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Paroles gelées

Résumé
Marie est née en 1877 dans une famille de bûcherons au cœur de ces forêts immenses qui allaient de Berne à Morat. A seize ans elle a accepté la garde d’un enfant handicapé qui grandissait pourtant dans un milieu favorisé et un paysage magnifique. Et Marie s’asseyait tous les soirs devant son écritoire pour parler à sa mère de l’enfant triste et de la splendeur de cette famille dont elle était la servante. Marie était ma grand-mère. Une centaine de lettres ont été retrouvées récemment dans sa ferme. Elles ont toutes plus de cent ans.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 7h. 36min.
Édition: Vevey, Ed. de l'Aire, 2018
Numéro du livre: 38912
ISBN: 9782940586233

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Lu par:Madiana Roy
Durée:9h. 44min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:20617
Résumé: Olga Zimmermann est née en 1904 dans une famille de Sainte-Croix où son grand-père était cordonnier et son père tailleur de limes. Elle était belle, intelligente, cultivée, connaissait des artistes, des écrivains et des peintres. Elle a voyagé dans toute l'Europe et surtout en Italie. Pour moi, elle a été plus qu'une mère, une initiatrice, un modèle. Professionnellement elle a assumé la tutelle ou la curatelle de nombreux enfants. Quand a commencé, ici, le travail de mémoire sur les enfants placés, je me suis demandé jusqu'à l'obsession qui était ma tante. Comment a-t-elle accompli sa tâche dans ce pays qui s'est montré si cruel pour les enfants? Elle n'était plus là pour répondre à mes questions, mais dans son secrétaire nous avons trouvé sa correspondance...
Durée:10h. 24min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Résumé: Quatrième de couverture: Caroline Zimmermann est née le 22 août 1874 à Sainte-Croix. Elle avait treize frères et sœurs. Comme beaucoup de femmes de son temps, elle rêvait d'une vie élégante, semblable à celle des étrangères qu'elle croisait dans son village et qui étaient venues en Suisse romande pour apprendre le français. En 1894, commence donc une longue errance qui la conduit dans la Russie du dernier Tsar. Plus tard on la trouve en Angleterre. Sans jamais perdre son courage et ses illusions, elle émigre en 1907 au Canada, parmi ces pionniers qui s'entassaient par milliers sur des bateaux de ligne pour faire fortune dans le Nouveau Monde. Et elle s'enfonce toujours plus à l'Ouest, en Colombie britannique puis en Californie. . . Dans l'album de famille, pourtant, sur la page de Caroline on ne trouve que sa date de naissance. Que s'est-il donc passé pour qu'elle soit à ce point rayée de la mémoire collective ?
Lu par:Madiana Roy
Durée:9h. 2min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:33334
Résumé: Avant 1946, ma mère qui avait grandi dans le canton de Berne avait rarement quitté son canton. Elle parlait mal le français. Vivre à l'étranger, en France, dans un pays qui sortait tout juste d'une guerre particulièrement violente était pour elle une épreuve presque insurmontable. Elle aimait pourtant accueillir tous ceux que mon père, « le pasteur des Suisses », trouvait sur son chemin, mais quittait rarement Cathala, son havre, sa patrie, son refuge.
Lu par:Madiana Roy
Durée:8h. 53min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Emma est de retour à Heidelberg où elle a fait une partie de ses études, vingt ans auparavant. Elle retrouve au fil des jours l’enchantement de cette ville, les rires, les chants, les manifestations des étudiants qui occupent toutes les rues, parce qu’ils sont presque aussi nombreux que les habitants. Le pays a certes changé, mais les villages au bord des fleuves sont toujours aussi charmants et, sur les collines boisées ou couvertes de vignes, les châteaux des chevaliers brigands attirent encore le regard. Elle erre plusieurs jours dans la poussière du temps et comprend peu à peu qu’elle est venue à Heidelberg pour chercher l’ami qu’elle a aimé et quitté sans un adieu. Elle est venue pour déchiffrer un passé oublié. Car elle ne sait plus. L’été 1963 est dans sa vie comme le triangle des Bermudes où tout a disparu.
Lu par:Madiana Roy
Durée:7h. 31min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:68089
Résumé: « Elles se regroupent autour d'un pick-up. Sur le plateau un disque de Johny. Elles s'enlacent et se bercent. Les plus jeunes ont les yeux fermés et un air ravi. Elles allument une cigarette, soufflent la fumée lentement, la tête renversée en arrière. Puis elles écrasent le mégot en le tordant dans une savonnière. Le palier est bleu de fumée. Au fur et à mesure que le jour avance, elles sont plus nombreuses. Les unes sortent des ateliers ou des magasins, les autres de l'École de commerce ou de l'École des métiers. Elles se retrouvent, bras dessus, bras dessous, chantent et dansent, unies dans une même ferveur. »
Lu par:Madiana Roy
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: «Un matin, au début du mois d’octobre, je me souviens qu’il faisait très beau, nous avons été réveillés par le cliquetis des échafaudages et les cris des ouvriers. Des bruits de planches jetées les unes sur les autres, des grincements de vis, de crochets, des flottements de toiles nous ont tirés du sommeil. Quelque part dans la maison, un enfant s’est mis à pleurer. Et nous avons su ainsi que ça commençait… » À Lausanne depuis quelques années, les immeubles en restauration sont nombreux. Ils sont cachés derrière des toiles, des échafaudages. Quand on passe dans leur proximité, on entend le roulement des gravats dans les dévaloirs. Parfois ces maisons sont vides, parfois elles sont toujours habitées. Et je me suis souvent demandé comment les locataires vivaient dans le désordre et le fracas et comment ils côtoyaient les nombreux ouvriers, étrangers pour la plupart, qui, à l’exception des électriciens et des peintres, travaillent tous avec des outils bruyants. Jusqu’au jour où c’est autour de notre bâtiment que les échafaudages ont été posés.
