Vivre comme un prince: écrits de jeunesse
Résumé
Lorsque Henry David Thoreau écrit ses premiers essais, jamais traduits en français jusqu à ce jour, il a dix-sept ans. Le premier d'entre eux, « Suivre la mode », date de 1834 : Thoreau vient d'entrer à l'université de Harvard pour y étudier la rhétorique,le Nouveau Testament, la philosophie et les sciences grâce à une bourse. Il y rencontrera plus tard Ralph Waldo Emerson, qui deviendra son ami, puis son mentor. En 1837, l'année de l'essai « Barbarie et civilisation » qui clôt ce volume, Thoreau est encore seul mais déjà déterminé, selon les mots de Michel Onfray, à « refuser les fausses valeurs de la civilisation : la mode, l'argent, les honneurs, les richesses, le pouvoir, la réputation, les villes, l'art, l'intellectualisme, le succès, les mondanités ; et à vouloir les vraies valeurs de la nature : la simplicité, la vérité, la justice,la sobriété, le génie, le sublime, la volonté, l'imagination, la vie ».
Lu par :
Suzanne Bettens
Genre littéraire:
Essai/chronique/langage
Mots-clés:
Essai
/
Littérature américaine
Durée:
3h. 55min.
Édition:
Paris, Climats, 2015
Numéro du livre:
30412
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782081331327
Documents similaires
Lu par : Julie Janet
Durée : 9h. 50min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 65468
Résumé:Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 qui ont endeuillé les États-Unis, la romancière a été sollicitée pour partager ses émotions et réflexions.Le livre s’ouvre et se referme sur la tragédie qui a ébranlé l’Amérique, mais il va bien au-delà de ces événements puisque l’auteur emmène le lecteur en Iran, en Arizona, au Costa Rica, en terre Maya, au Japon et dans le poulailler de sa fille. Elle partage ses craintes face aux habitudes de consommation des Américains, aux dérives de la télévision, à la prolifération des OGM, au recours trop systématique à la violence, au manque de respect de l’environnement…Farouche militante pour les droits de l’homme, engagée aux côtés des défenseurs de la nature, cette biologiste de formation a répondu à l’appel avec la sincérité, la passion et la raison qui caractérisent son œuvre de fiction.« Ce livre, profond, magnifiquement écrit, est à lire à petite dose, les jours – nombreux – où l’information vous accable, où l’on voudrait bien soulager la misère du monde. À lire pour apprendre à regarder les miracles plutôt que se désespérer. »Danièle Mazingarbe, Madame Figaro« Qu’elles suscitent la controverse ou l’empathie, ces paraboles et autres rêveries rappellent, par une écriture généreuse et sensible, que, malgré tout, la vie est aussi faite de petits miracles ».Geneviève Simon, La Libre Belgique
Lu par : Christiane May-Sudan
Durée : 12h. 24min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 35469
Résumé:Ou est votre stylo ? est avant tout une plongée prodigieuse et fascinante dans l'univers en pleine effervescence de la contre-culture des années 60, que l'homme en blanc aux idées anticonformistes regarde avec autant d'empathie sincère que d'intelligence critique. Un monde est en train de naître et de s'inventer dont Wolfe est l'observateur privilégié, un monde flamboyant et délirant auquel il donne ses lettres de noblesse littéraire, dont il révèle mieux que quiconque la syntaxe et la psyché, un monde enfin qui servira de matrice à son oeuvre romanesque future.
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 10h. 23min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 33617
Résumé:Le bonheur n'est-il fait que de moments ?Le piège le plus hermétique n'est-il pas celui dans lequel nous nous enfermons nous-mêmes ?Réécrire notre histoire la rend-elle plus supportable ?La tragédie est-elle le prix à payer pour notre existence ?Pourquoi le pardon est-il malheureusement la seule et unique option ?Dans la vie comme dans le patinage, tout n'est-il pas toujours qu'une question d'équilibre?
