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Que les étoiles contemplent mes larmes: journal d'affliction

Résumé
Italie, été 1822. Le poète Percy Shelley traverse le golfe de Livourne à bord de l’Ariel, un petit voilier qu’il vient d’acheter. La mer est agitée, fait chavirer l’embarcation et emporte le jeune écrivain. Sa veuve, Mary Shelley, auteur du mystérieux Frankenstein, n’a pas encore vingt-cinq ans. La douleur soudaine, brutale, anéantit la jeune femme qui entame alors l’écriture d’un journal, son Journal d’affliction, qu’elle tiendra jusqu’en 1844. C’est une œuvre bouleversante, élégiaque et exaltée, écrite par une femme brisée qui consigne au jour le jour les souvenirs de son amour, sa souffrance et sa solitude. Ces pages, mi-journal de deuil mi-lettres d’amour, sont parmi les plus belles de la littérature romantique.
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 9h. 5min.
Édition: Le Bouscat, Finitude, 2017
Numéro du livre: 36912
ISBN: 9782363390899

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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:12915
Résumé: "C'est auprès d'elle, ici, que je me rends presque chaque jour. Du moins pendant la belle saison. C'est, loin de la ville, au coeur d'un petit village plus que paisible où, dans les rues, vous ne rencontrez quasi pas une âme"
Lu par:Henri Duboule
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:14498
Résumé: ... Un portrait de l'homme se dessine néanmoins en filigrane à travers son goût déclaré pour la marche, sa sensibilité au retour du printemps et à tout ce qui éclôt, son amour du soleil et de la chaleur (même s'il est souvent malade en été), son désir inassouvi de l'Italie et sa détestation de l'Allemagne, son attirance pour la musique aussi bien que pour la peinture, ses nombreuses lectures (parmi lesquelles celle de Nietzsche dans l'original), son besoin de contemplation, sa recherche de la solitude et d'une vie réglée propices à l'écriture, le soin avec lequel il tient ses archives tout en se livrant à plusieurs autodafés de papiers. Et aussi son acharnement au travail, ses doutes incessants sur la valeur de ce qu'il fait (un de ses mots récurrents est «dégoût»), ses perpétuels soucis d'argent qui nourrissent une anxiété native, enfin son stoïcisme devant l'échec et la maladie résumé par la formule d'acceptation Amor fati...
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:19633
Résumé: A force d'accumuler, au fil des ans, des notes et des esquisses d'écriture à tout propos, on finit par découvrir en son aval un empilement alluvionnaire qu'il faut bien se résoudre un jour à inventorier. De tel amas est prélevé et rassemblé ici ce qui, aux yeux de l'auteur, dévoile ses obsessions, ses sentiers, ses contradictions et qui peut éclairer l'œuvre publié jusqu'ici. Notules, fragments, ébauches, confidences, relations de voyage, haïkus s'additionnent et se bousculent en une chronologie parfois incertaine. Ces textes se révèlent être de deux natures presque opposées : le registre de la sédentarité, de la méditation et de l'immersion dans la nature, d'une part, et, d'autre part, la confrontation avec l'espace urbain et le mouvement du monde. Pseudo-journal d'une vie à deux temps, le recueil témoigne de la tension incessante entre le dedans et le dehors qui peut se résumer dans la formule: sortir de soi, rentrer en soi. Ou, par référence à l'aventure jamais achevée du travail poétique, savoir passer sans coup férir du dépaysement au repaysement.
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:27911
Résumé: Le journal intime écrit par Roland Barthes dans les mois qui ont suivis la mort de sa mère, l'être cher par-dessus tout, en automne 1977. La Chambre claire évoquait déjà largement ce deuil douloureux, qui transforme complètement le regard de Barthes sur la photographie, désormais vu comme le lieu d'une possible résurrection de l'être perdu. Ici, nous sommes tout à la fois dans un constat détaillé et dans une interrogation intime et philosophique du deuil, absolument singulier, impartageable. Cet inédit est une pièce décisive dans la compréhension de Roland Barthes, qui aura vécu toute sa vie auprès de sa mère et ne lui aura survécu que trois ans, les années de l'impossible deuil. Un document émouvant, rédigé au jour le jour en brefs fragments qui, comme toujours chez Barthes, dépassent l'expérience personnelle pour toucher à l'universel. Nous sommes tous porteurs d'un deuil, et celui-ci nous touche, nous éclaire.