Lu par:Jean Frey
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Résumé: Jean-Jacques Rousseau a écrit quatre lettres adressées à Malesherbes, rédigées entre le 4 et le 28 janvier 1762, aux travers desquelles il dépeint le bonheur qu'il a eu de savourer son exil à la campagne alors que la « société » le croyait malade. Rousseau s'est rapproché de son ami académicien qui n'a eu de cesse de le défendre avec « une droiture à toute épreuve ». Après le Discours sur les sciences et les arts en 1750 et le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes en 1755, Voltaire ne s'est nullement privé en déclarant : « On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes » et Diderot, plus lâche, s'est exprimé sur le sujet, par personnage interposé de l'une de ses pièces de théâtre : « L'homme de bien est dans la société, et il n'y a que le méchant qui soit seul ». Rousseau, quant à lui, tente de s'expliquer davantage sur les fondements de sa retraite dans La Lettre à l'Alembert sur les spectacles en 1758. Mais en vain. Il reste incompris.
Lu par:Roger Lador
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Résumé: Van Rappard était un peintre gentilhomme inspiré par les chaumières et les ouvriers. Il rencontra Van Gogh en 1880 à Bruxelles. Leur relation dura cinq ans. Van Gogh, à ses débuts, dans sa période hollandaise, parle ici de ses dessins, de sa recherche des "secrets" de la technique et témoigne de son admiration pour Millet et Daumier.
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Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Résumé: Anny Duperey est comédienne et écrivain. Nina Vidrovitch est peintre. Elle a dix ans de plus qu'Anny. Quand Anny a publié Le Voile noir et s'est séparée de Bernard Giraudeau, Nina qui vivait à Paris est partie s'installer en Bourgogne avec son mari pour "la dernière ligne droite". Elles étaient amies sans être intimes mais ces changements dans leurs vies les ont décidées à s'écrire. Ce sont toutes deux des artistes, passionnées par leur art : elles en parlent beaucoup, et de façon très concrète. Elles parlent aussi de leurs vies de femmes. Elles décrivent et analysent avec beaucoup d'acuité ce qui leur arrive, les hauts et les bas.
Durée:21h. 28min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Résumé: Jamais Blaise Cendrars (1887-1961) ne s’est autant dévoilé, jamais il n’a si précisément découvert ses secrets de composition, ses rythmes d’écriture, ni ses relations avec le monde de l’édition ! Sa correspondance avec Jacques-Henry Lévesque (1899-1971), fils de l’ami comédien Marcel Lévesque, mais surtout secrétaire personnel, confident et essayiste, ouvre le journal de bord de la création. Ces trente-sept ans d’échanges, entre 1922 et 1959, tour à tour amers, drôles et provocateurs, nous introduisent dans un monde tumultueux, traversé d’élans de vie et de prophéties désespérées, d’aspirations mystiques et d’âpres considérations stratégiques. La nouvelle édition, entièrement revue et enrichie d’apports essentiels grâce aux fonds d’archives, permet de saisir au plus près l’élaboration à la fois inspirée et minutieusement pesée de chacun des livres de l’auteur. Les matériaux des récits en cours d’élaboration sont testés sur le destinataire de ces lettres envoyées à Paris ou à New York ; ils reçoivent de ce dialogue épistolaire un nouvel éclairage. Fidèle lecteur et ami privilégié, Jacques-Henry Lévesque a toujours vu en Cendrars un précurseur de toute avant-garde, en qui la vie et la poésie s’exaltent mutuellement.
Durée:9h. 6min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:73206
Résumé: Un village sans cimetière est un village mort. Le cimetière de Mase est singulier, tourné plein sud, avec ses croix blanches, ses pierres funéraires sobres, pas une plus haute que les autres. Et surtout, il est capable de séduire les vivants. J’en sais quelque chose, j’y ai laissé, avec bonheur.
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Résumé: Les lettres d'Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) à son ami Claude Bourdet - futur grand Résistant et journaliste politique qui deviendra en 1950 l'un des fondateurs de l'ancêtre du Nouvel Observateur - permettent de suivre l'évolution de cette femme écrivain, journaliste et photographe depuis ses premiers pas en littérature jusqu'à la veille de son fameux voyage Genève-Kaboul en voiture avec Ella Maillart. Certes, la voix de Claude Bourdet manque cruellement - ses lettres ont été détruites par la mère d'Annemarie après sa mort -, mais elle n'est pas totalement absente, car on en trouve des échos passionnants dans ses lettres à sa mère, la poétesse Catherine Pozzi, dont se nourrissent les notes du présent ouvrage, et dans un texte émouvant qu'il écrivit en son souvenir et qui est publié ici pour la première fois dans son intégralité.