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Feu et sang: bref épisode d'une grande bataille

Résumé
Publié en 1925, ce texte majeur de Ernst Jünger est traduit pour la première fois en français ; il constitue un document exceptionnel sur la Première Guerre mondiale, dans la ligne d'Orages d'acier. A l'heure où l'on découvre le traumatisme initial qu'a provoqué la " guerre de Quatorze " pour la civilisation du XXe siècle, ce livre est un témoignage sans concessions qui révèle non seulement l'horreur sans phrase de la guerre industrielle, mais la psychologie prodigieuse et terrifiante de ceux qui en furent les protagonistes et les victimes.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 3h. 48min.
Édition: Paris, Bourgois, 1998
Numéro du livre: 25292
ISBN: 9782267014471
CDU: 940

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Durée:10h. 45min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:12731
Résumé: Il est temps de sortir de la guerre de grand-papa, d'un 14-18 pieux et édifiant. La recherche, ces dernières années, a investi ce champ d'études et en a renouvelé sensiblement la vision sommaire que les petits-enfants et arrière-petits-enfants des combattants avaient gardée sur la foi de leurs témoignages et de vieux films. «Retrouver la guerre», c'est tourner le dos à une guerre dont un rituel commémoratif, tous les 11 novembre devant les monuments aux morts, a longtemps occulté la vérité. Dans cet essai roboratif, d'une belle écriture, Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker ouvrent les nouvelles pistes de réflexion dans lesquelles se sont engagés, en Europe et aux Etats-Unis, des chercheurs décidés à exhumer le refoulé d'une mémoire déficiente ou mutilée. 14-18, c'est d'abord l'émergence d'une violence inouïe qui n'est pas liée seulement à la capacité dévastatrice de l'armement mais aussi aux hommes eux-mêmes et qui, en tout état de cause, rompt avec tout ce qui a précédé. Une violence qui se chiffre (900 Français et 1 300 Allemands meurent chaque jour). Combien de populations occupées, déportées, mises dans des camps, réduites au travail forcé, déjà! Combien de peuples victimes de ce qu'ils sont, tels les Arméniens qui inaugurent, avec un million de morts, l'ère des génocides... Tout aussi incompréhensible, la durée de ce sacrifice. Comment le front et l'arrière ont-ils tenu et comment le pacifisme s'est-il délité dès la déclaration de guerre? Les deux auteurs insistent particulièrement sur la «croisade» qui anime les acteurs, politiques et militaires, mais également les civils, tous prêts à honnir la «barbarie» de l'ennemi déshumanisé par les atrocités qu'ils lui prêtent. Le consentement à la guerre nourrit la radicalisation des discours. Retrouver la guerre, c'est donc ça, retrouver la part de mystique qui a habité des millions de gens, retrouver la part de souffrance de tous au plus près de la mort, retrouver aussi - c'est l'un des chapitres les plus sensibles de ce livre - le deuil de ceux qui restent (600 000 veuves en France, 525 000 en Allemagne) et qui n'ont pas pu toujours récupérer les corps.
Lu par:Zeina Kayali
Durée:5h. 28min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:29648
Résumé: A travers des témoignages et des documents d'archives, l'auteur évoque la pratique musicale au cours de la Première Guerre mondiale, sur les fronts. Après avoir brossé un rapide portrait des musiques populaires françaises, l'auteur décrit les instruments apportés, fabriqués par les soldats ou expédiés par la famille.
Lu par:Manon
Durée:11h. 53min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:29520
Résumé: Fondées sur des éléments d'archives, ces huit histoires abordent les années sanglantes de la Grande Guerre sous des aspects souvent méconnus, comme la naissance des blindés, les premiers bombardements de Paris par la Grosse Bertha ou la prise de Constantinople par l'armée d'Orient.