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 15h. 37min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70369
Résumé:Quiconque a lu Joseph Conrad n'a pas manqué d'être frappé par sa vision du monde. L'orphelin d'origine polonaise, devenu marin à l'âge adulte, ne s'est pas contenté de parcourir les océans avant de s'installer en Angleterre et de devenir l'écrivain à succès que nous connaissons, il a su lire les ténèbres de son époque et en faire un tableau aussi cruel qu'actuel. Subtil mélange d'histoire, de biographie littéraire et de récit de voyage, cette enquête nous invite à embarquer, avec pour boussole et cartes maritimes les ouvrages mêmes de Joseph Conrad, sur des bâtiments de la marine marchande qui nous conduisent, comme Conrad naguère, aux quatre coins du globe. En retraçant les périples de l'auteur de Lord Jim, de la Malaisie au Congo en passant par les Caraïbes, Maya Jasanoff s'interroge sur la naissance d'une globalisation politique et cynique, expression de la domination sociale et économique d'un Occident prédateur, dont Conrad fut le témoin privilégié à la fin du XIXe siècle. L'impérialisme et le colonialisme, le capitalisme exacerbé, les flux migratoires, le racisme d'Etat et le racisme de l'homme blanc, la révolution des communications... sont autant de sujets abordés par le célèbre écrivain dans une oeuvre véritablement visionnaire, dont Maya Jasanoff nous montre qu'elle reflète avec force les problématiques et les défis du monde moderne. Professeure d'histoire à Harvard (Empire britannique et Histoire globale), Maya Jasanoff a reçu de nombreuses distinctions pour son oeuvre. Classé parmi les "meilleurs livres de l'année 2017" par le New York Times, Le Monde selon Joseph Conrad a notamment reçu le prestigieux prix de Littérature historique Cundill 2018 et a été sélectionné la même année pour le grand prix britannique, "The James Tait Black Prize" .
Lu par : Marie Coeugnet
Durée : 16h. 35min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 67607
Résumé:Un recueil réunissant les essais que l'auteur américain a consacrés au métier d'écrivain et à son rapport à la littérature. Il présente les coulisses de son travail, évoque les controverses suscitées par ses romans et raconte des anecdotes personnelles.
Lu par : Serge Vulliens
Durée : 6h. 27min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 9024
Résumé:Un texte est quelque chose d'unique, de non répétable, mais contenant également d'autres textes, offrant une série de traces qui peuvent être développées selon de nombreuses directions. En ce sens, chaque oeuvre littéraire est un « roman noir » dont la solution est toujours ailleurs, dans la capacité de déduction du lecteur-enquêteur. Les grands livres sont, à l'évidence, ceux qui autorisent les chasses au trésor les plus gourmandes. "Pinocchio" possède, justement, une charge symbolique, énigmatique et allégorique inépuisable : il dit « beaucoup plus que l'intrigue serrée de la fable le laisse supposer ». Giorgio Manganello a reparcouru Pinocchio, le « livre parallèle » qui en est résulté n'est pas seulement une prestidigitation d'écrivain origninal à l'excès qui, armé d'imaginatifs paradoxes, parvient toujours à saisir la réalité et les conventions en tout genre. Dans ces pages, il n'est pas seulement question de la marionnette, de Geppetto et de la petite Fée, mais de nous-mêmes, aujourd'hui, travestis et masqués, protagonistes d'un ballet de transgressions, de ruses et de bonnes intentions.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 3h. 24min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 16027
Résumé:Présentation de l'éditeur : Toute sa vie, François Cheng a été habité par l'errance orientale de Victor Segalen, étrangement semblable à son propre périple occidental. C'est même par le cycle chinois de l'oeuvre de Segalen, lui aussi poète, romancier et critique d'art, que Cheng a d'abord visité de façon imaginaire une Chine qu'il avait quittée jeune. François Cheng dit ici l'intime proximité spirituelle qui le relie à Victor Segalen. Comme lui, la surface ne l'intéresse pas : il est allé voir " ailleurs " pour mieux voir au-dedans. Non pour se fuir mais pour se chercher. Les deux poètes " exotes ", selon l'expression de Victor Segalen, nous invitent à une trajectoire croisée qui voit la meilleure part des deux traditions s'amalgamer en un trésor unique, donnant naissance à une parole qui ouvre sur l'universel.
