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Château d'eau

Résumé
Altermondialistes embourgeoisés, fonctionnaires-fourmis, voisins persécuteurs et clochards philosophes se croisent dans ces cinq nouvelles aussi clairvoyantes que subversives. Et si la Suisse, petite île protégée où on est toujours l’étranger de quelqu'un, était le miroir grossissant de nos aliénations contemporaines ?
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 3h. 53min.
Édition: Genève, Ed. Zoé, 2020
Numéro du livre: 68496
ISBN: 9782889278442

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Genre littéraire:Nouvelle
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Un jeune architecte français revient à Florence cinq ans après y avoir participé à un concours pour la restructuration d'anciennes prisons. Il fuit l'éventualité d'une maladie qui demeure incertaine, désireux de plonger dans un pur présent. C'est l'été, une chaleur étouffante pèse sur la ville. Le contraste semble total avec son premier séjour, dans la froidure de l'hiver. Pourtant, les souvenirs remontent, les signes se réveillent. Dessinant la géométrie d'un homme tiraillé entre deux lieux, deux temps, et trois femmes, ce roman est aussi un portrait inattendu de Florence, sur un ton à la fois mélancolique, amoureux et rageur.
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Résumé: En juillet 1930, avec H.L. Mermod, l'éditeur mécène, le sculpteur Jean Clerc, le poète Gustave Roud passionné de photographies, Ramuz monte au Grand Saint-Bernard. Pèlerinage, les mots prennent alors toute leur valeur spirituelle et poétique. Ce qui ne pourrait être que quelques pages d'un banal carnet de voyage devient, par la grâce de la vision poétique, une véritable méditation.
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Genre littéraire:Nouvelle
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Résumé: C'est une nouvelle, très peu connue mais qui contient à la perfection tout le monde et toute la langue, la manière de Ramuz. C'est un récit populaire et un conte philosophique sur le rôle de l'artiste, porteur de sens et d'idéal : dans une petite ville, toute une population s'ennuie. Pour tromper cet ennui, l'usage est de faire un tour, le soir, dans la rue principale avant d'aller se coucher. Mais un jour, dans ce monde de la séparation et de la grise répétition, surviennent la musique et les couleurs d'un cirque. Avec ses rythmes, ses images exotiques et sa vedette, Miss Anabella, la danseuse de corde... Chacun est alors emporté dans un autre monde, celui du rêve, de l'union, du partage, et de la joie.
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Résumé: Bientôt tout ce que je voyais et entendais me parut froid, étranger et petit. Ce que les gens appelaient la vie, je ne l'ai jamais compris. Leurs petites larmes et leur petit rire me devinrent toujours plus étrangers, toujours plus incompréhensibles. Je n'avais aucune part à leurs joies brusques; je ne comprenais pas leurs souffrances. J'étais toujours calme et maîtresse de moi. Ni l'inquiétude ni la peur ne m'atteignaient...
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Résumé: Derrière la façade... J'étais en train de comprendre que, au-delà de l'invitation aimable et souvent réitérée par la mère, nous, les désargentées filles de fauchés, les maigrichonnes aux yeux clairs, avions droit, faute d'un vrai repas, à un prêche proféré par deux apôtres du célibat, chantres du pain noir et prophètes d'une vie qui ne se continuait qu'au Ciel. Amen. Ces éteigneurs de réverbères s'alimentaient de vieille graisse mais, même avaricieux, ils avaient du coeur car qui d'autre qu'eux nous avait ouvert leur porte ? Je n'allais pas me mettre à prier pour autant car, si Dieu avait voulu que je mangeasse de ce pain, il eût dû me faire naître chez ces vertueux-là, pensais-je à peu près en essayant de me souvenir de la leçon du matin sur les propositions irréelles. Cette construction austère en apparence transformait la réalité en rêve. Dans son arbre caché, le corbeau pentecôtiste pour moi seule médisait : " Impertinente... insolente... narchiste... strémiste... "