Lu par:Monique Gay
Durée:27h. 30min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:33750
Résumé: Et si l'histoire dramatique de la Russie au premier XXe siècle - le coup d'Etat bolchevique, la guerre civile, deux famines et le Goulag - n'était que la conséquence de la mobilisation générale des troupes russes le 30 juillet 1914 ? Et si l'Ukraine avait joué un rôle de tout premier plan dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale ? Dominic Lieven, historien britannique de renommée mondiale, raconte dans ce livre magistral quel fut le rôle de la Russie dans la descente vers 1914. Armé d'un impressionnant corpus de sources inédites, il étudie à la loupe la machine infernale qui aboutit au conflit. Il donne la parole à de nombreux protagonistes, depuis les journalistes et les intellectuels «faiseurs d'opinion» jusqu'aux ministres et, bien sûr, au tsar Nicolas II. Avec Lieven, l'histoire diplomatique russe s'enrichit enfin des fameuses «forces profondes», chères au grand historien des relations internationales qu'était Pierre Renouvin. Mais le récit de Dominic Lieven n'est pas uniquement centré sur la Russie. Sa grande originalité est d'inscrire ce pays dans un contexte beaucoup plus vaste, qui s'apparente à un véritable bras de fer entre empires et nationalismes à la fin XIXe-début XXe siècle. Riche en comparaisons stimulantes et en hypothèses osées, cet ouvrage est appelé à devenir une référence non seulement pour comprendre les origines de la Première Guerre mondiale, mais aussi pour repenser l'histoire européenne - notre histoire.
Durée:26h. 53min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:29662
Résumé: Retrace les origines de la Première Guerre mondiale depuis les dernières décennies du XIXe siècle à l'attentat de Sarajevo. L'auteur met en lumière ce qui a rendu l'Europe, apparemment prospère et bien portante en 1914, aussi vulnérable à l'impact de l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand. Prix Aujourd'hui 2014, prix du Livre d'histoire de l'Europe 2014.
Durée:9h. 48min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:13172
Résumé: " On nous avait prévenus : dans la maison que nous venions d'acheter, à Vézelay, au pied de la basilique, nous ne trouverions rien d'extraordinaire. Mais en vidant les armoires, nous sommes tombés sur plusieurs petits paquets : la correspondance entre quatre fils de la famille Papillon, envoyés au front de 1914 à 1918, leur soeur Marthe, employée de maison à Paris, et leurs parents. Tout un réseau d'échanges, intenses et par moments bouleversants : demandes incessantes de nouvelles, envois de colis à des soldats souvent mal nourris et mal vêtus, récits des combats de Verdun ou du Bois-le-Prêtre. Mais aussi de ces instants dérobés, sur le front, à l'horreur et l'ennui : la maraude, le braconnage, la pêche ou la confection de bijoux faits du métal des obus... Ces Papillon dont nous ne savions rien, la lecture de ces lettres surgies d'un silence de quatre-vingts ans les fait revivre. Miracle de l'écriture, apprise sur les bancs de l'école publique. Littérature née du déchaînement de l'histoire. " Cette correspondance, découverte dans leur maison par Madeleine et Antoine Bosshard, est étonnante par sa richesse et sa diversité. " Ce n'est pas une guerre qui se passe actuellement, c'est une extermination d'hommes ", y écrit Marcel Papillon dès 1915. Dans ce livre extraordinaire se mêlent la peur, la mort, mais aussi la tendresse. Les historiens Rémy Cazals et Nicolas Offenstadt en témoignent : " Cette trouvaille étonnante dans les "archives" de simples Français de milieu populaire, ces échanges entre les membres d'une même famille offrent un ensemble tout à fait original. Ils livrent une multiplicité de points de vue sur le conflit en même temps qu'une lecture croisée des expériences de chacun. "
Durée:6h. 55min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:9966
Résumé: Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans. Se prénommaient Gaston, Louis, René. Ils étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, bourgeois ou ouvriers. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers... Voyageurs sans bagage, ils durent quitter leurs femmes et leurs enfants et revêtir l'uniforme mal coupé, chausser les godillots cloutés... Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions subirent de graves blessures.. Huit mille personnes ont répondu à l'appel de Radio France visant à collecter les lettres, jusqu'ici éparpillées, de ces Poilus. Cet ouvrage en présente une centaine. Des mots écrits dans la boue et qui n'ont pas vieilli d'un jour. Des mots déchirants, qui devraient inciter les générations futures au devoir de mémoire, au devoir de vigilance comme au devoir d'humanité...