Lu par : Alain Belly
Durée : 4h. 36min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 78274
Résumé:Des spécialistes de Balzac sont réunis lors d'un colloque à la faculté des lettres de Tours. Amour, haine, jalousie, bassesse ou encore ambition, de nombreux non-dits créent une certaine tension entre les intervenants. La rencontre universitaire s'achève par la visite du château de Saché, à l'occasion d'un escape game meurtrier.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 6h. 1min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18476
Résumé:En fait d'Odyssée, il semble que le retour d'Ulysse à Ithaque tienne davantage de l'école buissonnière et qu'il soit plutôt hâté par l'annonce de l'infidélité de Pénélope. Mais que dire lorsque l'on vous somme de justifier une absence de dix ans ? Peu de choses, suggère Giono, un mensonge... Ainsi naît l'Odyssée. Dans ces pages merveilleuses de poésie, Giono célèbre un monde où, à travers les dieux, l'homme et la nature entrent en communion profonde.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 5h. 15min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 14412
Résumé:Kleist, Goethe, Höderlin, Don Juan, Hamlet, Van Gogh, Cézanne, ou tels protagonistes d'un opéra de Mozart. Toutes ces figures, énigmatiques ou complexes, Robert Walser les évoques, dans des proses courtes, poétiques, légères, graves, à sa manière inimitable, tour à tour pénétrante et allusive...
Lu par : Hervé Guignard
Durée : 10h. 58min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19089
Résumé:L'apocalypse, serait-ce donc l'édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier s'enflamme et se consume ? Dans son Dernier inventaire avant liquidation, Frédéric Beigbeder commentait le choix de la FNAC. Désormais, dans cette arche de papier, il sauve au vingtième siècle tous les livres, pour être précis les 100 oeuvres, qu'il souhaite conserver au vingt-et-unième siècle. C'est donc un choix totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (Fitzgerald, Paul-Jean Toulet, Salinger et d'autres grands), souvent surprenant (Lolita Pille, Simon Libérati, Patrick Besson, Jay Mc Inerney, Bret Easton Ellis, Gabriel Matzneff, d'autres oiseaux de nuit, d'autres perturbateurs). Il est rare d'établir le panorama d'une littérature en train de se faire, de s'améliorer, de s'inventer. Avec ce livre-manifeste, c'est le Beigbeder livresque, joueur, lecteur, que nous découvrons, en même temps qu'une autobiographie en fragments.L'apocalypse, serait-ce donc l'édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier s'enflamme et se consume ? Dans son Dernier inventaire avant liquidation, Frédéric Beigbeder commentait le choix de la FNAC. Désormais, dans cette arche de papier, il sauve au vingtième siècle tous les livres, pour être précis les 100 oeuvres, qu'il souhaite conserver au vingt-et-unième siècle. C'est donc un choix totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (Fitzgerald, Paul-Jean Toulet, Salinger et d'autres grands), souvent surprenant (Lolita Pille, Simon Libérati, Patrick Besson, Jay Mc Inerney, Bret Easton Ellis, Gabriel Matzneff, d'autres oiseaux de nuit, d'autres perturbateurs). Il est rare d'établir le panorama d'une littérature en train de se faire, de s'améliorer, de s'inventer. Avec ce livre-manifeste, c'est le Beigbeder livresque, joueur, lecteur, que nous découvrons, en même temps qu'une autobiographie en fragments.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 1h. 43min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 13849
Résumé:L'érudit et archéologue allemand Winckelmann, célèbre apôtre du néoclassicisme, fut poignardé à Trieste, le 8 juin 1768, dans son hôtel, alors qu'il se rendait de Vienne à Rome. Il avait eu l'imprudence de montrer à son voisin de chambre des monnaies d'or et d'argent que lui avait offertes l'impératrice Marie-Thérèse. Convaincu d'homicide par cupidité, l'assasin fut condamné à mort. La postérité entérina cette interprétation du crime. Dominique Fernandez a rouvert le dossier du procès : bien des détails lui ont semblé étranges. Et si un autre mobile avait poussé le meurtrier? Et si Winckelmann, derrière son personnage officiel de savant, cachait une personnalité autre, ambiguë et mystérieuse?