. Les questions que se posent les sociétés chamaniques rejoignent souvent les nôtres, mais leurs réponses sont originales. C’est pourquoi elles nous intéressent tous. C’est pourquoi aussi médecins, psychologues, psychanalystes et spécialistes des religions reconnaîtront ici, comme en un miroir déformant, les objets de leurs disciplines. Enraciné dans une expérience vécue sur une période de plus de quinze ans avec un peuple indien d’Amérique qui fait des rêves un grand usage social, intellectuel et religieux, ce livre s’interroge également sur cette dualité qui lie l’ethnologue aux gens avec qui il a longtemps partagé sa vie.
Lu par:Manon
Durée:9h. 30min.
Genre littéraire:Voyage/exploration
Numéro du livre:31818
Résumé: Lu par Manon Le joueur de rugby professionnel anglais se blesse à l'épaule, signant la fin de sa carrière sportive à 31 ans. Il décide alors de dépasser ses limites et de conquérir le plus haut sommet de chaque continent et de rejoindre à ski les deux pôles en moins de deux ans.
Lu par:Maryline Kaim
Durée:7h. 8min.
Genre littéraire:Voyage/exploration
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Résumé: Blaise Cendrars écrivit un jour : "Il n'y a plus que la Patagonie qui convienne à mon immense tristesse.' María Sonia Cristoff y est née, à Trelew, un village de ce monde du bout du monde. Faux calme est son récit du retour au pays natal, mystérieux et mélancolique. À travers ce texte, elle se fait le porte-voix de ses habitants exclus, prisonniers dans leur isolement, perdus dans l'immensité, exposés à une géographie hostile. Elle nous entraîne à la rencontre de personnages fantasmatiques au cœur de villages fantômes, tels ce kiosquier schizophrène qui attend un bus qui ne vient jamais, cet adolescent décharné faiseur de miracles, ou encore cette jeune femme en fuite, dont on ne connaît pas les raisons. Mêlant carnet de voyage, chroniques désenchantées et portait humaniste, María Sonia Cristoff relie avec brio l'errance de Sebald, les carnets de Chatwin, le regard de Maspero à l'absurdité des pièces de Beckett. Récit initiatique d'une grande modernité, à mille lieues des guides touristiques, Faux calme offre au lecteur le vrai visage de la Patagonie et une profonde méditation sur le temps, une mélancolie des ruines en mouvements.
Lu par:Cathy Rocaboy
Durée:10h. 12min.
Genre littéraire:Voyage/exploration
Numéro du livre:65440
Résumé: Une évocation personnelle du nord de la France à travers les personnalités, les lieux et les traditions qui ont marqué l'auteur au cours de sa vie. " Quand je suis arrivé en 2CV à Paris avec ma mère pour louer une chambre d'étudiant, je me suis retrouvé, au milieu des embouteillages, à côté d'un taxi. Le chauffeur avait repéré ma plaque d'immatriculation marquée 62 et il m'a lancé : " Fais pas de dégâts, le mineur ". Quelle bonne idée d'avoir mis une grande partie des gens du Nord dans les Hauts-de-France, dans le haut de l'affiche ! Quelle bonne idée d'avoir mis dans la lumière des gens qui ont souvent été dans le noir ! Le noir de la mine, le noir du ciel, le noir de l'ignorance. Avec le temps, j'ai perdu pas mal de choses. Des illusions, des cheveux, des dents, mes clefs... Je n'ai pas perdu le Nord. J'ai toujours conservé pour le Nord une immense tendresse, j'ai toujours à mes sabots de la terre de l'Artois, dans ma tête des souvenirs de ciels immenses et changeants, et dans mon coeur beaucoup d'amis. Je les reconnais à l'éclat de leur regard, il brille comme de l'anthracite. Je n'ai jamais perdu le Nord. Je l'ai gagné. "