Lu par:Michel Joyet
Durée:8h. 29min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:13103
Résumé: Huit millions quatre cent mille hommes, de toutes conditions, ont été soldats dans l'armée française entre 1914 et 1918. Parmi eux, dix poilus célèbres, Péguy, Alain-Fournier, Pergaud, Apollinaire, Bernanos, Céline, Cendrars, Duhamel, Dorgelès et Genevoix, qui ont en commun d'être écrivain en 1914 ou de le devenir après leur expérience du front. Ces portraits, qui retracent leur guerre, sont un pan de la mémoire combattante d'un conflit qui « a laminé l'âme » des soldats. Quelles que soient leurs idées ou leur psychologie, ces écrivains demeurent inséparables de leurs frères d'armes auprès desquels certains d'entre eux reposent parfois. Ce livre rappelle ce que tous ont vécu.
Lu par:Jean Frey
Durée:2h. 55min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:12707
Résumé: Ivan C. artilleur de 24 ans originaire du sud-ouest, part en 1914 se battre dans les Vosges. Il note scrupuleusement dans son journal les évènements de chaque jour jusqu'à ce qu'il soit blessé à Verdun.
Durée:5h. 26min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:34244
Résumé: Ils sont morts à quelques semaines d'intervalle : d'abord le père, puis la vieille tante de celui-ci, enfin le grand-père maternel. Mais cette série funèbre semble n'avoir fait qu'un seul disparu : le narrateur, dont le vide occupe le centre du récit. C'est à la périphérie et à partir d'infimes indices (un dentier, quelques photos, une image pieuse) que se constitue peu à peu une histoire, qui finira par atteindre, par strates successives, l'horizon de l'Histoire majuscule avec sa Grande Guerre, berceau de tous les mystères. Premier roman. Prix Goncourt 1990, il a été publié en traduction dans vingt-trois éditions étrangères en Europe, Amérique et Asie.
Durée:3h. 4min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:65955
Résumé: Au printemps 1917, l’armée française doit faire face à une grave crise morale qui se traduit par la recrudescence des actes d’indiscipline individuels mais surtout, fait totalement nouveau, par la multiplication des mutineries au cours desquelles des soldats, faisant bloc, par compagnies, par bataillons, par régiments voire par même divisions entières, refusent purement et simplement de monter au front. Ce phénomène de grande ampleur, dont le déclencheur a été l’échec de l’offensive du Chemin des Dames en avril-mai 1917, a longtemps été occulté et a échappé aux investigations des historiens. Mal connu jusqu’aux années 1960, il a fait l’objet de bien des légendes (notamment sur le nombre des fusillés) ou de récupérations politiques (par les pacifistes notamment). A l’approche du centième anniversaire des mutineries, cet ouvrage, s’appuyant sur les publications les plus récentes, fait le point sur cette crise, tournant capital de la Grande Guerre et conséquence des souffrances inimaginables endurées par les combattants du front. Il présente le contexte des mutineries, leur déroulement et la manière dont elles ont été jugulées finalement assez rapidement, notamment grâce à l’action mesurée du général en chef, Pétain.
Durée:13h. 9min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:12812
Résumé: Présentation de l'éditeur : 250 000 morts, blessés et disparus du 15 août au 10 septembre 1914 ! La guerre est perdue, la France envahie jusqu'à la Marne. Les soldats de Joffre font retraite depuis quinze jours. Le gouvernement est parti à Bordeaux. Trois armées allemandes marchent sur Paris. Et c'est le miracle. Raconter la Marne, cet incroyable sursaut, ce n'est pas seulement parler des taxis, des trains de secours de Joffre, mais aussi des marais de Saint-Gond, des Marocains sur l'Ourcq, des attaquants de Mondement. C'est faire revivre une histoire oubliée. C'est aussi parler de cette guerre particulière où sont mêlés les civils, où les témoins des batailles sont là, cachés dans les caves, prêts à secourir les blessés, à fournir leurs derniers morceaux de pain, l'eau fraîche des puits pour que les soldats épuisés reprennent leur souffle. Les pantalons rouges ont eu leur revanche. En cinq journées atroces, ils ont gagné. Ils sont vainqueurs. Le vrai miracle, c'est leur courage. Les poilus de la Marne ont sauvé le pays. Même si après leur victoire, il leur faudra s'enterrer pour quatre ans dans les tranchées, et tenir jusqu'à la fin du cauchemar .