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Résumé: "Notre mémoire est pleine de mots. Il suffit de puiser dedans. On trouvera dans ce dictionnaire très personnel des mots qui m'ont accompagné dans ma vie professionnelle comme, précisément, dictionnaire et mot. Plus apostrophe, orthographe, écrivain, lecture, bibliothèque, guillemets... A ceux-là s'ajoutent une ribambelle d'autres mots qui relèvent de ma vie privée, de mes souvenirs intimes, de mes manières d'être, de ma psychologie d'enfant et d'adulte, de mes trucs, de mes rêveries, de mes bonheurs, de mes chagrins, de mes petites aventures d'homme devenu public grâce à une succession de clins d'oeil du hasard." Bernard Pivot
Lu par:Manon
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Résumé: Le " Journal du soir " offre le regard et la parole du chroniqueur, citoyen de double nationalité suisse et française, sur les événements souvent obscurs et déconcertants du monde, vécus en divers lieux d'Europe mais principalement à Paris, ville de sa résidence. A l'actualité s'ajoutent les souvenirs d'un passé revisité et réfléchi. L'ouvrage trouve son point d'équilibre à la jointure des siècles. Le livre se déploie sur un rythme à trois temps : le temps présent, celui des travaux et des jours selon ce que l'attention de l'auteur en retient, le temps de la mémoire, ou plutôt de la remémoration de faits anciens par la sensibilité de l'homme que l'auteur est devenu, et enfin le temps de l'histoire, comprenant la critique de ces événements quant au sens qui s'en dégage aujourd'hui. " Somme toute - Journal du soir " est le carnet d'un voyageur, le rapport d'un enquêteur, la vision personnelle du phénomène humain auquel, par la curiosité et la sympathie, l'auteur a voulu adhérer en y cherchant sa place. "
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Résumé: Voici donc un journal impudique, sans tabou. Exclusivement centré sur les découvertes, les surprises sans fin que nous réserve notre corps. A peu près rien dans ce journal des évé­nements qui traversent la vie de son héros - rien sur la guerre, rien sur mai 1968. Rien non plus des états d'âme du diariste. Juste « l'observation de mon pro­pre corps parce qu'il m'est intimement étranger ». Et qui vaut au lecteur de belles pages sur les « trois façons de pisser chez les garçons » ou le plaisir du « cu­rage de narine » associé « à celui de la lecture ». On rit souvent, de nos peurs en particulier. On est heureux de partager cette intimité si profondément universelle, même si l'histoire se termine mal. On suit pas à pas les effets du vieillissement, les renoncements obligés, la perte de l'appétit sexuel. « Certains changements de notre corps me font penser à ces rues qu'on arpente depuis des années. Un jour, un commerce ferme, l'enseigne a disparu, le local est vide... » (Michel Abescat, Telerama)
Lu par:Pierre Biner
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:19126
Résumé: «Dans la liste des précautions oratoires, celle-ci occupe une place à part. Elle souhaite jouer la surprise par sa forme, une vulgarité appuyée qui aurait pour mission de gommer à l'avance le pire des soupçons : une pensée réactionnaire. L'interlocuteur ne doit pas se récrier avant la remarque promise. Mais une petite réticence aux commissures des lèvres signifiant "Toi, passer pour un vieux con ! ?" semble bienvenue. Elle était espérée.» Traquant les apparentes banalités de nos discours, nos petites phrases toutes faites, Philippe Delerm révèle pour chacune un monde de nuances, de petits travers, de rires en coin. La vérité de nos vies, en somme. Tour à tour attendri, moqueur ou mélancolique, il s'attache aux détails qui nous dévoilent un monde. Des mots qui nous échappent, des instants vécus par tous.
Durée:21h. 5min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:70103
Résumé: Les Journaux de Kafka : voici, enfin, la première traduction intégrale en français des 12 cahiers, écrits de 1910 à 1922, que cette édition reproduit à l'identique, sans coupes et sans censure, en rétablissant l'ordre chronologique original. La traduction de Robert Kahn se tient au plus près de l'écriture de Kafka, de sa rythmique, de sa précision et sécheresse, laissant "résonner dans la langue d'arrivée l'écho de l'original". Elle s'inscrit à la suite de ses autres retraductions de Kafka publiées aux éditions Nous, A Milena (2015) et Derniers cahiers (2017). Les Journaux de Kafka, toujours surprenants, sont le lieu d'une écriture lucide et inquiète où se mêlent intime et dehors, humour et noirceur, visions du jour et scènes de rêves, où se succèdent notes autobiographiques, récits de voyages et de rencontres, énoncés lapidaires, ainsi qu'esquisses et fragments narratifs plus longs. Dans ce battement entre vie écrite par éclats et soudaines amorces fictionnelles, les Journaux se révèlent être le coeur de l'oeuvre de Kafka : le lieu où les frontières entre la vie et l'oeuvre s'évanouissent. Il est plus clair que n'importe quoi d'autre que, attaqué sur la droite et sur la gauche par de très puissants ennemis, je ne puisse m'échapper ni à droite ni à gauche, seulement en avant animal affamé le chemin mène à une nourriture mangeable, à de l'air respirable, à une vie libre, même si c'est derrière la vie.